la Semaine sainte
et le triduum pascal

Suggestions de chants pour les messes

Sur cette page, Emmanuel Music nous propose de nombreux contenus pour introduire, expliquer et nous aider à nous préparer à la semaine Sainte et au Triduum Pascal. 

DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION

NOS SUGGESTIONS DE CHANTS POUR LA Célébration :

Pour le chant d’entrée :
Hosanna, béni soit celui qui vient (15-18)

Pour la procession : 
Gloire à toi, Seigneur, notre chef et notre Roi (04-27)

Psaume responsorial :
Mon Dieu, mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonné (A) (90-79)

Avant le récit de la passion :
Le Christ s’est fait pour nous obéissant (15-22)

Pour la préparation des dons :
Jésus, Agneau de Dieu, c’est toi qui portes (05-32)

Pour la communion : 
Adorons le corps du Christ (06-01)

Pour le chant de sortie :
À toi, puissance et gloire (12-01)

Le Dimanche des Rameaux et de la Passion est le sixième et dernier dimanche du Carême. La liturgie de ce jour célèbre l’entrée de Jésus à Jérusalem, où va s’accomplir l’acte de la Rédemption pour tout le genre humain. Pendant les quarante jours du Carême, nous avons préparé nos cœurs. Nous voici donc rassemblés pour commencer la célébration du mystère pascal :

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 « Aujourd’hui », le Christ entre à Jérusalem. Avec lui, nous entrons dans la Cité Sainte pour le temps de la Passion.

Réunis si possible à l’extérieur de l’église, après une courte prière et la bénédiction des palmes ou des rameaux, nous nous préparons à fêter le Christ Roi et à marcher à sa suite vers la Jérusalem céleste. On proclame alors l’un des évangiles de l’entrée de Jésus à Jérusalem (Année A. Mt 21, 1-9 ; Année B. Mc 11, 1-10 ; Année C. Lc 19, 28-40).

Suit la procession par laquelle nous revivons liturgiquement l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem où celui-ci doit mourir et ressusciter : « Voici l’Heure » (Jn 16,32) où nous entrons avec lui pour marcher vers Pâques.
Rameaux à la main, nous acclamons le Christ qui a souffert pour nous, nous nous engageons avec lui dans la Semaine Sainte où s’accomplit l’œuvre de notre salut. Il est proposé de chanter le Ps 23, particulièrement au moment de se présenter devant les portes closes de l’Église : « Qui est ce roi de Gloire ? », demande-t-on de l’intérieur. « C’est le Seigneur, le Fort, le Vaillant ! », répond-on à l’extérieur. Les portes s’ouvrent alors, et l’on entre, croix de procession en tête, en chantant le Gloria Laus : « Gloire à toi, Seigneur, notre chef et notre Roi ! »

Il vient alors la Messe de la Passion. Nous entendons la lecture d’un des passages du « Serviteur souffrant » du livre d’Isaïe (50,4-7), appelé par Dieu, outragé par les Hommes, portant le péché du monde.

Retentit alors le psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Saint Paul nous rappelle ensuite le mystère du Christ obéissant jusqu’à la mort, exalté par Dieu (Phi 2,6-11)
L’évangile de la Passion est proclamé pour la première fois (Année A. Mt 26, 14-27,66 ; Année B. Mc 14, 1-15,47 ; Année C. Lc 22, 14-23,56).

Cette célébration des Rameaux et de la Passion unit tout à la fois le triomphe et le supplice, la gloire et la croix, la puissance du salut et l’humilité du Serviteur. 

Tout est annoncé.

JEUDI SAINT

NOS SUGGESTIONS DE CHANTS POUR LA Célébration :

Pour le chant d’entrée :
Chantons sans fin le nom du Seigneur (17-13)

Psaume : 
Bénis soient la coupe et le pain (14-04-01)

Pour le lavement des pieds:
Quand l’heure fut venue (15-44)
Voulant nous aimer jusqu’au bout (29-86)

Pour la préparation des dons :
Donne-nous, Seigneur (28-02)

Pour la communion : 
Voici le corps et la sang du Seigneur (14-51)

Transfert du Saint Sacrement :
Pange lingua (14-34)
(on chante les 4 premiers strophes durant la procession ; arrivés au reposoir, l’on chante les strophes 5 et 6)
 

Les trois jours Saints célèbrent l’unique mystère du Christ mort et ressuscité pour notre salut.

La messe de la veille du Vendredi célèbre l’Institution de l’Eucharistie où Jésus anticipe le don de lui-même : « Voici mon corps… voici mon sang… » Il institue ses apôtres ministres de ce « grand mystère de la Foi » : « Faites ceci en mémoire de moi. » Comme un serviteur, il choisit de laver les pieds de ses disciples ; par ce geste, il leur transmet le commandement de l’Amour fraternel : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ».

