PROCHAINS événements
Rencontres de Paray – Saint Claude fidèle serviteur et parfait ami
- Du 13 au 16 février
- PARAY-LE-MONIAL (71)
Si vous avez été victime de violences sexuelles (attouchement, agression, viol…), d’abus de pouvoir ou de conscience, notamment dans le cadre d’activités organisées par la Communauté de l’Emmanuel ou de la part d’un de ses membres (prêtre ou laïc), nous vous encourageons à prendre contact avec des personnes qui pourront vous écouter et vous aider. Toute personne victime a le droit de porter à la connaissance de la justice les violences qu’elle subit. Vous pouvez pour cela vous rendre auprès des services de police ou de gendarmerie pour déposer plainte. Par ailleurs, vous pouvez aussi recevoir l’aide de professionnels qui pourront vous écouter et vous aider.
Il existe des organismes adaptés et indépendants de l’Eglise Catholique. Il existe aussi des cellules d’écoute au sein des diocèses et, dans certains pays, des organismes qui agissent au nom de l’Eglise mais qui bénéficient d’une totale indépendance (vous trouverez ci-dessous quelques adresses utiles en France).
Si vous le souhaitez, vous pouvez contacter la Commission de Prévention et de Lutte contre les Abus de la Communauté de l’Emmanuel. Pour cela, merci de prendre contact par mail : ecoutevictime@emmanuelco.org. Votre mail sera lu par un de ses membres qui entrera en contact avec vous pour fixer les modalités d’une écoute. Soyez assurés de notre plein soutien dans votre démarche.
Si vous souhaitez une information ou avez une interrogation, vous pouvez contacter la Commission de Prévention et de Lutte contre les Abus : cpla@emmanuelco.org
Voici quelques organismes indépendants de l’Eglise Catholique :
Vous pouvez également contacter une instance de l’Eglise Catholique :
Chemin de Reconnaissance et de Réparation :
La CPLA est la Commission de Prévention et de Lutte contre les Abus au sein de la communauté de l’Emmanuel.
Comme il est mentionné dans les statuts de la Communauté de l’Emmanuel depuis juillet 2023, « La Communauté de l’Emmanuel comprend une commission interne, chargée de prévenir et d’examiner les divers abus portant atteinte à la conscience, la dignité, l’intégrité physique ou psychique des personnes qui pourraient être commis dans le cadre des missions de la Communauté ou par l’un de ses membres. » (Article 61)
La CPLA a particulièrement en charge de :
Il ne faut pas confondre la CPLA avec une Instance Indépendante de reconnaissance et réparation telle que l’INIR (voir la question : A quelle instance de reconnaissance et réparation la communauté adhère-t-elle ?)
Elle a été voulue et créée en 2018 sous l’impulsion du Modérateur Général et du Conseil International de la Communauté de l’Emmanuel pour coordonner les actions de lutte et de prévention contre les abus sexuels, de pouvoir et de conscience, au sein de Communauté de l’Emmanuel. Le dicastère Laïcs, Famille et Vie, dont dépend la Communauté de l’Emmanuel, a immédiatement encouragé cette initiative et l’a accompagnée. Les violences sexuelles, les abus de conscience et de pouvoir, ont été et sont encore trop nombreux au sein de l’Eglise pour ne pas y accorder un engagement, une énergie et une détermination à la mesure des enjeux.
Une commission interne permet d’ouvrir une possibilité supplémentaire aux victimes pour libérer la parole. Il est difficile et douloureux pour une personne victime de parler de ce qu’elle a vécu. Certaines personnes veulent parler à des instances externes, d’autres préfèrent parler à une instance interne à la communauté. Plus les plaignants auront de points d’entrée possibles pour être écoutés, plus la libération de la parole sera facilitée et plus la lutte contre les abus sera efficace. Sur notre site internet, nous proposons d’abord les instances externes, puis nous mentionnons la possibilité d’être écoutés par la CPLA pour ceux qui le souhaitent.
Par ailleurs, l’intérêt d’une commission interne est aussi de pouvoir agir de manière pertinente au sein de la communauté pour préconiser des évolutions possibles.
Une équipe dédiée se révèle donc indispensable pour mettre en place un dispositif de prévention et de lutte solide et coordonner l’ensemble des actions au sein de la communauté.
Par ailleurs, la CPLA travaille en lien avec les autres instances civiles ou d’Eglise pour bénéficier de leur regard et de leur expertise (Instances civiles : avocat conseil spécialisé, CRIAVS et autres professionnels spécialisés, Gendarmerie, CRIP… – Instances d’Eglise : Dicastère Laïcs, Familles et Vie, Conférence des évêques de France, Cellules d’écoute diocésaines, Promesses d’Eglise…). Elle soumet chaque année un bilan d’activité détaillé au Dicastère Laïcs, Famille et Vie.
La CPLA est auditée par un organisme externe tous les 5 ans au plus. Le dernier audit a eu lieu en 2023.
Depuis le 11/07/2023, la mention de l’existence de cette commission de prévention et de lutte contre les abus a été intégrée dans les statuts canoniques de la Communauté de l’Emmanuel afin de garantir la pérennité de l’engagement de la Communauté dans la lutte et la prévention contre les abus.
Le président de la CPLA est François Content, nommé par le Modérateur Général de la communauté, avec l’accord du Conseil International de la Communauté.
Les autres membres, nommés par le président de la CPLA, sont :
▪ Olivier de Chassey (vice-président)
▪ Michèle Menut (psychologue)
▪ Benoît Laplaize (international)
▪ Christophe Liony (prêtre et médecin)
▪ Cécile Robert (professeur des écoles)
▪ Agnès de Sèze (assistante de direction)
▪ Marie-Aimée Plenet (infirmière)
▪ Thierry de la Villejégu (cadre dirigeant)
▪ Delphine Blot (membre externe, juge)
▪ Walter Albardier (membre externe, psychiatre)
Parmi ces membres, tous les états de vie sont représentés : prêtre, laïc et laïc consacré dans le célibat.
La CPLA recherche 2 membres externes supplémentaires : un prêtre canoniste et un psychologue.
Lorsqu’il s’agit d’une demande d’aide et de conseil, la CPLA s’engage à :
Lorsqu’il s’agit de l’écoute d’une personne plaignante, la CPLA s’engage à :
Les évêques de France ont mis en en place en 2021 une instance de réparation pour les personnes victimes mineures de prêtres diocésains (l’INIRR). Pour ses prêtres qui sont incardinés dans les diocèses, la Communauté de l’Emmanuel relève donc de cette instance dont elle soutient les actions en contribuant financièrement au fonds SELAM.
A ce jour, il n’existe pas de telle instance pour les personnes majeures victimes de prêtres diocésains. Un groupe de travail a été lancé par les évêques de France en novembre 2023 à propos des personnes victimes majeures. Comme nous l’avons fait pour l’INIRR, la Communauté de l’Emmanuel participera à ce qui sera mis en place à l’issue de ce travail par les évêques de France.
La Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) a monté de son côté une instance (la CRR : Commission Reconnaissance et Réparation) pour les victimes mineures et majeures de membres de congrégations religieuses et ou d’instituts menant la vie commune. La Communauté de l’Emmanuel n’étant pas une congrégation religieuse et ne menant pas la vie commune, elle n’a pas adhéré à la CRR.
Télécharger ci-contre nos règles et procédures
pour garantir la protection
des mineurs et personnes vulnérables
(mise à jour septembre 2022)
Vos coordonnées ne seront transmises à aucun tiers. Vous pouvez vous désabonner à tout moment en bas de chaque email (lire la politique de confidentialité).