témoignages

sur Cyprien & Daphrose

Et les enfants morts avec eux

Fidele_Francoise

Joie d'accueillir un enfant après 6 ans de mariage

Fidèle et Françoise

Françoise : Nous répondons au nom de Fidèle et Françoise, nous sommes mariés depuis le 22/11/2014. Nous habitons à Muyinga, au Burundi. Nous avons un seul enfant, une fille qui s’appelle Marie Raziella NGABIREYIMANA (Don de Dieu)

Fidèle : Cet enfant est né après 6 ans et 2 mois de mariage. C’était le 22/1/2021.

Françoise : Notre témoignage porte justement sur la vie vécue au cours de l’attente de cet enfant.

Après notre mariage, comme tous les époux, nous nous attendions à un enfant. Un an, deux ans, trois ans et jusqu’à 6 ans sont passés sans avoir d’enfant. Dans un premier temps, c’était un combat de chaque mois. Heureusement, dans notre communauté ecclésiale de base nous recevions beaucoup d’encouragements, de manifestations de compassion de la part de nos frères et sœurs qui priaient pour nous. Nous nous sentions portés.

Fidèle: Fin 2015, étant impatients, nous avons consulté un gynécologue pensant que probablement nous avions un problème particulier. Pour nous tous, les examens ont révélé qu’il n’y avait rien d’anormal.

En 2017, Françoise a consulté un autre gynécologue qui lui a demandé de faire d’autres examens spécialisés pour voir l’état de l’utérus, et aussi d’autres examens pour actualiser le bilan hormonal.

Comme résultat, il y a eu suspicion de synéchie utérine. Elle a été transférée chez un autre gynécologue au Rwanda pour subir une opération. Arrivée chez lui, il lui a posé quelques questions en rapport avec le cycle menstruel et a conclu que le problème posé n’était pas, probablement, lié à cela, pour signifier que cette infertilité n’est pas liée à une synéchie.

Françoise : Quand il a fallu rentrer, il nous a dit une parole qui m’a touchée au cœur et m’a aidée à garder confiance au Seigneur : « Je vous conseille de ne pas courir derrière les médecins, ici et là. Attendez. Le jour où Dieu le voudra, il vous fera don d’un enfant. »

Fidèle : De 2018-2019, nous n’avons consulté aucun médecin. Nous avons décidé de faire confiance au Seigneur, de cultiver davantage l’amour l’un pour l’autre et de méditer sur une autre forme de fécondité, la fécondité spirituelle.

Françoise : Début 2020, j’ai eu un ami proche de moi sur mon lieu de travail qui m’a proposé un autre médecin. J’ai eu envie d’y aller étant donné que sa femme l’avait consulté et que le problème avait été résolu.

Fidèle : Françoise m’a partagé sa préoccupation et je lui ai dit que nous allions y réfléchir. Par après, j’ai commencé à m’informer sur comment aller trouver un médecin de haut niveau en dehors du pays, me demander si la fécondité in vitro était acceptée par l’Église Catholique.

D’un coup, alors que j’étais plongé dans ces pensées, sans les avoir partagées à mon épouse, je me suis rappelé que nous nous étions dit : « Ayons confiance en Dieu, peut-être que cette fécondité à laquelle nous pensons, Dieu la pense dans un autre axe. » Quelques jours après, Françoise m’a proposé une façon de prier.

Françoise : Lui était en en train de penser à cela, et moi comme j’aimais aller à You Tube, suivant beaucoup les enseignements sur la vie de Cyprien et Daphrose Rugamba et je lisais les témoignages. Je pensais à Daphrose et comprenais que je devais me confier à elle dans ma vie de couple. J’entendais ses qualités et je les appréciais : être une femme de prière, sa patience dans les problèmes divers qu’elle a rencontrés dans sa vie conjugale. J’ai lu également sur le site internet de la communauté de l’Emmanuel les témoignages des gens qui sont passés par Cyprien et Daphrose Rugamba pour obtenir de Dieu le don de donner vie à des enfants.

C’est ainsi que j’ai commencé une neuvaine, prière de demande d’un don d’un enfant par l’intercession des serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba. Au mois de mars, j’ai proposé à mon époux de s’associer à moi pour prier ensemble toujours en passant par ces serviteurs de Dieu pour demander un don d’enfant.

Puis, après fin avril 2020, j’ai attrapé la malaria. Je suis allée me faire soigner, on m’a prescrit des médicaments.

Alors, comme nous avions fait la prière un peu avant et que j’avais une espérance en moi d’avoir été exaucée, j’ai lu la notice des médicaments et j’ai réalisé que c’était contre indiqué pour une personne en état de grossesse et mon mari a rapporté les médicaments en pharmacie. Puis, j’ai pris d’autres médicaments qui n’étaient pas contre indiqués, mais je restais malade. Par après, comme ça devenait grave, on m’a prescrit la quinine et j’ai accepté de la prendre. Mon état de santé a continué à être inquiétant. Je suis retournée consulter le médecin. Il m’a proposé de faire un test de grossesse. A notre grande surprise, le résultat a été positif.

Fidèle : Le médecin a ajouté qu’il faut passer un autre test de confirmation après deux semaines. Et elle est allée le passer dans un autre hôpital et le résultat a été encore positif.

Françoise : Le 2/7/2020, j’ai fait la première échographie, on a trouvé un utérus contenant un embryon de 8 semaines de gestation. Nous avons vécu dans la joie, en attendant ce don.

Le 22/1/2021 aux environs de 11h, à l’hôpital Roi Khaled, à Bujumbura, nous avons mis au monde cette enfant longtemps attendue, à laquelle nous avons donné le nom de Ngabireyimana (Don de Dieu) Marie Raziella (Secret de Dieu). A travers ce prénom, Raziella, nous avons voulu expliquer aux gens que ce qui concerne la fécondité, ce n’est pas question du savoir humain, ce n’est pas non plus dû à l’adoration des idoles, car les Barundi priaient autrefois Kiranga et croyaient que ce dernier donnait des enfants, des vaches, etc… Nous avons voulu faire connaître aux gens que la fécondité est le secret de Dieu.

Fidèle : Notre mariage a eu lieu le 22/11/2014, notre fille est née le 22/1/2021, elle a été baptisée le 22/5/2021. La messe de son baptême était une messe d’action de grâce, célébrant ce que Dieu avait fait. Beaucoup de gens sont venus participer à cette messe, se sont venus s’associer à nous pour rendre grâce à Dieu.

Elle s’appelle aussi Marie, car la Vierge Marie a une place importante dans notre vie de couple depuis notre mariage et nous souhaitons que notre enfant grandisse en sachant la valeur que nous accordons à la Mère de Dieu.

Les Serviteurs de Dieu auxquels nous nous sommes confiés ont une grande part dans l’obtention de cette grâce, car la fécondation a eu lieu juste après la neuvaine. Nous affirmons à 100% que c’est grâce à leur intercession que nous la devons. D’abord, un médecin nous a interpelés à rester tranquilles, à attendre le jour du Seigneur. Ensuite, nous avons passé à un temps de repos par rapport aux consultations médicales, un temps de méditation sur la fécondité spirituelle et de s’exercer à la vivre en pratique. Puis, quand l’idée est survenue de chercher encore un autre médecin, l’Esprit Saint nous a inspirés de prier davantage et nous nous sommes confiés à ces serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba.

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Janvier et Eugénie

"Nous avons pu terminer les travaux de construction"

Janvier et Eugénie

J : Je m’appelle Nsengimana Janvier

E : Je m‘appelle Mukarukundo Eugénie

J : Nous sommes mariés depuis 10 ans,

E : Nous sommes parents de trois enfants

J : Nous vivons dans la Paroisse Masaka, Archidiocèse de Kigali, au Rwanda.

E : Nous rendons grâce à Dieu pour les merveilles qu’il a faites pour nous par l’intercession de Cyprien et Daphrose Rugamba.

J : Au tout début de notre vie commune, comme plusieurs mariés, nous n’avions pas notre maison propre et nous nous demandions comment nous allions en avoir une. Nous aspirions à avoir un lieu que nous appellerions « chez nous », nous pensions que ce serait une source de joie.

E : Nous avons eu le désir de construire, nous avons commencé par chercher une parcelle, nous l’avons trouvée et l’avons achetée. Puis, nous avons fait le projet de construction.

J : A ce moment-là, je venais de trouver un emploi, après un long temps de chômage.

E : Mais, moi, j’étais sans emploi. La vie de chômage a fait que nous suspendions le projet de construction. Après, j’ai trouvé un emploi comme sous contrat. Nous avons repris l’idée de construire.

 J : Pour construire, nous devions emprunter de l’argent à notre banque. Comme nous avions une parcelle, nous étions convaincus que ça allait bien se passer, qu’il n’y aurait aucun obstacle.

E : Nous avons approché notre banque, nous lui avons demandé de l’argent pour la construction, elle a accepté, elle nous a donné une partie des fonds et nous avons commencé les travaux de construction.

J : Arrivés au milieu des travaux, nous sommes retournés à la banque demander l’argent restant. La banque a déclaré qu’elle avait fait une erreur en nous donnant un montant supérieur auquel nous n’avions pas droit. Elle a dû se tromper en faisant les calculs au moment de nous donner la première tranche. Elle a découvert cette erreur, alors qu’elle avait déjà déboursé la première tranche des fonds. Les travaux se sont donc arrêtés durant trois ans. Nous n’avons pas pu terminer la construction de la maison et y déménager.

E : Chaque fois, nous nous demandions ce que nous pourrions faire et nous n’avions aucune idée. Quand nous demandions à la banque, elle nous disait : « Cherchez de l’argent ailleurs, faites tels travaux sur la maison, puis nous vous donnerons le reste après. » Cela était impossible, d’autant plus qu’entretemps, mon contrat de travail avait été résilié.

J : L’an passé, 2023, nous avons reçu des enseignements sur la vie de Cyprien et Daphrose Rugamba et nous avons été exhortés à recourir à leur intercession.

