Bonsoir ! Excusez-moi, c’est l’émotion. Voilà alors en fait, moi je suis arrivée avant que la session commence. En fait, on a un jour et demi pour préparer la session, donc pour prier pour la session. On la porte dans la prière un certain temps.t Et donc je suis arrivée là, en fait, c’était la fin de l’année, c’est assez rempli. Donc on a deux grands enfants : une fille qui a 21 ans, un garçon qui a 18 et après 15 ans et 13 ans. Avec d’autres qui sont au ciel. Donc j’étais arrivée, c’était la fin de l’année. Et vous savez ce que c’est, les mamans doivent connaître ça. Il y a beaucoup de choses qui se bousculent au portillon. Des changements : un qui part au lycée, des tas de nouveautés. Et c’est vrai que je suis arrivée en fait en pré-session en me disant “Bon…” en soufflant, un peu en traînant les pieds. Et ce qui s’est passé, c’est qu’en fait on a eu la grâce d’avoir la messe. Et là, j’ai dit « Bon écoute Seigneur tu t’occupes de ça, parce que… pfff voilà, je veux quand même pouvoir être présente dans la session et je te confie voilà tout ça. » Et donc après, on a eu une petite veillée. Au cours de cette veillée, il y a eu une parole qui disait « Il y a une femme qui… qui, à la messe, a confié au Seigneur ses enfants et le Seigneur lui dit “Ne t’inquiète pas et je m’occupe d’eux.”  Et spécialement, en fait elle a une fille étudiante. Et le Seigneur lui dit “Je m’occupe de tout.” » Et la phrase conclut en disant « Elle se reconnaîtra parce qu’elle a un peu mal à la hanche. » Bon, alors moi j’ai entendu ça, je me suis dit … la hanche ? Bon, d’accord, j’ai pris du poids ces derniers temps, mais bon. Bon, ce n’est pas quelque chose qu’on connaît. Et puis en fait, j’ai changé de position parce que je n’arrive pas à rester à genoux trop longtemps. Donc, pour une fois, je me suis mis en tailleur et là, j’ai eu très mal à la hanche d’un coup. Alors j’ai dit « Ah ? Ça veut dire quoi ça ? Ça, c’est que ça veut dire que c’est pour moi. » Et c’est là où j’ai eu vraiment dans le cœur de poser un acte de foi en disant « Bon écoute, seigneur, si c’est à moi que tu t’adresses, je veux bien le croire. » Et après, je n’ai plus mal du tout. Et là, une grande émotion est venue. Ce qui m’a touchée, c’est qu’en fait certes, j’avais confié mes garçons, ma fille, pendant toute l’année. C’est vrai que j’étais très timide. Je ne l’ai pas exprimé vraiment et le Seigneur m’a rejoint jusque-là. C’est à dire qu’il les mettait tous au même niveau, il s’occupait de chacun en particulier et ça m’a touchée. Et du coup, j’ai rendu grâce parce que je me suis dit « Voilà, le Seigneur va faire à son rythme. » Parce qu’au début, c’est vrai que j’avoue humblement, je me suis dit est ce que c’est pour moi Donc c’était plutôt cérébral. Et puis, au fur et à mesure que la session avançait. En fait, cette phrase m’est rentrée dans le cœur et ce qui est très beau, c’est qu’à chaque fois où ça revenait sur le tapis une inquiétude ou quoi que ce soit, je disais « Non, Jésus m’a dit ça et arrête de t’inquiéter » et donc une paix qui venait dans mon cœur. Le plus drôle, c’est qu’hier, mon mari commence à dire « Oui Camille… blabla », je lui ai dit « Non, arrête, j’ai eu cette phrase, il a dit c’est qu’il s’occupait de tout, il va s’occuper de tout, donc on n’a pas de se tracasser. » Merci, Seigneur.