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La célébration de la Cène du Seigneur ouvre le Triduum Pascal et se célèbre dans la joie.

Nous entendons ce soir-là le récit d’Ex 12,1-14. L’agneau pascal partagé par les familles juives au moment du départ en Égypte annonce le sacrifice du Christ, le véritable Agneau immolé qui nous sauve par son sang de l’esclavage du péché et de la mort.

Le Ps 115 nous prépare à « offrir le sacrifice d’action de grâce » et à « élever la coupe du Salut ».

La lecture de saint Paul (1Co 11,23-26) nous rappelle l’institution de l’Eucharistie par Jésus.

L’évangile et le rite du lavement des pieds nous montrent l’abaissement de Jésus qui n’est « pas venu pour être servi mais pour servir ».                                                            Ce geste révèle jusqu’où Il veut aller dans son amour pour les hommes.
En ce jour où l’Église rend grâce pour le don du sacerdoce, Il leur montre l’exemple : « Où sont amour et charité, Dieu lui-même est présent ».

Après la communion, le Saint Sacrement est porté au reposoir où il est gardé pour la communion du Vendredi. La soirée du Jeudi se poursuit par la visite au reposoir : l’Église veille avec le Christ, elle l’accompagne dans l’agonie de Gethsémani et entre avec lui dans sa passion.

PROPOSITION DE MISE EN ŒUVRE AU REPOSOIR 

On pourra dans un premier temps écouter les dernières paroles de Jésus à ses disciples rapportées aux ch. 14 à 17 de l’évangile selon saint Jean.

On pourra faire suivre ce temps de la Parole d’une prière d’intercession.
Avec Jésus au jardin des Oliviers, nous présentons au Père les ténèbres du monde : le mal, le péché et toutes les souffrances des hommes. L’adoration se poursuivra après minuit dans le silence.

Après l’office du Jeudi saint, l’autel est dépouillé de toute nappe et ornements : il est nu désormais, à l’instar du Christ en croix. L’Église est entrée avec son Seigneur dans la nuit de la Passion, les cloches se taisent, les lumières s’éteignent, les tabernacles sont vides. 

Avec le Christ, nous entrons dans le mystère des ténèbres.

VENDREDI SAINT

NOS SUGGESTIONS DE CHANTS POUR LA Célébration :

Psaume :
Ô Père, en tes mains (A) (14-04-02)

Avant le récit de la Passion : 
Le Christ s’est fait pour nous obéissant (15-22)

Adoration de la Sainte croix :
Voici le bois de la croix (14-04-04-01) avec (Seigneur, nous t’adorons) (14-04-05)
Impropères (15-19)
Chantons le Christ victorieux (29-13)

Pour la communion : 
Puisque tu fais miséricorde (14-37)

Voici le jour du salut, jour où l’amour de Dieu se manifeste du haut de la croix. Aujourd’hui particulièrement, tout est amour : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils ».

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En ce jour, il n’y a pas d’autre liturgie que l’office de la Passion. Marqué de gravité et de tendresse, il exprime l’adoration et la stupeur des hommes devant la folie de la croix. Le président entre et vient se prosterner devant l’autel. Pas de chant d’entrée, l’heure est à la prière silencieuse.

À nouveau, nous entendons en première lecture un passage du livre d’Isaïe sur le Serviteur souffrant (Is 52,13-53,-12) : le Serviteur de Dieu est l’innocent humilié qui porte nos souffrances, nos péchés, se livrant lui-même et librement à la mort. Il verra cependant la lumière, et il justifiera la multitude des hommes. Le Ps 30 nous fait redire avec le Christ : « Entre tes mains, je remets mon esprit ».

L’épître aux Hébreux nous rappelle que le Christ, pour nous sauver, a obéi au Père en toutes choses, librement et par amour.

L’évangile de la Passion selon saint Jean, dont nous proposons une version mélodique, nous manifeste Jésus comme le Fils livré, condamné par les hommes et crucifié pour leur salut.
« Tout est accompli ». Marie devient Mère de l’Église : « Femme, voici ton fils… Voici ta mère ». L’eau et le sang jaillissent du côté transpercé d’où naissent l’Église et les sacrements qui donnent la vie.

L’humanité entière au pied de la croix, devant Jésus, Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, entre dans la grande prière universelle, modèle de toutes les prières universelles : nous prenons le temps de prier pour l’Église, pour le pape, les évêques, les prêtres, les diacres et les fidèles, pour les catéchumènes et l’unité des chrétiens. Puis nous prions pour nos frères Juifs, pour les croyants non chrétiens, pour les non-croyants, les pouvoirs publics et tous ceux qui souffrent. Après avoir présenté le monde entier à la miséricorde de Dieu, nous accueillons et adorons la croix qui « a porté le Salut du monde ».