E : Nous sommes revenus sur notre projet qui n’avait pas avancé. Nous avons décidé de retourner à la banque demander que nous rencontrions le manager, car les techniciens en bas refusaient de nous accueillir chaque fois.

Avant de faire cette démarche, nous avons commencé une neuvaine demandant le renfort des Serviteurs de Dieu, leur présentant le problème que nous avions rencontré et dont nous ne savions pas la cause.

 J : Nous avons commencé la neuvaine. Au troisième jour, je suis allé à la banque, cherchant à rencontrer les responsables au haut niveau. Nous étions décidés à rencontrer tous ceux qui pouvaient résoudre notre problème et en cas de besoin, soumettre notre problème à la Banque Nationale du Rwanda.

J’ai pu rencontrer le Directeur de la banque, je lui ai expliqué le problème. Il a été très compréhensif et a donné la ligne à suivre pour que tout soit débloqué. Ce jour-là, je suis rentré avec la promesse que l’argent allait nous être donné.

E : Nous avons loué le Seigneur, lui rendant grâce, en passant par Cyprien et Daphrose Rugamba.

J : La banque nous a prêté l’argent et nous avons continué les travaux de construction. Nous avons pu déménager. Nous habitons dans notre maison. Nous rendons grâce à Dieu pour le bien qu’il a fait pour nous, grâce à l’intercession des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba.



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Solange_UWIMANA

" j’ai recouru à Daphrose quand je voyais que je n’en pouvais plus."

Solange

Je m’appelle Solange UWIMANA, je suis mariée et mère de trois enfants. J’habite à Rusheshe, secteur de Masaka, à Kigali. Je suis enseignante. Je vais vous partager deux témoignages des grâces reçues par l’intercession des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba.

1. Au mois de septembre 2020, ma famille et moi avons déménagé pour habiter là où nous sommes aujourd’hui. Nous y avons trouvé une famille voisine dont l’homme et la femme étaient en conflit et se battaient de manière exagérée.

Je me suis mise à prier pour eux, mais comme la situation ne s’améliorait pas, un jour, alors qu’ils se battaient, je suis allée à leur secours. L’homme a laissé sa femme et a voulu me lancer la chaise qu’il allait lancer sur sa femme. Sa femme a pu courir et lui échapper, l’homme a couru derrière elle et moi, j’en ai profité pour lui échapper. J’avais une grossesse qui était presque à terme. J’ai décidé, depuis ce jour-là, de faire une neuvaine pour demander la paix dans cette famille par l’intercession des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba. Suite à ces bagarres, la femme avait quitté son foyer, disant qu’elle n’y reviendrait plus. J’ai continué à lui prodiguer des conseils, tout en continuant à prier. Le jour où j’ai fini la neuvaine, elle a accepté de retourner dans son foyer et depuis ce jour-là, je n’y ai plus vu ni entendu des querelles ni des bagarres. Depuis que j’ai fini de prier pour eux, le 20/11/2021, jusqu’à aujourd’hui, ils ne se sont plus battus. Le 8 janvier 2022, ils sont allés faire une cérémonie de demande de pardon à la famille de la femme, car ils vivaient ensemble illégalement et sans l’accord des familles. Le 5 janvier 2023, ils ont fait le mariage civil. Il reste le mariage religieux et j’ai aussi l’espoir que ça aura lieu sans tarder.

2. Un autre témoignage : j’avais une employée domestique avec laquelle nous avons vécu quand j’étais jeune mariée et quand j’ai donné naissance à notre aîné, elle m’a aidée à m’occuper de lui. Quand j’ai été enceinte du deuxième enfant, à l’approche de l’accouchement, elle est partie. J’ai cherché une autre, puis une autre, mais cela ne fonctionnait pas. J’ai été enceinte pour la troisième fois sans délai. Je sentais que j’allais perdre la tête. À ce moment-là, je me suis rappelée que Daphrose a mis au monde plus d’enfants que ceux que j’avais. J’ai dit à mon chéri de m’aider à faire une neuvaine pour demander une employée domestique qui m’aide à élever nos enfants, car je voyais que Dieu me manifestait sa confiance en me donnant d’enfanter comme Daphrose l’avait fait. Nous avons commencé la neuvaine, mais je me disais que si le Seigneur ne me la donnait pas, j’allais démissionner de mon travail et m’occuper exclusivement de l’éducation de nos enfants. Mais après avoir fini la neuvaine, nous avons trouvé une bonne employée qui nous a aidés à l’éducation de ces trois enfants. Avec elle, il n’y avait aucun problème, à tel point que je n’avais pas peur, parfois, d’aller faire l’adoration de nuit, confiante que nous étions ensemble.

Elle est venue quand le deuxième enfant avait 6 mois et aujourd’hui, il a 2 ans et 6 mois, le troisième a un an et 6 mois et l’aîné a 3 ans et 9 mois. Le fait que cette employée passe la journée avec tous ces enfants et qu’ils ne rencontrent aucun problème, je le dois à Daphrose à laquelle j’ai recouru quand je voyais que je n’en pouvais plus.

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La conversion de mon frère

Abbé Kizito

Je m’appelle A. Kizito RUTEBUKA, Prêtre diocésain de Kibungo au Rwanda.

Je suis l’aîné d’une famille de 7 enfants. Mon père est mort durant le génocide perpétré contre les Tutsi et j’ai pris la responsabilité de la famille. Après mes études secondaires au Petit Séminaire, j’ai dû arrêter la poursuite de mon cheminement au Grand Séminaire pour travailler, gagner de l’argent et aider mes sœurs et mon unique frère à étudier comme mon père m’avait aussi supporté dans mes études. Après 4 ans, j’ai continué les études au grand Séminaire et je suis devenu prêtre en 2009.

Parmi les enfants de la famille, il y avait mon petit frère Stefano, qui rendait la vie difficile à la famille, il avait une vie morale dégradante, vivait une délinquance juvénile. Il s’est empêtré dans l’alcoolisme, prisonnier d’un groupe de faux amis. Ça faisait beaucoup de peine à notre mère et c’était elle seule qui essayait de l’amener à la raison. J’aidais ma mère à le redresser, en tant qu’aîné et prêtre, mais ça n’allait pas du tout.

Ma mère est décédée en Septembre 2020 me laissant seul avec cette responsabilité. La situation s’empirait de jour en jour. Mon frère était devenu la risée de l’entourage. Il ne pouvait pas garder un appareil de téléphone longtemps. Il était impossible de l’atteindre. J’ai décidé de le laisser tranquille et de lui répondre si lui m’appelait. Il vivait avec la sœur cadette dans la maison familiale.

En dates du 12 au 18 Février 2023, j’ai participé à la retraite du premier groupe des prêtres de Kibungo à Nyarushishi/Gikongoro, ceux-ci accompagnés par quelques membres de la Communauté de l’Emmanuel qui nous donnaient quelques témoignages sur la vie des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Ils nous ont aussi parlé de leur procès de béatification. Ils nous ont invités à faire recours à eux pour qu’ils intercèdent pour nous et pour tous ceux que nous portons à cœur. Comme le lieu de la retraite n’était pas loin du Sanctuaire Marial de Kibeho, le mercredi 15 février 2023, nous y sommes allés en pèlerinage, à pied, en petits groupes de prière du chapelet. J’ai confié l’intention pour la conversion de mon frère Stefano aux membres de mon groupe.

Le lendemain, Jeudi 16 matin, j’ai eu une motion intérieure qui insistait que je recoure à l’intercession des Rugamba. De tout cœur, j’ai appelé leur intervention dans le cas de mon frère pour qui je voulais la libération de l’alcool, la conversion, la stabilité dans la vie. Depuis ce jour-là, je n’ai pas lâché les Rugamba. Je leur parlais de mon frère chaque jour et parfois, plusieurs fois par jour. Les résultats n’ont pas tardé à se manifester.

Le 20 avril 2023, Stefano et notre sœur Lucie sont venus me voir au Petit Séminaire de Zaza où je résidais. Lucie est entrée pour m’annoncer que mon frère voulait me voir et me demandait de lui pardonner et de l’accueillir. Je lui ai dit que je n’avais jamais refusé de l’accueillir, que c’était lui qui s’était caché. Je lui ai dit que j’étais prêt à lui pardonner. Stefano est entré, il semblait gêné devant moi, mais j’ai essayé de le mettre à l’aise. Il m’a demandé pardon pour m’avoir fait souffrir et m’a dit qu’il voulait quitter cette vie-là. Il m’a confié que depuis le mois de mars, il y avait comme une force intérieure qui l’invitait à se repentir et à se convertir. Il disait que c’était répétitif. J’ai parcouru la Bible en lui montrant comment Dieu avait appelé diverses personnes (Noé, Abraham, Moise, David, Saul devenu St Paul…), leur avait donné une mission dans son plan du salut. J’ai terminé en lui disant que Dieu avait aussi un plan sur lui, qu’il l’appelait et voulait lui donner une mission. Il semblait touché.

Il est revenu me voir le 30 juin 2023 au jour qui correspondait à son anniversaire de 40 ans de naissance et m’a annoncé qu’il voulait que la fête de Noël 2023 le trouve marié. J’étais étonné, car je trouvais le délai très court pour qu’il ait trouvé une fiancée et qu’eux deux aient appris à se connaître afin de décider de vivre ensemble. Mais, j’étais en même temps heureux de ce désir. Il m’a directement tranquillisé, me révélant qu’il y avait une fille du nom de Thereza avec qui il cheminait vers le mariage depuis un certain temps. Quand mon frère lui avait exprimé son désir de l’épouser, Thereza avait imposé à mon frère Stefano la condition pour le mariage qu’il abandonne l’alcool. J’étais heureux de cette nouvelle et je me suis engagé à le soutenir comme il le demandait. Pendant cet entretien miraculeux plein d’étonnement, je disais dans mon cœur à Cyprien et Daphrose : « Vous entendez. Ne le lâchez pas et profitez de cette décision pour aller avec lui plus loin. » Il avait vraiment changé, la tenue vestimentaire était correcte, alors qu’avant c’était très bizarre et honteux.

