Les sources juives de la foi, découvrir le judaïsme lors d’un parcours cet été à Paray !

Laissez-vous surprendre cet été, en partant à la découverte des racines juives de la foi. Un parcours spécifique proposé pendant la session 25-35 ans du 10 au 14 juillet 2024

« Le dialogue et l’amitié avec les fils d’Israël font partie de la vie d’un disciple du Christ » (Pape François)

La 5ème édition du « Parcours Judaïsme » sera animée par un groupe de jeunes juifs et de jeunes chrétiens ayant entrepris un chemin de dialogue prometteur.

Au programme, 30 ateliers interactifs pour découvrir la richesse inépuisable de la tradition juive ainsi que les sources juives de la foi chrétienne. Cela permettra d’approfondir la judéité de Jésus et d’entrer dans une lecture renouvelée des Evangiles. Des activités adaptées aux enfants sont également prévues.

Le point fort du Parcours sera la participation à un Chabbat complet : allumage des bougies, repas casher festifs, offices à la synagogue, étude et commentaires de la section biblique, échanges fraternels (présence d’un évêque, de prêtres et de rabbins).

Un moment consacré à la commémoration des victimes de la Shoah, sera l’occasion d’une réflexion sur la résurgence de l’antisémitisme actuel.

Le Parcours Judaïsme s’insère dans un programme adapté aux temps communs, prévus pour tous les participants de la session 25-35.

 « On ne peut pas comprendre l’enseignement de Jésus ni celui de ses disciples si on ne l’inscrit pas dans l’horizon juif et dans la tradition vivante d’Israël » (Commission pontificale 2015)

Session judaisme 2024
Session judaisme 2024 danse

Découvrez ce qui a été vécu lors des dernières éditions : 

Interview de Guila Clara Kessous (PhD Harvard University, UNESCO Artist for Peace) : 

“Pour moi c’est un nécessaire travail de témoignage, ce qu’on appelle le “ed” en hébreu : être le témoin qui est là pour expliquer et témoigner de sa foi. Vous savez, on n’a pas de profession de foi dans le judaïsme, et la seule prière qui peut remplacer cette profession de foi est le Shema Israël. Ce Shema Israël, “écoute Israël”, est un travail profond d’écoute respectueuse de l’autre, et d’écoute intérieure.

C’est ce que m’apporte ma présence ici : à la fois l’incroyable fait d’être écoutée activement dans la volonté d’être comprise, mais également de pouvoir écouter l’autre et mieux comprendre cette religion catholique, belle et si complexe.

Une réparation s’effectue dans nos rencontres. Cette notion existe dans le judaïsme, elle s’appelle le “Tikoun Olam” dans laquelle l’homme est partenaire du plan divin pour réparer le monde, l’homme est là pour pouvoir, aussi, faire sa part.  La réparation concerne les siècles passés, qui nous ont séparés : des siècles de larmes, de difficultés, de douleur, et de guerre aussi. Ce que nous sommes en train de vivre ici, cette volonté de rapprochement, contribue à la réparation du monde.

Nos rencontres sont permises grâce aux plus hautes instances religieuses qui témoignent vraiment de cette volonté de se réunir dans le dialogue interculturel et interreligieux, mais à mon tout petit niveau, ainsi qu’au niveau du monde catholique, nous y contribuons.

Katholikós c’est l’universel. Quand l’idée de l’universel rejoint celle du passeur, on se trouve en fait dans quelque chose qui est de l’ordre d’une énergie vitale, d’une présence divine, on parle de la Shekhina qui brûle à l’intérieur de chacun d’entre nous. C’est à nous de préserver cette flamme qui nous rejoint dans notre foi, et qui est tellement commune à nos deux religions. Il faut faire en sorte qu’elle brûle et puisse nous permettre d’être un lien profond entre nous.

Le moment que nous vivons est un moment de vérité, vérité qui va plus loin que la réalité : il y a ce qui existe au niveau historique, il y a ce qui existe au niveau temporel et ne peut être renié, et puis il y a la vérité qui, aujourd’hui, est autre. Elle est plus profonde, elle est plus intense, elle est plus belle dans la volonté de ces deux cœurs qui veulent aller ensemble. Claudel parlait de connaissance et de co-naissance : une façon de revivre et de renaître, c’est peut-être ce que l’on est en train de faire… Oui, je pense que le peuple juif et le peuple catholique sont en train de co-naître, renaître dans cette volonté d’aller l’un vers l’autre et de découvrir les beautés qu’ils partagent, comme les éclats chatoyants du même ornement, peut-être recto verso. C’est ce qui est permis dans des moments exceptionnels comme celui que nous vivons en ce moment.”

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