Une nouvelle maison de formation pour les sœurs consacrées.

Les sœurs consacrées en formation déménagent. A l’occasion de leur arrivée dans une nouvelle maison, nous avons interrogé Colette Fabre, responsable de ces deux années de formation.

Pouvez-vous nous rappeler le sens de ces deux années de formation des sœurs consacrées de la Communauté de l’Emmanuel ?

Fabre Colette 2
En vue de répondre à un engagement définitif et radical du don de soi dans un célibat pour le Royaume, ces deux années permettent aux sœurs qui sont au début de leur cheminement, d’affermir le discernement et de recevoir une formation solide.
L’arrêt de leur activité professionnelle, une plus grande sobriété dans les relations familiales, amicales et dans leur rapport aux différents modes de communication, leur permettent de se mettre davantage à l’écoute du Seigneur. Une forte vie de prière et de fréquentation de la Parole de Dieu, sont au cœur de cette mise à l’écart. La vie fraternelle dense, et la vie communautaire vécue dans les provinces de Paris, les enracinent davantage dans leur appel.
Elles suivent 12 à 15h de cours à la maison de formation et à l’ISSR (Institut Supérieur des Sciences Religieuses), aux Bernardins. La formation entend les aider à mieux répondre aux défis de la Communauté, de l’Eglise et du monde.

Combien y-a-t-il de sœurs en formation ?

Cette année, neuf sœurs sont en première année, et huit en deuxième année. Elles viennent d’horizons très différents : Burundi, Cameroun, Rwanda, Allemagne, Pologne République Tchèque, Vietnam et France. Il y a une seule maison de formation à la vie consacrée au niveau international. Anne-Laure de la Peschardière assurons cette mission. Nous sommes assistées par un prêtre, Christophe Liony qui vient une journée par semaine, et un couple, Alain et Marie-Bernadette de Taillandier, bien présents aussi à nos côtés.

Pourquoi ce déménagement des sœurs  en formation ?

Nous nous sommes installées à Paris il y a cinq ans, au couvent de la Visitation, rue de Vaugirard. Le diocèse de Paris qui a repris le couvent a des projets pour en faire un centre de solidarité. Nous savions que cette installation était provisoire et qu’il fallait chercher un autre lieu. Nous partons donc dans le XIXe arrondissement, dans la maison de la Société des missions africaines.

Qu’est ce que ce déménagement signifie pour vous ?

Je suis vraiment en action de grâce que nous puissions rester à Paris, lieu de fondation de la Communauté où nous pouvons bénéficier d’une formation de grande qualité. C’est un engagement conséquent de la Communauté au service de la vie consacrée. Nous sommes très reconnaissantes également envers la Société des Missions Africaines, dont nous nous sentons proches : nous avons la même dimension missionnaire, en particulier pour le continent africain.

Avez-vous des intentions de prières à nous confier ?

Le Seigneur nous a bénies en nous donnant ce lieu. Que par le don de nous-mêmes avec nos frères et soeurs de communauté, nous témoignions de la beauté de la vie consacrée. Que nous soyons toujours plus fidèles à la radicalité de notre appel, Que le Seigneur nous bénisse en nous donnant des vocations toujours plus nombreuses. Nous comptons sur vos prières !

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