Il voulait se marier civilement en juillet 2023, mais je lui ai proposé de le faire plus tard et de commencer, plutôt, une préparation au mariage à la paroisse. Je lui ai demandé de faire aussi un cheminement pour recommençant dans l’Église car, même si mon frère Stefano continuait à fréquenter la Messe, il ne se comportait pas vraiment en chrétien exemplaire et il était nécessaire, même sans que ce soit formalisé, qu’il suive une catéchèse de recommençant pour qu’il prenne au sérieux cette nouvelle étape.

En juillet 2023, Stefano est allé exprimer aux parents de Thereza le souhait qu’il avait d’épouser leur fille et ceux-ci ont dit qu’il n’y avait pas de problèmes, qu’ils le connaissaient bien et qu’il était considéré comme fils de la famille.

De notre côté, les proches parents, les amis de la famille ayant appris la nouvelle de ce projet étaient aux anges et ils étaient impressionnés de voir ce garçon qu’ils jugeaient avant comme un vaurien prendre un chemin nouveau, un chemin de vie. Ils étaient tous engagés à le soutenir.

Mon frère m’avait demandé de lui trouver la dot, j’ai accepté et le jour venu, il y a eu la cérémonie officielle de demande en mariage et de remise de dot.

Le 28 septembre 2023, il y a eu mariage civil au bureau du Secteur Kirehe. Pour le mariage religieux, je lui avais dit que nous allions faire quelque chose de modeste sans inviter plusieurs personnes, il était d’accord. Mais, la nouvelle de son mariage s’est répandue comme de la poudre. Tous ceux qui l’apprenaient étaient heureux qu’il soit devenu un homme stable, responsable et ont apporté les soutiens de tous genres et sont venus nombreux au mariage religieux qui a eu lieu le 21 octobre 2023 à la Paroisse Kirehe. Nous avons vécu tout cela avec les Serviteurs de Dieu et sommes convaincus que nous restons toujours sous leur assistance.

Un autre miracle notoire: mon frère n’avait pas d’emploi fixe, malgré qu’il avait fait des études. Je me demandais comment il allait parvenir à faire vivre sa famille. Je me disais que ça risquait de le décourager et même le traumatiser. J’en ai parlé encore à Cyprien et Daphrose Rugamba. Le lendemain du mariage, cest-à-dire le Dimanche 22 octobre soir, un ami de longue date de mon papa est venu me voir et m’a dit que comme il n’avait pas pu participer à la fête de mariage, il voulait rendre visite à la nouvelle famille de mon frère Stefano et sa femme Thereza. Il m’a demandé de l’accompagner. Ce que j’ai accepté de bon cœur et je l’ai accompagné dans la soirée. Pendant la conversation, le providentiel visiteur qui était aussi un entrepreneur, après avoir su que mon frère était chômeur lui a proposé un emploi dans son entreprise avec un poste qui correspondait à sa qualification de technicien-menuisier. A présent, la famille de Stefano et Thereza est à l’aise avec l’assurance maladie RAMA, alors qu’on ne rêvait même pas de ça. Je reste toujours émerveillé de l’œuvre du Seigneur dans la vie de mon frère et de sa famille, par l’intercession de Cyprien et Daphrose Rugamba.

Fait miraculeux toujours pour moi: mon frère Stefano et sa famille ont dû déménager loin du groupe qui l’entraînait dans les mauvaises habitudes. Il fait sérieusement son travail. Grand merci à Dieu pour leur Fils Fidèle MUTANGANA. Aujourd’hui, quand il finit le travail, il rentre rapidement à la maison et son plus grand bonheur est de retrouver son fils Fidèle et de jouer avec lui.

Je remercie les Serviteurs de Dieu de leur intercession. Aujourd’hui, encore, je fais recours à eux leur confiant ce foyer afin qu’il persévère dans l’amour, et porte beaucoup de fruits pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Sainte Marie, Notre Dame de Kibeho et Reine des Saints, prie pour nous.

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Angelique_Mukambuguje

Pour un couple qui tardait à attendre un enfant

Angélique

Je m’appelle Angélique Mukambuguje. J’habite à Kigali, au Rwanda.

Je voudrais vous partager un des fruits de la relation que j’ai avec les Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux.

Ma fille s’est mariée le 9 septembre 2017. Elle et son mari voulaient avoir des enfants sans tarder. Mais, la grossesse n’arrivait pas, et cela nous préoccupait tous. En 2021, durant le premier pèlerinage que j’ai effectué à la maison des Serviteurs de Dieu, nous avons prié à leur tombe. J’ai sollicité leur intercession pour que Dieu donne des enfants au couple de ma fille qui venait de passer près de quatre ans de mariage. Dieu a répondu à nos prières car ils ont pu mettre au monde un enfant l’année suivante, le 17 mai 2022, presque cinq ans après leur mariage. Nous avons remercié Dieu et les Serviteurs de Dieu qui ont intercédé pour nous.

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Pélagie

"Mon commerce a prospéré"

Pélagie

Je m’appelle Pélagie Uwingabire, j’habite Gicumbi, au Nord du Rwanda, je suis mariée et mère de famille.

Je souhaite vous donner le témoignage de ce que Dieu a fait pour moi par l’intercession des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux.

J’ai commencé un commerce en 2019, puis, suite à l’arrivée de l’épidémie du COVID 19, ça a mal fonctionné et je n’ai pas pu faire des progrès. J’avais commencé par un investissement très faible. Je voulais, en fait, ne pas rester à la maison, car ça faisait un long temps que j’étais sans emploi. Je suis restée à la maison durant 8 ans, presque 9 ans. J’ai donc commencé ce business qui consistait en la location des vêtements pour le mariage : les tenues traditionnelles féminines, des vestes, des robes de mariées, mais de très basse qualité. J’avais, cependant, d’autres produits à côté, car la location des vêtements était périodique à tel point que sans le complément d’autres articles, même le paiement de la location de la boutique allait être impossible. Malgré que j’avais ajouté d’autres marchandises, ça n’allait pas du tout, le niveau était très bas. Nous sommes passés de confinement en confinement et en dehors du confinement, suite à l’épidémie du COVID 19, les cérémonies de mariage ont diminué et quand il y en avait, le nombre de gens admis à participer aux fêtes de mariage avait sensiblement été réduit. La location des vêtements était au point mort. Entretemps, mon investissement s’est épuisé.

Par après, j’ai eu la chance durant l’année 2022, de participer, avec mon mari, à un Cycle Amour et Vérité, une série d’enseignements pour couples donnés durant trois mois, en raison d’un week-end par mois par la Communauté de l’Emmanuel. C’était en mai, juin, juillet. Au moment de la clôture du cycle, en juillet, nous avons eu la chance inouïe d’aller en pèlerinage au domicile des Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba. Là-bas, on nous a parlé de l’histoire de ces aînés dans la foi, on nous a dit comment ils vivaient dans leur maison, on nous a montré les chambres de cette maison et la fonction de chacune à leur époque, on nous a emmenés à la tombe où reposent les corps des Serviteurs de Dieu.

A leur tombe, j’ai demandé aux Rugamba, d’intercéder pour moi auprès de Dieu, afin qu’il m’ouvre le chemin pour que je puisse étendre mon business. Les clients des vêtements que j’avais venaient chercher des vestes à la mode, alors que j’avais des vestes anciennes qu’on ne mettait plus ; les tenues traditionnelles pour femmes aussi étaient démodées ; la plupart des tenues, je les avais achetées par occasion.

Peu après le pèlerinage, ce même mois de juillet, j’ai eu la chance de participer à une formation organisée par l’Organisation Dot Rwanda en collaboration avec Imbuto Foundation et une autre. Dot Rwanda, normalement, forme les jeunes. Je dirais que Dieu a fait un miracle de faire que je me retrouve dans ce groupe, alors que j’avais l’âge supérieur à celui qui était visé. Nous avons été formés durant deux mois, depuis le mois de juillet, en raison d’un jour par semaine, le jeudi. La formation est arrivée à sa fin.

Pour la clôture, il a été organisé une sorte de compétition. Je me suis retrouvée parmi les 5 gagnants. C’est alors qu’on s’est aperçu que je n’avais pas l’âge requis. Il a fallu toute l’habileté de ma formatrice pour obtenir que je reçoive le prix qui s’élevait à 500.000 frws. Je l’ai reçu en août 2022 et cela m’a permis d’investir dans mon commerce. Depuis lors, mon activité est florissante. J’ai compris que ce miracle que Dieu a fait pour moi, c’était grâce à la prière de demande que j’ai faite chez Rugamba. Merci Seigneur.



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Rose_Mukamunana

"J’ai vraiment vécu cette adoration de manière extraordinaire"

Rose

Je m’appelle Rose Mukamunana, j’habite Kigali au Rwanda.