D’abord amenée en procession, la Croix est proposée à l’adoration des fidèles. Pendant ce temps sont chantés les impropères et des hymnes appropriés. D’une solennité grave, ils ne sont jamais tristes. Nous accueillons le Christ qui, « élevé de terre, attire tout à lui ».

Vient alors la liturgie des « présanctifiés » : on recouvre l’autel dépouillé d’une nappe, et l’on y dépose les hosties consacrées la veille.
Le chant de communion est sobre, sans fioriture. À la fin de l’office, l’Église entre à nouveau dans le grand silence.
On pourra alors accompagner la croix jusqu’au Reposoir dans le silence et l’obscurité et conclure en chantant l’hymne de la Vierge au pied de la Croix (adaptée du Stabat Mater).

SAMEDI SAINT

La journée du Samedi Saint, dans le Triduum pascal, ne comporte pas d’office particulier : on y célèbre simplement la liturgie des Heures.

VIGILE PASCALE

NOS SUGGESTIONS DE CHANTS POUR LA Célébration :

Office de la lumière

Annonce de Pâques :
Exultet (15-14)

Liturgie de la Parole

Psaume après la 1ère lecture : 
Envoie ton Esprit, renouvelle la face de la terre (14-04-10)

Psaume après la 2ème lecture :
Garde-moi, mon Seigneur (15-15) uniquement le refrain en antienne

Psaume après la 3ème lecture : 
Chantons pour le Seigneur, éclatante est sa gloire (A) (91-22-03)

Psaume après la 4ème lecture : 
Je t’exalte, Seigneur, tu me relèves (14-04-13)

Psaume après la 5ème lecture : 
Exultant de joie, vous puiserez (A) (14-04-14)

Psaume après la 6ème lecture : 
Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle (A) (90-35)

Psaume après la 7ème lecture : 
Comme un cerf assoiffé cherche l’eau vive (91-22-04)

Alléluia – Psaume alléluiatique après la 8ème lecture
Alléluia pascal (13-02)

Liturgie baptismale

Litanies: 
Litanie des saints (B) (15-27)

Acclamation après la bénédiction de l’eau baptismale :  
À lui, la gloire (Cantique des 3 enfants) (22-08)
NB : uniquement refrain et deuxième partie du couplet 5 (Vous, les sources et les fontaines,… Les océans, les rivières,…)

Acclamation pour la triple profession de foi (Croyez-vous en… ?) : 
 Credo (acclamation pour la triple profession de foi) (29-16)

Aspersion : 
J’ai vu des fleuves d’eau vive (14-15)

Liturgie eucharistique

Préparation des dons (offrandes) : 
Hymne pascale (17-22)

Communion : 
Célébrez la Pâque immortelle (Vous qui recevez) (06-59)

Sortie : 
À toi la gloire, ô Ressuscité (01-05)

La nuit pascale est comme la réponse donnée à toutes les autres nuits :

  • la nuit du péché que l’humanité connaît depuis les origines,
  • la nuit de Noël où Jésus, vraie Lumière, naît parmi nous (Jn 1,5),
  • la nuit du Vendredi saint, nuit de ténèbres où il est élevé pour attirer tous les hommes à lui (Jn 12,32).

La nuit lumineuse de Pâques est bien celle de la Résurrection du Christ (Ap 1,17-18), définitivement victorieux du péché et de la mort.
En cette nuit, tout est accompli : la création est renouvelée, l’humanité est libérée, sanctifiée. La joie de Pâques éclate en cette sainte Vigile, « mère de toutes les vigiles ».

Quatre parties composent cette Vigile qui nous introduisent progressivement dans la plénitude de la joie pascale :

La liturgie du Feu nouveau commence : le Cierge pascal allumé au cœur de la nuit nous ouvre à la présence du Christ à jamais vivant. À sa suite, nous entrons dans l’église, préfiguration de la Jérusalem céleste. Il la remplit alors de sa lumière resplendissante et, l’Église, partageant sa joie avec toute la création, chante l’Exultet. Elle n’hésite pas à proclamer : « Bienheureuse faute qui nous a valu un tel Rédempteur ! »

Puis vient la liturgie de la Parole, cette ultime catéchèse des futurs baptisés se développe autour d’un ensemble cohérent de neuf lectures. Nous avons coutume, dans les retraites pascales, de toutes les entendre, car elles ont leur cohérence. Les sept lectures de l’Ancien Testament font écho à un poème du Targum1 juif appelé Poème des quatre nuits :

  • nuit de la création,
  • nuit du sacrifice d’Isaac préparé par son père Abraham,
  • nuit de la sortie d’Égypte,
  • nuit de la fin du monde.

