Dans les rues de Lyon, sur les pas de Pauline Jaricot

En vue de la béatification de Pauline Jaricot, le diocèse de Lyon a partagé un parcours dans la ville de Lyon qui permet de découvrir les lieux qui ont compté dans la vie de la bienheureuse.

Extrait du plan – il est accompagné d’une courte méditation par lieu © ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE LYON

Plan Jaricot Lyon extrait

Voir le plan avec les méditations

Les 11 lieux de Pauline à Lyon

1 ESPLANADE DE FOURVIÈRE place de Fourvière – Lyon 5e
Dès l’âge de 10 ans, Pauline Jaricot est envoyée en pension à l’école d’une communauté située sur la place. Soucieuse de la réconciliation au sein de la chrétienté, elle institue une prière hebdomadaire, dans la chapelle dédiée à saint Thomas de Canterbury. Sur la façade de la basilique, une statue de Pauline figure dans la frise de Belloni (1943) : Pauline et la distribution des chapelets.

2 CHAPELLE DE FOURVIÈRE place de Fourvière – Lyon 5e
Les parents de Pauline se rencontrent lors d’un chemin de Croix vers la chapelle de Fourvière. Pauline monte souvent à Fourvière. La dévotion à la Vierge a une grande importance en ce temps-là. Elle prononce le vœu de virginité perpétuelle dans cette chapelle, la nuit de Noël 1816. En 1825, elle habitera une petite maison, située à côté de la chapelle. En 1830, au moment de la révolte des canuts, Pauline y passera trois jours et trois nuits, en prière devant l’autel de la Vierge.

3 JARDINS DU ROSAIRE 43 montée Saint-Barthélemy – Lyon 5e
En 1832, Pauline achète une partie des jardins actuels en même temps que la maison de Lorette.

4 MAISON DE LORETTE 42bis montée Saint-Barthélemy – Lyon 5e
Pauline achète la maison de la famille Frèrejean, dite “Maison Bréda”. Elle lui donnera le nom de Lorette, par dévotion à la Vierge Marie et en souvenir d’un pèlerinage célèbre à Lorette, en Italie. Elle fait ajouter un fronton triangulaire sur la façade nord avec l’inscription. « Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » et sur la façade est, elle fait poser des plaques sur lesquelles sont gravées les litanies de Marie.

5 CHAPELLE SAINTE-PHILOMÈNE 4 esc. du Jardin de Fourvière – Lyon 5e
Pauline demande l’autorisation d’avoir un oratoire dans une pièce de la maison, avant de faire construire la chapelle Sainte Philomène, auprès de laquelle elle est partie en pèlerinage à Mugnano en Italie pour demander sa guérison. Plus tard, elle fera réaliser un escalier pour permettre aux Lyonnais et aux pèlerins de passage d’atteindre Fourvière plus facilement. Elle y demeurera de 1833 jusqu’à sa mort en 1863, avec sa petite communauté des Filles de Marie.

6 MONTÉE DES CHAZEAUX Lyon 5e
Pauline y fonde un hospice en 1830, à l’angle de la montée des Chazeaux et de la montée Saint-Barthélemy. 1835 : Maison des Visitandines et frères des écoles chrétiennes.

7 CATHÉDRALE SAINT-JEAN-BAPTISTE place Saint-Jean – Lyon 5e
Pauline Jaricot y reçoit la première communion et la confirmation.

8 MAISON NATALE DE PAULINE 16 rue Tupin – Lyon 2e
Pauline y réside de 1799 à 1815. 8 décembre 1755, naissance d’Antoine, père de Pauline, à Soucieu-en-Jarrest. C’est le 13e enfant de la famille. En 1769, Antoine quitte sa famille pour venir travailler à Lyon comme plieur de soie. 8 avril 1782, mariage d’Antoine avec Thérèse Lattier. En 1793, Antoine achète une propriété à Soucieu et s’y réfugie avec sa famille pendant la Révolution ; il y cache un prêtre réfractaire. 1796 : retour à Lyon dans le commerce de la soie au 16 rue Tupin.

9 ÉGLISE SAINT-NIZIER 1 rue Saint-Nizier – Lyon 2e
C’est la paroisse de Pauline. Elle y fait l’expérience d’une conversion en 1816 et son tombeau s’y trouve depuis 1935, près de la statue de Notre-Dame de Grâce devant laquelle Pauline a tant prié. Près de sa tombe, un tronc a été installé pour recueillir les témoignages de grâces obtenues ou de miracles demandés par les visiteurs et les pèlerins, en invoquant son intercession. La béatification de Pauline a été annoncée en mars 2020 par l’Église catholique.

10 LES PENTES DE LA CROIX-ROUSSE 21 rue Puits Gaillot – Lyon 1er
La famille Jaricot, qui en 1815, déménage 21 rue Puits Gaillot, amarrée entre la paroisse Saint-Nizier et la paroisse Saint- Polycarpe, ne peut pas ignorer les conditions de vie et de travail de la population déshéritée qui vit dans ce quartier, souvent méprisée et exploitée. La famille y demeurera jusqu’en 1830. C’est dans ces lieux qu’en 1819, Pauline élabore le plan des Œuvres de la Propagation de la Foi.

11 ÉGLISE SAINT-POLYCARPE 25 rue René Leynaud – Lyon 1er
En 1815, la famille d’Antoine Jaricot s’installe rue du Puits Gaillot, proche de Saint-Polycarpe, au pied de la Croix-Rousse. C’est l’époque où se crée un mouvement de prière et d’action en faveur des missions. Pauline Jaricot, sollicitée par son frère Philéas, s’empresse de s’adresser à des proches ou des pauvres amies ouvrières avec lesquelles elle avait commencé une vie de prière. Elle lance une collecte, faite de la main à la main avec une intention de prière pour les missions « le sou de Pauline » ou « sou hebdomadaire » ; cette collecte sera envoyée aux Missions Étrangères de Paris. L’Abbé Gourdiat, curé de la paroisse Saint- Polycarpe, prendra en main la direction du début de l’œuvre et en deviendra le trésorier. Saint-Polycarpe devient le berceau de l’Œuvre de la Propagation de la Foi. Dans l’église est conservé le cœur de Pauline, transporté avec respect par Monseigneur Foulon en 1889, dans la chapelle vouée à saint François-Xavier.

Cet article fait partie du dossier thématique :Pauline Jaricot, sa spiritualité missionnaire →

Le magazine Il est vivant a publié le numéro spécial :

IEV n°355 - Charles de Foucauld et Pauline Jaricot - L'Évangile en actes Se procurer le numéro →

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