Un soir, je suis allée dans la chapelle d’adoration perpétuelle au Centre de l’Emmanuel, pour mon service d’adoration. Je suis en effet engagée à faire des permanences d’adoration eucharistique dans cette chapelle. En y allant, je me sentais fatiguée, paresseuse, sans grand désir d’y aller. En entrant dans la chapelle, j’ai immédiatement dit à Jésus : « Jésus, moi, vraiment, je viens sans le vouloir, je viens en me tirant, je viens par force. » J’ai ajouté : « Mais, moi aussi, je te demande d’accueillir toutes les intentions que je porte. Accueille-les et trouve-leur des solutions. »

En route, j’avais rencontré des gens en grandes souffrances. Cela m’avait fait de la peine. En arrivant dans la chapelle, avant même que je m’assoie, je les ai offerts à Jésus et je lui ai offert ma peine. Je me suis assise et j’ai dit à Jésus : « Les heures que je dois passer ici, je les respecterai, je les ferai entièrement, en faveur de ces gens souffrants. » Dans mon cœur, m’est venue l’idée de dire la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Habituellement, j’avais la paresse de la dire, je ne m’y intéressais vraiment pas. Mais je me suis sentie comme poussée à la dire à ce moment-là. Je me suis demandé la raison de cette motion. Habituellement, je n’emporte pas la prière avec moi. Mais, en regardant dans mon sac, j’ai vu que j’avais la carte de la prière. J’ai commencé à la prier. Arrivée au deuxième paragraphe, j’ai lu : « Donne-nous, par leur intercession, d’avoir toujours comme eux, un cœur brûlant d’amour pour toi, un zèle incessant pour l’adoration, une compassion agissante pour tous ceux qui souffrent. » Aaaa! J’ai immédiatement compris que Jésus m’appelait à un amour plus grand pour lui et pour l’adoration que je voulais fuir. J’ai compris vraiment qu’il fallait que j’ai pour lui cet amour, pour que je l’adore, que j’aie cette compassion pour tous ceux qui souffrent et que je les lui apporte dans l’adoration. A partir de ce moment-là, la fatigue, le peu de volonté se sont évanouies et je me suis plongée dans la prière dans la douceur. J’ai vraiment vécu cette adoration de manière extraordinaire grâce à l’intercession des serviteurs de Dieu.

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Venuste_Niringiyimana_Assumpta Yankulije

"Accueillir la photo des serviteurs de Dieu dans notre maison a été source de beaucoup de grâces"

Venuste et Assumpte

Nous nous appelons Venuste Niringiyimana et Assumpta Yankulije. Nous sommes mariés et nous habitons Ruhango, au Rwanda.

Dans notre famille, nous avons eu la grâce d’accueillir les Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux, à travers leur photo qui faisait une tournée dans les familles de notre ville. Leur séjour dans la nôtre a été de 3 jours, du 7 au 10 mai 2024. Cet évènement a été source de beaucoup de grâces.

1. Durant leur séjour, nous avons commencé une neuvaine en disant la prière de demande de béatification des Serviteurs de Dieu. Nous avons prié pour un couple voisin qui venait de passer dix mois après le mariage sans que la femme ait conçu. Chaque mois, les conjoints espéraient que la femme concevrait, mais à la fin, les règles apparaissaient. Ils voyaient que les autres couples qui avaient fondé le foyer au même moment avaient déjà mis au monde, leur inquiétude devenait grande. Durant la neuvaine, nous avons demandé aux Serviteurs de Dieu d’intercéder pour eux afin que la femme conçoive. Au mois de Juin, ils sont allés voir un médecin qui leur a annoncé que la femme avait conçu. Nous y avons vu un miracle.  Maintenant, cela fait trois mois qu’elle porte un enfant en son sein. Nous rendons grâce à Dieu.

2. Durant cette période, notre enfant est tombé malade. Arrivé au quatrième jour de la neuvaine, il a été nécessaire qu’il soit hospitalisé. Il était dans un état critique. Pour lui perfuser les médicaments, on a dû le piquer trente fois, car on ne trouvait pas de la veine par laquelle devait passer le médicament et les médecins semblaient dépassés. Nous continuions à implorer le Seigneur, en communion avec les Serviteurs de Dieu. Ils ont fini par trouver une veine, de manière miraculeuse, même si ça a pris du temps. L’enfant a été soigné et se porte très bien actuellement. Nous rendons grâce à Dieu.

3. Il y a des voisins auxquels nous avons partagé ce témoignage, ils ont décidé de solliciter l’intercession des Serviteurs de Dieu pour leur enfant qui allait passer des examens nationaux de fin d’études primaires. Même s’il ne les a pas réussis, il a trouvé une place dans une école secondaire privée, de manière miraculeuse. Il a trouvé un bienfaiteur qui s’est engagé à payer ses études dans le privé. Il est actuellement à l’école et lui aussi loue le Seigneur.

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"Les médecins m'ont déclarée guérie"

Sœur Marie-Claire

Je suis sœur Marie-Claire Umutoni, d’origine rwandaise. Daphrose Mukansanga est ma marraine de baptême. Mes parents ont bien connu les Rugamba et ils ont même été témoins à leur procès de canonisation. Actuellement, je suis clarisse dans le monastère Sainte Claire de Borgo Maggiore à San Marino, en Italie.

Depuis 2011, j’ai de terribles problèmes de peau qui se manifestent par des taches sombres. Cela a commencé quand je vivais encore au Rwanda où j’ai été très souvent à l’hôpital pour consulter des dermatologues sans résultat.

 

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Il y avait tous les jours des nouvelles taches sur tout mon corps. J’ai arrêté de me regarder dans un miroir…

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On a traité la tache dans mon cou par une thérapie de rayons.

Je suis arrivée en 2015 au monastère de San Marino. Là, ma maladie s’est manifestée à nouveau. On croyait que c’était un champignon, et on m’a envoyée chez un spécialiste qui a réalisé des analyses. On a découvert en 2016 que j’étais atteinte d’un lymphome cutané à cellules T de type fongoïde muqueux en transformation qui est une forme de cancer de la peau.

J’ai vu différents spécialistes. On a commencé des cures, y compris avec des rayons et de la chimiothérapie.

Un jour, ma situation s’est tellement dégradée que j’ai dû être hospitalisée en urgence. Les médecins ont trouvé ma situation grave et ont conseillé à mes supérieures de prier pour ma guérison. Celles-ci ont demandé l’intercession de Cyprien et Daphrose Rugamba et leur famille. Leur prière a été exaucée et j’ai été guérie de cette crise infectieuse, ce qui m’a permis de faire la profession de mes premiers vœux et de commencer à me préparer pour un greffe de moelle osseuse.

 

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Sœur Marie-Claire lors de son hospitalisation.

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Sœur Marie-Claire aujourd’hui.

La période de préparation de la greffe a été très éprouvante. Je me suis tournée vers les serviteurs de Dieu Rugamba de toutes mes forces. Un jour, dans ma chambre stérile d’hôpital, j’étais remplie de craintes et je priais. Alors Daphrose Rugamba, ma marraine, est venue me visiter dans ma chambre. Elle me souriait… Elle était bien là alors que personne ne pouvait pénétrer dans cette chambre sauf le personnel soignant. Depuis ce moment-là, j’ai retrouvé l’espoir de faire des progrès et le courage d’affronter le combat qui m’attendait, rassurée que je n’étais pas seule.

Après 30 jours de chambre stérile, j’ai pu rentrer au couvent. Malheureusement, quatre mois plus tard, la maladie a recommencé. J’étais découragée. On m’a soumis à la thérapie « Total Skin » qui consiste à exposer tout le corps à la radiothérapie. On m’a donné aussi un autre médicament pour personnes atteintes d’un cancer. Cela a amélioré ma situation seulement pour un temps, puis la maladie a continué à évoluer.

Le 7 avril 2023, date anniversaire de la mort des serviteurs de Dieu, nous avons commencé une neuvaine pour ma guérison. La neuvaine étant finie le 15, j’en ai commencé une autre le 16 pour les remercier de ma guérison. À la fin de cette deuxième neuvaine, les médecins m’ont déclarée « guérie » ou plutôt « en rémission » comme on le dit en cas de cancer. Je joins à mon témoignage le dossier médical complet.

Je rends grâce à Dieu et je désire témoigner de ma reconnaissance aux serviteurs de Dieu Cyprien, Daphrose et les enfants morts avec eux pour leur magnifique intercession.

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Temoignage Rugamba Marie et etienne_carree

"De l'espérance d'enfant à la réanimation, ils nous ont accompagnés jusqu'au bout"

Marie et Etienne

Nous sommes Marie & Etienne et nous nous sommes mariés à l’automne 2018. Nous étions très heureux de notre mariage et venions de nous installer dans une nouvelle ville, avec un nouveau travail pour Etienne. Nous étions ravis de commencer notre vie de jeunes mariés dans une ville à explorer, avec de nouvelles personnes à rencontrer et avions le grand désir de fonder une famille rapidement.

Nous avons hélas rencontré des difficultés pour concevoir un petit enfant, cela a duré presque trois ans. C’était d’autant plus difficile que les naissances étaient nombreuses dans nos familles, chez nos amis ou encore dans notre paroisse où il y a beaucoup d’enfants. Nous nous sommes bien vite dit que nous ne pouvions vivre cette épreuve qu’avec Dieu, et qu’il nous fallait des intercesseurs : nous avons choisi Cyprien et Daphrose et tous leurs enfants !

Marie connaissait les Rugamba parce qu’elle a été membre de l’Emmanuel et les avait fait découvrir à Etienne, notamment via le film « J’entrerai au ciel en dansant ». Nous avons donc commencé assez vite après notre mariage à réciter la prière de demande de béatification avec comme intention notre vie de couple et notre désir d’avoir un petit bébé.

En parallèle de cela, nous les avons prié à la demande d’un couple d’amis qui traversait une période difficile et pour qui la prière aux Rugamba a été source de réconciliation. Cette expérience a fait grandir notre amitié avec les Rugamba et nous avons continué à les prier de façon régulière pour nous, particulièrement pour notre désir d’enfant.

Tout au long de ce parcours difficile Cyprien et Daphrose nous ont accompagnés comme des frère et sœur aînés. Nous ne sommes pas très patients tous les deux et avons eu beaucoup de mal à vivre cette épreuve, notamment parce qu’un grand sentiment d’injustice nous habitait. Les Rugamba nous ont aidés à avancer petit à petit, pas après pas, sans trop nous décourager et avec beaucoup de douceur. Ils nous ont soutenus dans des moments de désespérance et nous ont aidés à nous réjouir de victoires que nous avions dans les diverses étapes arides de ce chemin. Ce qui nous frappe le plus avec le recul, c’est que le Bon Dieu a toujours mis sur notre chemin les bonnes personnes, très compétentes, qui nous écoutaient en vérité et agissaient de façon toujours très ajustée. Il y a quelques années, Marie avait lu un numéro de « Il est vivant » sur Cyprien et Daphrose et avait été marquée en particulier par une parole de Cyprien : « Il faut avancer dans la confiance au Seigneur. Quand on roule la nuit, on ne voit pas tout le trajet que l’on va faire mais les phares éclairent progressivement une courte distance jusqu’au bout du voyage. Pour notre vie, c’est pareil : il faut vivre au jour le jour, sans s’inquiéter de ce qui est devant, vivant le présent avec la lumière que Dieu nous donne et avancer petit à petit. » Tout au long de cette épreuve inattendue et douloureuse, Marie s’est souvent rappelé de cette phrase.