Les trois premières lectures rappellent les trois premières nuits (Gn 1 et 22 ; Ex 14). Les quatre suivantes développent la dernière nuit, nuit où le Dieu créateur épouse sa création, nuit où il l’introduit dans la Nouvelle Jérusalem (Is 54), où il lui offre l’eau de la vie, gratuitement (Is 55), la sagesse éternelle (Ba 3), un cœur nouveau et un esprit nouveau (Ez 36).

Il ne s’agit donc pas seulement d’une messe “plus longue que d’habitude”.
En cette Grande Vigile baptismale, les lectures nous retracent les grandes étapes du plan du Salut et témoignent de la fidélité de Dieu : toutes les promesses sont accomplies.

Dans l’allégresse retrouvée, nous chantons alors l’hymne ancienne du Gloria, tandis que les cloches sonnent à nouveau pour annoncer la joie pascale.

Dans la lettre aux Romains, Saint Paul résume la signification du baptême (Rm 6) : être plongé dans l’eau du baptême, c’est mourir avec le Christ pour ressusciter avec lui.

L’Alléluia retentit alors comme un coup de tonnerre : « Rendez grâce au Seigneur car Il est bon, car éternel est son amour ! », et l’Évangile, chanté, fait écho à l’Exultet :

  • « le Christ ressuscité vous précède en Galilée » (Année A. Mt 28,1-10) ;
  • « Jésus de Nazareth, le Crucifié, est ressuscité » (Année B. Mc 16,1-8) ;
  • « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Année C. Lc 24,1-12).

Nous entrons alors dans la liturgie baptismale proprement dite où sont conviés tous les saints (chant de la Litanie), où les catéchumènes renoncent au mal et professent leur foi en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Ils reçoivent ensuite le Baptême et, habituellement, la Confirmation.

L’assemblée s’unit à leur joie en proclamant à son tour le Credo. Tous rallument les cierges, et le prêtre asperge les fidèles de l’eau baptismale. Tous chantent, reprenant l’image d’Ez 47 : « J’ai vu des fleuves d’eau vive ».

Enfin, la dernière partie de la Vigile pascale est la liturgie eucharistique, aboutissement de l’initiation chrétienne : en cette nuit, au cœur de la communauté, les nouveaux baptisés communient pour la première fois.

DIMANCHE DE PÂQUES

NOS SUGGESTIONS DE CHANTS POUR LA Célébration :

Pour le chant d’entrée :
Il est vraiment ressuscité (01-19)

Aspersion : 
J’ai vu des fleuves d’eau vive (14-15)

Psaume : 
Voici le jour que fit le Seigneur (B) (14-04-17)

Séquence :
À Jésus, l’Agneau immolé (Victimæ paschali) (28-01)

Préparation des dons (offrande) :
Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia (28-07)

Pour la communion :
Reste avec nous, Ressuscité (17-52)

Pour le chant de sortie :
Criez de joie, Christ est ressuscité (15-10)

Au matin, nous nous retrouvons pour célébrer la messe du Dimanche de la Résurrection : « Voici le jour que fit le Seigneur ! Qu’il soit pour nous jour de fête et de joie, Alléluia ! » (Ps 117,24).

La liturgie est cette fois mystagogique : elle enseigne et explique ce qui s’est passé au cours de la nuit. Nous entendons le discours de Pierre à Césarée : Dieu a ressuscité Jésus, ce même Jésus avec qui « nous avons mangé et bu après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10,14-43).

Puis saint Paul oriente notre regard et notre vie vers « les réalités d’en haut » (Col 3,1-4) ou nous invite à célébrer la Vie nouvelle reçue par le baptême en recherchant « la droiture et la vérité » (1Co 5,6-8).

Le très beau Victimæ paschali laudes est proclamé avant l’Évangile. Nous en proposons une version en français sur le thème grégorien : « Dis-nous, Marie-Madeleine, qu’as-tu vu en chemin ? »

Nous entendons enfin l’évangile selon saint Jean : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20,1-9). La joie pascale se prolonge pendant 50 jours jusqu’à l’Ascension et la Pentecôte, comme un unique jour de fête où l’Église entière exulte et ne cesse de chanter :
« le Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, Il a vaincu la mort. À ceux qui étaient dans les tombeaux, il a donné la vie. »

NOS PLAYLISTS POUR ACCOMPAGNER CE TEMPS LITURGIQUE

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Du 29 mai au 1er juin 2025