Voilà une messe à la fois fort festive et très participative. A l’exception de l’Agnus Dei (en Sol mineur et sur du 4/4), l’ensemble de l’ordinaire est sur
du 6/8, en Sol majeur (avec quelques changements en Sol mineur). Sa stature, ainsi que son aspect légèrement dansant, en font une Messe qui
s’apprête bien à de grandes célébrations. C’est pourquoi nous la proposons spécifiquement pour le sommet de l’année liturgique, à savoir : la
grande solennité de Pâques et tout le temps pascal, qui se fête ‘comme un grand dimanche’ (Calendrier romain, Normes pour l’année liturgique nr.
22). Pour bien marquer cet aspect festif au niveau sonore – une fête qui perdure au cours de toute la cinquantaine pascale -, cet ordinaire pourra
être chanté tous les jours (solennités, dimanches et féries), mais avec plus d’ampleur musicale (instruments) aux solennités et dimanches. Si, en ces
jours de dimanche, à la place de l’acte pénitentiel, on ne préfère pas le rite de l’aspersion avec son chant propre du Vidi aquam (J’ai vu des fleuves
d’eau vive), fortement conseillé pour les dimanches de ce temps liturgique à caractère hautement ‘baptismal’, on prendra simplement le Kyrie, où
les invocations peuvent être précédées par des tropes (‘Seigneur Jésus, envoyé pour guérir…’).

(CLM 296 ; IEV 862)