Après presque trois années de prières régulières à Cyprien et Daphrose (presque exclusivement à leur intercession) et plusieurs pèlerinages à Rocamadour et Cotignac pour demander une aide pour avoir un enfant, nous nous sommes rendus à l’été 2021 à Notre Dame du Laus. C’est à cet endroit que nous avons eu la confirmation, par une Parole de Dieu, que nous allions avoir un enfant rapidement et c’est à cette période que Marie est tombée enceinte. La grossesse s’est bien déroulée jusqu’au 6ème mois où Marie a été touchée soudainement par une paralysie faciale. C’est une pathologie bénigne mais particulièrement déroutante : Marie avait une moitié de visage totalement figée et ne pouvait de ce fait plus lire (entre autres désagréments). C’est à ce moment que nous avons lu ensemble chaque soir (Etienne lisant à haute voix) le livre de Jean Luc sur Cyprien et Daphrose. La paralysie s’améliore très lentement mais nous continuons à avancer dans la confiance, tout tendus vers le but heureux de la naissance.

Au 8ème mois, Marie doit rester alitée pendant un mois car il y a un risque d’accouchement prématuré. Avec ces épreuves successives, Marie s’est davantage sentie rejointe par Cyprien du fait qu’il avait été souvent malade durant sa vie (ce que nous avons découvert dans le livre). Les Rugamba et leurs enfants ont été de vrais compagnons pour nous dans cette période particulièrement déroutante. Par la suite et à quelques semaines de l’accouchement seulement, nous avons appris qu’il ne nous serait pas possible d’accoucher dans le lieu que nous avions choisi à cause de plaquettes sanguines trop basses de Marie. C’était pour nous un vrai renoncement, après le parcours difficile que nous avions eu pour attendre ce bébé : nous souhaitions vraiment pouvoir accoucher dans un environnement aussi doux et familial que possible. Nous avons donc de nouveau dû faire confiance pour accepter un accouchement dans une nouvelle maternité, avec une équipe que nous ne connaissions pas et qui ne connaissait pas notre histoire.

Notre petit Pio est né le 4 mai et l’accouchement s’est bien passé. Il était en pleine forme. Nous lui avons donné les prénoms de Pio, Marie, Cyprien pour le mettre sous le patronage Saint Padre Pio et de Cyprien. Cependant, juste après l’accouchement, Marie a souffert en premier lieu d’une grave hémorragie du post-partum et a dû être transférée dans la nuit de l’accouchement vers un hôpital plus important pour stopper l’hémorragie. Les choses se sont rapidement dégradées et les examens ont montré qu’elle souffrait également d’un syndrome de HELLP (= forme gravidique de prééclampsie – nous avons appris cela plusieurs jours après car les médecins tâtonnaient pour le diagnostic final). Pour Marie, cela se traduisait par un arrêt complet des reins, une légère atteinte au cœur et au foie mais surtout par une tension très élevée difficilement maîtrisable.

Le lendemain de l’accouchement, toutes les opérations entreprises pour stopper l’hémorragie ont échoué jusqu’à une dernière opération chirurgicale qui, si elle n’avait pas fonctionnée, aurait conduit à l’ablation de l’utérus de Marie. Heureusement l’hémorragie a pu être stoppée, Marie a gardé son utérus ! Deux jours après l’accouchement, Etienne est venu à l’hôpital pour apporter quelques affaires à Marie qui était partie sans rien lors de son transfert. Même s’il n’a pas pu la voir, Etienne a choisi de lui apporter dès ce moment la prière à Cyprien et Daphrose, estimant que c’est ce qui était vraiment important pour Marie dans ce contexte. Marie n’a pu revoir Pio que 3 jours après la naissance dans un service de réanimation et a pu recevoir le sacrement des malades à ce moment-là, grâce à un l’un de nos amis prêtre.

Dès les premières complications de la nuit de l’accouchement, Etienne a demandé à nos familles et amis de prier pour Marie. Par la suite, cela s’est transformé en véritable chaîne de prière et nous avions fait le choix de demander à tous de prier par l’intercession de Cyprien et Daphrose (à l’aide de la petite prière de demande de Béatification). Etienne a ensuite mis en place un chapelet quotidien à notre domicile lyonnais où étaient les bienvenus tous ceux qui souhaitaient prier pour la rémission de Marie. Chaque jour, la prière à Cyprien et Daphrose y a été récitée après qu’Etienne aient pris le temps de les présenter et d’expliquer le choix de ces intercesseurs. D’autres personnes qui étaient à distance ont également interrogé Etienne sur Cyprien et Daphrose. De nombreuses messes ont été célébrées pour nous et nous avons vécu une expérience forte de communion fraternelle dans cette épreuve. Petite anecdote : alors qu’elle était en réanimation, c’est parce qu’elle a repéré la vierge de l’Emmanuel sur la prière de Cyprien et Daphrose qu’une aide-soignante a demandé à Marie si elle souhaitait recevoir la visite de l’aumônerie de l’hôpital. Grâce aux visites de l’aumônerie et à la Communion qu’Etienne s’arrangeait pour apporter à Marie, elle a pu communier presque chaque jour, en même temps qu’elle pouvait passer du temps avec Pio (15 minutes au maximum par jour en réanimation). Marie prenait le Saint Sacrement contre son cœur et Pio dans ses bras : c’était pour nous un vrai moment d’adoration. Nous nous sommes par ailleurs sentis véritablement épaulés par la prière de très nombreuses personnes, et nous le croyons, par l’intercession des Rugamba.

Au total, Marie aura passé 17 jours en réanimation durant lesquelles les atteintes au foie et au cœur se sont résorbées d’elles-mêmes et où sa tension a enfin pu être stabilisée. Elle a ensuite passé une quinzaine de jours dans un service de néphrologie et a finalement pu sortir de l’hôpital plus vite qu’envisagé initialement, après un dernier examen qui a montré, contrairement aux attentes des médecins, que ses reins pourraient récupérer en totalité et qu’elle sortirait de cette pathologie sans séquelles. Marie estime que ce qui a caractérisé son séjour à l’hôpital, c’est l’abandon qu’elle a vécu dans les soins avec le personnel soignant, dans le fait d’être totalement livrée dans son intimité et sa santé, tout en étant éloignée de Pio et d’Etienne. Cela a été pour elle un grand moment d’intercession et d’offrandes pour de multiples intentions de prières. Elle a pu vivre l’annonce des mauvaises nouvelles successives dans la paix (en particulier lors de la première semaine) mais aussi la nécessité de s’accrocher au Seigneur dans les moments d’angoisse qu’elle a traversé (dialyses, perfusions, régulation de la tension…). Un jour en néphrologie où Marie pleurait car elle ne savait pas quand elle allait enfin rentrer pour pouvoir s’occuper de Pio, une de ses amies lui a adressé la même phrase de Cyprien sur les « feux de la voiture » qui l’avait tant porté avant cela. Marie a vraiment compris qu’elle était appelée à vivre cette épreuve de cette façon-là, dans la confiance au Seigneur au jour le jour, même si cela était difficile. Etienne de son côté s’est senti soutenu dans cette épreuve et est resté étonnamment confiant et serein. Cela a aussi été un grand temps de disponibilité pour les autres, un appel à la douceur, pour Marie au téléphone ou avec le personnel soignant, pour Etienne avec Pio, nos parents, nos frères et sœurs et tous ceux qui sont venus prier chez nous.

Lors de la prière quotidienne du chapelet et de la récitation de la prière, Etienne faisait dire comme intention « Nous te confions aujourd’hui spécialement la guérison complète de Marie et sans séquelles ». D’après les derniers examens passés les reins de Marie sont parfaits selon les dires des médecins et tout est rentré dans l’ordre. Nous avons pu expérimenter de façon très forte la puissance de la prière et la communion des Saints. Nous n’avons pas reçu une ou deux grâces mais bien une succession de grâces, jour après jour, par l’intercession de Cyprien, Daphrose et les enfants. Cela irrigue notre vie aujourd’hui de savoir de quel amour Dieu nous aime et combien il veut notre bonheur. Oui, le Seigneur a fait alliance avec nous le jour de notre mariage, il est fidèle et il fait toutes choses nouvelles !

Un peu plus d’un mois après la sortie d’hôpital, nous sommes allés à un mariage d’amis et avons été touchés d’entendre les noms de Cyprien et Daphrose dans la litanie des Saints. Nous avons eu la confirmation par nos amis qu’ils l’avaient fait à notre intention mais aussi parce qu’ils étaient heureux d’avoir découvert les Rugamba.

Et nous avons encore eu un cadeau, car la sœur de Marie, qui est consacrée dans l’Emmanuel, s’est rendue au Rwanda cet été pour y visiter les sœurs consacrées. Elle a pu aller, à notre demande, sur la tombe de Cyprien et Daphrose et des enfants. Elle a pu les remercier pour Pio et pour la guérison de Marie et nous leur avons confié de nouvelles intentions de prières.

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Temoignage Rumgba Rene carre

Un couple dans la tempête

René

Mon frère et sa femme avaient entamé un processus de divorce. Ils avaient été au tribunal et venaient de faire deux visites préparatoires au procès. Durant ces visites, ils recevaient des causeries et on leur demandait si vraiment, ils avaient réfléchi à ce qu’ils voulaient faire, on leur demandait les motifs profonds de cette décision et s’ils ne pouvaient pas s’asseoir ensemble, en parler entre eux et revoir leur décision. Il leur restait la troisième et dernière visite pour que le procès débute. 

