Au sommaire du dossier :
-Direct de la béatification
-Pauline, sa vie, sa spiritualité, ses œuvres
-L’urgence de la mission
-Témoignages
-Initiatives
-Pauline Jaricot en vidéos
Direct de la béatification
Pauline, sa vie, sa spiritualité, ses œuvres
L'urgence de la mission
Il y a 200 ans, la conversion de Pauline Jaricot lui a donné la soif impérieuse de s’engager dans le monde de son époque. Comment s’engagerait-elle dans notre monde post-industriel, si différent de celui qu’elle a connu ?
« Rares furent les saints qui connurent une vie tranquille. Nombreux sont ceux qui, morts pour leur foi, sont honorés comme martyrs. Mais il en est beaucoup qui connurent le martyre à petit feu, tant la haine, l’envie des hommes, les préjugés furent leur lot durant des années. On entrava leurs œuvres, ils connurent la calomnie, le discrédit, et s’ils tinrent bon, c’est grâce à une foi sans faille, un amour fou pour Dieu et les hommes, y compris les auteurs de leurs tourments. »
Pendant toute son existence, Pauline Jaricot vécut les béatitudes à l’imitation de Jésus Christ, charte d’une vie chrétienne authentique. Elle fut, comme nous, de ces simples baptisés qui pouvons annoncer la Bonne Nouvelle chez ces gens qui vivent en périphérie dont parle souvent le pape François. Pauline a grandi heureuse dans un nid familial qui a permis à sa foi de germer et de s’épanouir dans les œuvres qu’elle a fondées. Au sein de nos paroisses, nous vivons souvent dans un terreau douillet et rassurant qui peut endormir nos forces. Nous sommes nourris du lait de la Parole qui nous est donnée, et si souvent repus de cette nourriture.
La vie de Pauline, ses écrits, ses initiatives, sont un magnifique témoignage de la conscience de l’urgence de la mission qui brûlait son cœur. Cette conscience est toujours à raviver en nous ! Son extraordinaire énergie missionnaire a souvent dérangé. Elle mourut abandonnée, déconsidérée, mais 200 ans plus tard le souvenir de sa vie toute donnée à la charité missionnaire perdure. Et aujourd’hui ? Osons évangéliser ce “continent numérique” qui s’ouvre devant nous. Il nous revient d’inventer avec audace, à la suite de Pauline, des voies missionnaires nouvelles pour rejoindre nos contemporains là où ils sont ! ¨