J’ai contacté les gens de la famille proche pour faire une neuvaine avec la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux. Durant cette période, nous sommes venus en pèlerinage au domicile et à la tombe des Rugamba. J’ai écrit une intention et l’ai déposée sur leur tombe, offrant ce couple. La suite est extraordinaire !

La femme qui avait porté l’accusation au tribunal, y est retournée et l’a retirée. Le procès a été arrêté. Actuellement, ils vivent ensemble à la maison. Je ne peux pas dire que tous les problèmes ont été résolus à 100%, mais j’ai confiance que ce sera résolu. C’est un cheminement qu’ils font. Mais, maintenant, ils vivent dans la paix, dans leur foyer, comme mari et femme. Les tempêtes sont apaisées. Je témoigne, sans aucun doute, que c’est Cyprien et Daphrose qui l’ont fait, car leur couple avait atteint la limite de l’explosion.

Fait à Kigali, le 10/8/2022

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Temoignage Rugamba Elisabeth carree

"J'ai reçu de multiples grâces"

Elisabeth

Je m’appelle Elisabeth MUKAMUSONI, j’ai 78 ans. J’habite dans la Paroisse de Rwamagana, au Rwanda.

Cela fait un temps que je passe par les serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux pour transmettre à Dieu mes désirs. Voici les fruits de cette prière :

  • Dieu m’a guéri du handicap des jambes que j’avais depuis longtemps. Maintenant, je marche, alors que j’étais restée, longtemps, grabataire.
  • Cela faisait longtemps que je ne participais pas à la Messe, maintenant, j’y participe, car j’ai été guérie des vertiges qui m’empêchaient d’y assister.
  • J’avais une maison pour laquelle je ne trouvais pas de locataires, après avoir fait appel à l’intercession de la famille de Rugamba, j’en ai trouvé.
  • Cela faisait une année que mon petit-fils n’avait pas obtenu de stage, après avoir fait appel à la famille Rugamba, il l’a obtenu.
  • J’avais une hypertension grave et le médecin m’avait prescrit des médicaments. Quand j’ai commencé à les prendre, ils m’ont causé des malaises et j’ai dû les abandonner. J’ai demandé aux Rugamba de prier pour moi et quand je suis retourné à l’hôpital, ils ont trouvé que j’étais guérie de mon hypertension.

Que Dieu soit loué à cause de la famille Rugamba. Je rends grâce à Dieu qui a exaucé ma prière et a donné solutions aux problèmes qui m’empêchaient d’avoir la paix. Rugamba Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec vous, priez pour nous.

Notre Dame de la Victoire, priez pour nous.

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Une réponse après trois années de silence

Sophie et Francis

Je m’appelle Sophie, je suis mariée à Francis. Mais obtenir ce mariage ne fut pas chose facile ! Je suis française et Francis est originaire d’un pays de l’Afrique centrale.

Fin 2019, nous avons souhaité nous marier. Cependant, pour cela, Francis devait fournir des actes d’état civil étrangers dans un délai de 6 mois. Ces exigences de la mairie nous paraissaient inatteignables. En effet, les documents demandés requéraient de nombreuses démarches dans le pays d’origine et auprès de l’ambassade de ce pays en France. Ces démarches sont coûteuses et complexes. En effet, les administrations de son pays d’origine rencontrent de nombreuses difficultés de fonctionnement ( peu de traçabilité, peu de transparence, incertitudes quant aux délais de traitement, corruption…) Il nous semblait donc impossible de tout réunir dans le délai imparti.

Nous avons tout de même débuté les démarches. Une première fois, nous avons échoué, car nous n’avons pas réussi à tout obtenir dans le délai imparti.

Nous avons tenté une seconde fois, mais nous avons rencontré un problème important. En effet, l’ambassade ne nous a pas retourné un des documents, sans aucune explication. Cet acte que nous avions fait venir d’Afrique avec difficulté était indispensable pour pouvoir recommencer toute démarche. Nous avons tenté par différents moyens de communiquer avec l’ambassade, sans succès. Ainsi, sans réponse de leur part, et sans moyen de pression sur les services consulaires, nous avons abandonné ce projet de mariage.

Environ 3 ans se sont écoulés et nous étions toujours dans l’impasse. Fin 2022, ma mère a eu l’idée de lancer une neuvaine à Daphrose et Cyprien. Elle y a associé différents proches. Certains nous ont avoué plus tard l’avoir suivie plus ou moins sérieusement sans forcément être convaincus de la démarche. Nous même nous avons peu respecté le rythme des prières et n’étions pas convaincus de son utilité.

La neuvaine prend fin. Rien. Mais deux mois plus tard, de manière inattendue, nous recevons un mail de l’ambassade. En effet, après plus de trois années de silence, l’ambassade nous demandait de venir chercher l’acte de naissance perdu ! Ce mail était difficile à croire pour toute personne qui connaît le fonctionnement de cette ambassade et au regard des trois années écoulées ! Grâce à ce document, nous avons pu recommencer nos démarches et sommes parvenus à réunir tous les documents. La mairie nous a donné son accord pour nous marier ce que nous avons fait avec empressement (et joie !) quelques semaines plus tard. Nous cheminons maintenant vers le mariage religieux.

Aujourd’hui avec du recul nous ne savons pas encore que penser de tout ce que nous avons vécu. La situation s’est-elle débloquée par l’intercession de Cyprien et Daphrose ? Le mail salvateur nous aurait-il de toute façon été envoyé même sans ces prières ?
Nous n’avons pas de réponse et nous sommes interloqués. Nous avons pu échanger avec d’autres proches qui avaient suivi cette neuvaine sans réellement y croire. Eux aussi ont été interrogés suite à ces événements. Je crois que ces événements nous ont tous amenés à nous questionner sur le sens de la prière et la place des Saints.

De mon côté, je suis dans une période où je me questionne beaucoup sur l’Église catholique que je peine à comprendre. Cependant, au regard de ces événements, je me suis aperçue que dans la résolution des plus grosses impasses que j’ai rencontrées, l’Église a toujours occupé une petite place.
Par ailleurs, ces événements m’ont rappelé que nous avions donné à notre fils “Cyprien” comme troisième prénom. En effet, il y a plusieurs années, j’avais été touchée par le parcours de cet homme et m’était dit que cette figure pourrait lui servir de modèle. J’avais oublié cela.

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Temoignage rugamba louis et anne

"Nous avons prié Cyprien et Daphrose pour avoir un petit bébé"

Louis et Anne

Nous nous sommes mariés alors que nous avions 30 ans. Avant même le mariage, nous étions déjà soucieux d’un risque important d’infertilité dans notre couple car Anne souffrait d’une endométriose dont elle avait déjà été opérée. Notre désir d’avoir des enfants était pourtant fort et notre mariage a déjà été, dans ce contexte, un acte de foi que rien n’est impossible à Dieu.

Les premiers mois de notre mariage ont d’emblée été vécus dans l’inquiétude quant à cette question car nous ne voyions pas arriver de grossesse. Nous avons alors rapidement été formés aux méthodes naturelles de régulation des naissances afin d’acquérir une meilleure connaissance du cycle féminin et de favoriser la communication dans notre couple à ce sujet, dans le but de favoriser une grossesse. Après quelques mois infructueux, nous avons décidé de suspendre les observations rapprochées des cycles d’Anne afin de laisser plus de place à la providence, voyant que nous étions trop centrés sur cette question de la grossesse et que cela nous faisait du mal.

Un an après notre mariage, la question devenait néanmoins toujours plus prégnante et difficile, la fin de chaque cycle d’Anne étant une désillusion toujours plus lourde. Ses entrailles de femme étaient de plus en plus révoltées et en souffrance. Nous avons alors entamé un parcours de suivi en NaProTechnologie, méthode permettant d’allier une observation plus poussée du cycle naturel et un suivi médical.

Peu après, à la fin d’un cycle à nouveau infructueux, Anne est rentrée d’un week-end entre amis, non dans la joie, mais au sommet de la tristesse et de la révolte. Louis, voulant lui changer les idées, chercha alors une proposition à lui faire mais savait que toute proposition serait probablement, en l’état, mal reçue. Il pria alors intérieurement l’Esprit Saint de l’inspirer et reçu comme seule idée de regarder le documentaire sur la vie de Cyprien et Daphrose Rugamba intitulé « J’entrerai au Ciel en dansant ». Il savait qu’Anne avait été touchée par la vie de ce couple lors de la lecture récente d’un article portant sur eux, et notamment par la fidélité de Daphrose à toute épreuve. Louis, en quête de sainteté pour le couple et épris de culture africaine, avait lui-même été touché par l’ouverture du procès en béatification de ce couple africain.

A la surprise de Louis, Anne a tout de suite accepté la proposition de regarder ce documentaire, ce que nous avons donc fait dans la soirée avant de nous coucher. Tout au long du film, nous avons été saisis d’émotion devant la sainteté de ce couple extraordinaire, dont les dernières années de vie n’ont été que joie surnaturelle, don de soi et louange, malgré les pires épreuves, jusqu’au martyre. A la fin du film, nous étions tous deux en larmes, mais des larmes de joie, d’une joie profonde qui vient du Ciel. Nous avons alors chacun eu la même intuition, que nous nous sommes partagée : débuter une neuvaine de prière à Cyprien et Daphrose pour avoir un petit bébé. Nous avons alors immédiatement commencé cette neuvaine à cette intention (une dizaine de chapelet et la prière de béatification du couple).

Quelques jours plus tard, nous avons vu notre monitrice en NaProTechnologie dans le cadre du suivi. Au regard de diverses anomalies constatées par l’observation des précédents cycles, et probablement afin de nous aider à lâcher prise, elle nous a conseillé de ne pas nous attendre à une grossesse dans les prochains mois, au moins tant que les problèmes médicaux évidents sous-jacents ne seraient pas réglés. Cela a été difficile à entendre, particulièrement pour Anne qui a fondu en larmes. Mais nous avons pu partager à la monitrice que nous étions en train de dire cette neuvaine de prière à Cyprien et Daphrose Rugamba, ce qu’elle nous a encouragés à poursuivre. Elle nous a alors également proposé de confier notre désir d’enfant lors d’une messe qu’elle faisait régulièrement dire à ce type d’intention, ce que nous avons bien volontiers accepté.

L’après-midi qui a suivi ce rendez-vous, Anne a ressenti le besoin d’aller aux pieds du Seigneur se confier à lui et l’adorer dans le Saint Sacrement. C’est alors que dans sa prière, elle est parvenue à lui exprimer qu’elle préférait ne pas être séparée de Lui au fait d’attendre un enfant.

Quelques jours après la fin de la neuvaine, nous avons eu l’immense joie de découvrir qu’Anne était enceinte. Il a immédiatement été évident pour nous que nous devions cette grâce à l’intercession de Cyprien et Daphrose.

Neuf mois après, elle a accouché d’une petite Marie, qui depuis grandit très bien et fait notre joie. Nous lui avons donné pour deuxième prénom celui de Daphrose.

Merci Seigneur !

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Temoignage Rugamba Geraldine leg e1666044372198

"J'ai été guérie de pertes de sang"

Alphonsine

Je m’appelle Alphonsine, j’ai 45 ans, je suis mariée et mère de famille, infirmière de profession. J’habite le Rwanda.

J’ai attrapé subitement une maladie, l’hémorragie vaginale. Je n’ai pas compris comment ça venait et me demandais si c’était dû au vaccin contre le covid 19, comme nous nous imaginions que les vaccins qui nous étaient administrés nous causaient des problèmes. Les médecins ont tout fait pour me soigner. Ils m’ont prescrit divers examens médicaux, m’ont donné des médicaments, et ça ne marchait pas. J’ai eu un saignement ininterrompu durant 6 mois.

Mes collègues au travail me disaient que j’avais jauni, et je n’avais pas remarqué cela. Un examen m’a fait découvrir que j’avais l’anémie. Moi, je pensais, peut-être, que j’avais eu des troubles hormonaux fréquents chez les femmes de mon âge. J’ai imaginé beaucoup de choses. L’anémie m’a causé des vertiges et souvent, je sentais que j’allais m’évanouir. Les gynécologues m’ont donné de nombreux médicaments, ça ne s’est pas arrêté. J’ai rencontré des épreuves venant des collègues et des voisines qui me disaient que j’avais été ensorcelée et me proposaient d’aller consulter les médecins traditionnels, mais je ne voulais pas y aller. Mon mari et moi avons toujours horreur de cette médecine où peut se mêler la divination. Nous avons décidé de ne pas y aller, et d’offrir tout à Jésus.

Pourtant, un jour, j’allais si mal-à chaque instant, je changeais de couches, car le sang coulait à flots-et j’ai décidé d’aller au marché, acheter des médicaments traditionnels, comme si j’allais à la pharmacie, espérant qu’il n’y aurait pas de divination. Je suis allée au marché, aux stands des médicaments traditionnels, j’ai dit à un vendeur le problème que j’avais et il m’a dit qu’il avait les médicaments pour ça, mais qu’il voulait m’examiner.

Il a commencé à faire la divination, et a dit que j’avais été ensorcelée. Et il m’a donné des médicaments à prendre par voie orale et d’autres à inhaler. J’ai appelé mon mari qui était à son travail dans une autre région du pays, il m’a dit : « Oh ! Tu as accepté d’aller dans ces affaires, alors que nous avions décidé de ne pas y aller ! » Je lui ai dit que je l’avais fait, poussée par la douleur que je ressentais. Il m’a demandé de prendre tous les médicaments que j’avais reçus, de les jeter et d’aller faire l’adoration et dire à Jésus qu’il était le seul en qui nous avons confiance. Je l’ai fait. J’ai continué à saigner.

A l’hôpital, il m’a été proposé de vérifier s’il n’y avait pas de cancer. Pour cela, ils ont prélevé un tissu de l’utérus. Entretemps, j’ai décidé d’arrêter, même, les médicaments que je recevais de l’hôpital, car j’avais peur que ça détruise mon foie et puis, d’ailleurs, ils n’avaient pas pu arrêter l’hémorragie.

Nous avons continué à prier et nous avons invoqué Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Au moment où j’attendais les résultats de l’examen du cancer, nous avons pu participer à un pèlerinage sur la tombe des Rugamba, le 5 novembre 2021. Les Responsables du pèlerinage connaissaient mon problème et m’avaient visitée quand j’étais hospitalisée. Arrivés chez les Rugamba, nous étions une douzaine. Après la messe qui avait eu lieu dans la chapelle des Rugamba, il y a eu exposition du Saint Sacrement. Durant l’adoration, on a proposé que les frères et sœurs prient pour moi. Je me suis mise à genoux, ils ont demandé que le Seigneur me guérisse, et que nous ayons un témoignage de l’intercession des serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Ils ont reçu une parole : « En ce lieu, le Seigneur y donnera la paix. »

En y venant, j’avais la peur du cancer, car le gynécologue qui me suivait à Butare, disait qu’en regardant mon utérus à travers l’échographie, il devinait un cancer. Quand on priait pour moi, j’ai ressenti comme si la peur s’évaporait de moi. Un frère a dit : « Même si c’est un cancer, Dieu le guérit aussi. » Je suis rentrée chez moi et, dès le lendemain, la quantité de sang a commencé à diminuer. L’amélioration s’est confirmée le deuxième jour. Arrivée au quatrième jour, le médecin m’a appelée, et m’a annoncé qu’ils n’avaient pas trouvé de cancer. Au sixième jour, l’hémorragie s’était arrêtée définitivement. J’ai été guérie. J’ai pensé que je n’aurais pas de règles de manière normale ; mais, le moment venu j’ai eu mes règles et tout continue normalement.

J’attribue ma guérison aux Rugamba car nous les invoquions avant même le pèlerinage. Mais, le fait que je me sois mise à genoux dans leur chapelle, qu’on ait prié pour moi et que dès mon retour, la guérison a commencé à se manifester, je suis consciente que le Seigneur m’a guérie à partir de là.

J’ai fait des examens de contrôle, ils ont trouvé que j’avais été guérie de l’anémie et puis, avant, ils avaient trouvé que j’avais l’hémolyse (destruction des globules rouges présents dans le sang), tout était parti. Je ne suis pas retourné voir le médecin. Il m’avait proposé que, comme il n’y avait pas de cancer, le seul remède qui restait était de m’ôter l’utérus. Il m’avait même donné un rendez-vous pour l’opération, la semaine qui suivait le pèlerinage et quand j’ai vu que le saignement diminuait, j’ai demandé une semaine supplémentaire. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Je lui ai dit que je voyais que j’étais en train de guérir, qu’il n’avait plus besoin de m’opérer.

Aujourd’hui, moi et ma famille rendons grâce à Dieu qui m’a guérie. Nous avons une forte conviction que c’est par l’intercession des Rugamba. Nous encourageons, par conséquent, tous nos frères et sœurs d’avoir confiance en Dieu, de prier sans cesse et de demander aux Rugamba d’intercéder pour nous.

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temoignage rugamba liberata

"N'ayez aucune dette envers personne,
sinon celle de l'amour"

Liberata

Je m’appelle Liberata MUHUTUKAZI, je vis dans la Paroisse Rwamagana, au Rwanda.

C’est au cours de la neuvaine préparant Pâques 2022 que j’ai commencé à recourir à l’intercession de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts. Et Dieu m’a montré qu’il entendait ma prière.

J’avais des dettes, atteignant 300.000 frws que je ne pouvais pas rembourser. J’avais prié longtemps sans trouver de réponse. Chaque année, je me disais que j’allais cultiver pour pouvoir trouver de l’argent lors de la récolte. L’année arrivait à son terme, sans que je n’aie trouvé cet argent.

Quand j’ai eu la prière pour me confier à Rugamba et à sa famille, je l’ai récitée, demandant au Seigneur d’obtenir le remboursement de ces dettes. Être chrétienne et avoir une grosse dette me semblaient contradictoires, car Saint Paul dit : « N’ayez aucune dette envers personne, sinon celle de l’amour » (Rm 13, 8).

J’avais cultivé du maïs, et ça avait bien poussé. Lors de la récolte, j’ai imploré les serviteurs de Dieu, le prix de vente officiel a augmenté et lorsque j’ai vendu, j’ai obtenu presque 500.000 frws, somme qui dépassait celle des dettes que j’avais. J’ai pu rembourser toutes mes dettes, me sentir soulagée et vivre ma vie chrétienne dans la paix. J’ai pu réaliser la force de la prière adressée à Dieu par l’intercession de ses serviteurs. Je lui rends grâce à Dieu qui les avoir créés et les avoir élus comme saints.

Mon fils et la femme avec qui il vit n’ont pas fait le mariage religieux, car la femme était musulmane. Je souffrais qu’ils vivent comme des païens. J’ai recouru à l’intercession des Rugamba et la femme, aujourd’hui, a commencé à se préparer au baptême. Cela est une étape importante vers le sacrement de mariage.

La prière de Rugamba et Daphrose et leurs enfants a creusé en moi une grande soif d’adorer, je ressens un grand désir de demeurer devant Jésus-Eucharistie.

Loué soit Jésus qui les a mis à ses côtés. Merci Dieu.

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temoignage rugamba marguerite-marie

"Je doutais encore de ma vocation"

Marguerite-Marie

Je m’appelle Marguerite-Marie, je suis dans la Communauté de l’Emmanuel, en étape de formation dans la vie consacrée.

Je voudrais vous partager comment j’ai vu clair dans ma vocation grâce aux Rugamba.

Après le Cycle Sainte Thérèse (un parcours de 9 mois pour discerner), je doutais encore de ma vocation, je ne savais pas vraiment si le Seigneur m’appelait ou pas. Alors, on est venu en pèlerinage au domicile des Rugamba et nous avons eu une prière fraternelle sur leur tombe. Je me suis mise à genoux, les frères et sœurs ont prié pour moi. Une sœur a ouvert la Bible et elle est tombée sur la parole de Dieu dans Isaïe 54, un verset qui disait : « Celui qui t’a créée, c’est ton mari.» J’ai compris que c’était la confirmation, je ne pouvais pas douter. J’ai continué le cheminement. Me voici en tenue commune des sœurs consacrées.

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temoignage rugamba theopiste

"J'ai été guérie d'un genou qui avait enflé"

Théopiste

Je m’appelle Théopiste. J’ai été guérie d’un genou qui avait enflé, à tel point que j’étais incapable de marcher. J’ai fait une neuvaine en implorant Rugamba et sa famille pour qu’ils intercèdent pour moi afin que je guérisse de ce mal avec la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux. Que soit loué Jésus qui m’a guérie par leur intercession. C’était au cours de la neuvaine préparatoire à Pâques. Bonne famille Rugamba, prie pour nous.

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Témoignage Rugamba_Anatolie carrée

"Mes bras et mes jambes étaient bloqués"

Anatolie

Je m’appelle Anatolie MUKANDINDA, j’ai 71 ans. J’habite au Rwanda, dans la paroisse de Rwamagana, depuis 3 ans. Quand j’ai quitté Butare où j’habitais avant, j’avais un handicap : un de mes bras et les jambes étaient devenus bloqués, à cause des problèmes de nerfs. Comme j’aimais prier, les voisins proches m’ont montré où se trouvait l’église et j’ai commencé à m’y rendre, mais en boitant et les nerfs me faisaient mal. Je devais m’appuyer sur un bâton. Quand nous louions le Seigneur, je ne pouvais élever que le bras droit, le gauche était bloqué. J’avais peur de mourir.

Après avoir reçu la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux, j’ai pris le temps de la dire souvent et quand j’arrivais à l’endroit où il est écrit « on exprime une prière », je me calmais et exprimais mes demandes, dont celle de guérir de ces maux qui m’empêchaient de m’épanouir dans la prière.

Puis, au fur et à mesure, j’ai pu élever mon bras gauche qui était bloqué depuis 5 ans. J’ai commencé à marcher sans boiter et sans utiliser de bâton. Maintenant, je marche avec aisance, je danse pour le Seigneur, en levant les bras sans problèmes. Je n’ai pris ni comprimés ni reçu d’injection pour soulager mes maux de nerfs. Seule cette prière m’a aidée.

Par la suite, j’ai aussi connu un accident grave qui pouvait m’ôter la vie, j’ai fait appel à l’intercession des serviteurs de Dieu et j’en ai été sauvée. Suite à cet accident, j’avais eu mal au bassin et j’étais incapable de marcher, actuellement, je marche sans problèmes.

J’accompagne ceux qui visitent les malades à domicile, leur apportant le sacrement de l’eucharistie.

Grâce à leur prière, j’ai eu soif d’adorer Jésus dans le Saint Sacrement et j’ai reçu la joie du cœur.

En fait, ils ont réalisé pour moi ce que je ne saurais exprimer. 

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Temoignage Rumgba Rene carre

Soulagement financier dans une famille

Théophane et Angèle

Nous nous appelons Théophane et Angèle, nous sommes mariés et parents. Nous habitons à Kigali au Rwanda.

Depuis plusieurs années, nous sommes sous le poids de dettes que nous avons contactées pour régler les problèmes familiaux divers. Et dans le trimestre passé, un de nos fils nous a annoncé que les Assurances lui avaient écrit pour lui dire qu’il avait une dette de plus de 4.000 euros. En effet, il avait été opéré et hospitalisé, et il était sûr qu’il était assuré. Malheureusement, ce n’était pas le cas.

Face à ces problèmes, nous avons décidé d’en parler aux Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Nous avons, aussi, fait un pèlerinage à leur tombe. Eux-mêmes avaient connu les mêmes problèmes et ils avaient vécu cela dans la confiance en Dieu.

Le soir du 23/11, soit deux mois après la clôture de leur procès de béatification au niveau diocésain, nous avons été dans notre Groupe de prière. Dans la soirée, après la louange, il y a eu une séance de témoignages sur les Rugamba et nous-mêmes en avons donné un. Nous nous sentions bien en communion.

Au retour, nous avons eu la preuve qu’ils étaient avec nous. Des amis qui nous avaient prêté 2.000.000 frws, soit 2.000 euros, nous ont presque supplié d’accepter la décision qu’ils avaient prise d’effacer l’ardoise de notre dette et comme ils savaient les difficultés rencontrées par notre fils, ils ont même demandé de contribuer à l’allègement de sa dette. Nous étions émus et les larmes coulaient sur nos visages, découvrant l’amour tendre que Dieu nous manifestait et la proximité de nos frères et sœurs, les Rugamba. Nous avons rendu grâce au Seigneur et remercié nos amis pour la manière dont ils ont été les outils de la Providence Divine.

Les signes que Dieu nous exauce par l’intercession des serviteurs de Dieu ne se sont pas arrêtés là. Une dame qui a su que notre fils avait rencontré des problèmes et qui n’a pas beaucoup de moyens, nous a donné 50 euros à lui envoyer. Puis, notre fils nous a annoncé qu’après un recours qu’il avait fait auprès des Assurances, il lui avait été annoncé que sa dette était ramenée à 800 euros et qu’il pourrait les payer en tranches de 200 euros, dès qu’il recommencerait à travailler. Nous avons été submergés par la Miséricorde Divine qui s’est penchée sur notre misère. Et nous avons chanté avec nos enfants : « Chantez avec moi le Seigneur, Célébrez-le sans fin, Pour nous, il a fait des merveilles et pour vous, il fera de même. » Oui, il marche auprès de nous et il veille ! Et il va aussi régler le reste de nos problèmes financiers.

Merci à Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux.

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temoignage rugamba Immaculée

"Maman, tu es la maman des chauffeurs"

Immaculée

Je m’appelle Immaculée NYIRAMANA. Je suis veuve depuis 22 ans. Je suis restée avec trois enfants, tous des garçons. Nous avons vécu difficilement. 

Mes enfants n’ont pas pu poursuivre leurs études, non par manque d’argent, mais pour d’autres raisons. Ils ont cherché du travail, en vain. Ils ont décidé d’aller faire leur apprentissage dans un garage. 

Mon fils aîné avait passé beaucoup de fois l’examen pour avoir le permis de conduire définitif catégorie A, mais sans succès. J’avais passé beaucoup de temps à prier pour lui, en invoquant les saints que je connaissais, comme sainte Rita, mais sans succès. Mon fils commençait à douter que je priais pour lui. Je lui disais que je priais pour lui et lui demandais d’y mettre du sien. Il en est arrivé à refuser d’aller à la messe, car, il jugeait que vont à la messe ceux qui vont remercier Dieu pour ce qu’il a fait pour eux, et que lui n’avait pas de raison d’aller le remercier. Je lui disais de ne pas se décourager. 

Quand j’ai reçu la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux, j’ai commencé à la réciter, car mon fils me disait qu’il allait, de nouveau passer l’examen. Je n’ai même pas fait neuf jours, au troisième jour, mon fils m’a appelée et m’a dit : « Je suis sûr maintenant que tu pries. Rends grâce à Dieu, car je viens d’obtenir mon permis de conduire une moto. » Mais, ça ne s’est pas arrêté là. Le jour suivant, il a obtenu du travail.

Je n’ai pas abandonné la prière, j’ai continué à recourir aux serviteurs de Dieu, mon deuxième fils a aussi obtenu un permis de conduire une voiture. Mes enfants me disaient : « Maman, tu es la maman des chauffeurs. »

Que Dieu soit loué. 

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temoignage rugamba Eugenie

"Ses enfants ont accepté que, désormais, il reçoive les sacrements"

Eugénie

Je m’appelle Eugénie Uwamugira, responsable d’une des Communautés Ecclésiales de Base dans la Paroisse Rwamagana. Dans ma Communauté de Base, il y a un vieux pour qui les Rugamba ont fait un miracle à l’approche de sa mort.

Cela faisait presque 4 ans que ce vieux ne recevait pas de sacrements. Il était presqu’emprisonné dans sa maison, car ses enfants n’acceptaient pas que les gens lui rendent visitent. Nous, membres de la Communauté Ecclésiale de Base, souffrions de ne pas pouvoir lui rendre visite ni demander qu’on lui administre des sacrements, car ses enfants étaient dans d’autres confessions chrétiennes et n’acceptaient pas que les Catholiques aillent lui rendre visite. Même les voisins ne pouvaient pas y aller. Pourtant, ce vieux était un chrétien qui tenait à sa vie spirituelle. Nous avons prié, ça n’a rien donné.

Lorsque nous avons reçu la prière des Rugamba, nous l’avons dite en priant pour lui, durant neuf jours. A la fin de la neuvaine, nous sommes allés avec le prêtre de notre paroisse qui allait lui donner le sacrement des malades. La porte nous a été ouverte, même si nous avons passé 30 minutes, attendant qu’on nous ouvre. Ses enfants ont accepté que, désormais, il reçoive les sacrements.

Ceux qui faisaient l’apostolat ont demandé aux religieuses de lui apporter le Sacrement de l’Eucharistie. Elles ont été fidèles à cette mission jusqu’à ce que le vieux meure dans leurs bras, après qu’il eut reçu Jésus dans l’Eucharistie, demandé pour elles la bénédiction et porté au cou le chapelet qu’elles lui avaient apporté comme cadeau. Le vieux a été enterré chrétiennement, en présence de beaucoup de voisins.

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Temoignage Rugamba Elisabeth carree

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Temoignage rugamba louis et anne

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