Je me suis sentie appelée à la confession – Témoignage de Justine

Justine vient d’une famille athée, petit à petit elle découvre la foi chrétienne et se convertit. Mais un blocage persiste, celui d’aller se confesser. Dans ce témoignage elle raconte tout le cheminement qui lui a permis d’arriver au Sacrement du Pardon. 

A quelques jours de Pâques maintenant, il est peut-être temps de se poser la question d’aller se confesser. Puisque le Carême, temps de purification, commence à toucher à sa fin, la question de recevoir le pardon et l’absolution du Père devient de plus en plus urgente. Pourtant beaucoup ont encore beaucoup de difficultés à aller recevoir ce si beau cadeau du ciel. Peur d’être jugé par le prêtre ou même peur de se confronter sois même à ses propres péchés, les freins à la confession peuvent être nombreux dans nos vies. Pourtant Dieu le Père nous attend dans cette rencontre avec la Miséricorde afin de poser sur nous, son regard d’Amour et de compassion. 

Pour Justine ce blocage à aller se confesser a duré plusieurs années entre sa toute première conversion. Elle raconte tous les petits pas qu’elle a dû faire pour vivre ce temps précieux avec le Seigneur, temps où elle a finalement pu faire cette magnifique expérience de l’Amour de Dieu. 

Extraits de son témoignages :

Mon objectif du soir, c’était vraiment d’aller à la confession parce que je savais qu’il fallait que j’y aille. Je savais que c’était vraiment un truc qui brûlait dans mon cœur, donc je voulais faire ça. Sauf que j’étais incapable d’y aller vraiment. J’étais clouée sur le banc et en fait, à chaque fois qu’il y avait quelqu’un qui se levait, je me disais «OK, maintenant j’y vais » et en fait, je n’y arrivais pas.

[…]

 

Et là, je vois ce prêtre qui confesse du coup des jeunes. Et là, j’ai envie de me confesser alors que pour moi, en fait, les prêtres faisaient de la figuration. Donc ils n’avaient pas vraiment de sens. Et la confession, c’était un petit truc, mais ça n’avait pas de sens pour moi. Je ne me disais «Jamais je ferais ça, ça n’a pas de sens. » Et donc il y avait une espèce de distinction entre ce que me disait mon cerveau qui me disait « Non, ça sert à rien, ne va pas faire ça. » Et mon cœur qui me dit « Il faut absolument, il faut absolument que je parle à un prêtre. » Et donc je repars de là évidemment, je ne le fais pas parce que ça supposait aussi de parler à quelqu’un et ça ne me faisait pas vraiment plaisir. Donc je repars et de là, je me dis que la paix que j’ai un peu découvert durant ces trois jours, j’aimerais la retrouver. Peut-être que si j’allais dans une église, j’allais retrouver ça. Et donc je demande à quelqu’un de m’y emmener parce que je ne vais pas y aller toute seule. Et effectivement, je ressens cette paix quand je vais à la messe. Donc je me dis j’ai vraiment besoin de plus. Je ne comprends pas ce que c’est. Je ne comprends pas trop ce qui m’anime, mais j’ai besoin d’aller un peu plus loin. Et puis, de fil en aiguille, on me propose d’aller faire un pèlerinage. Alors évidemment, c’était tout ce que je détestais. C’était spontané, je ne savais pas ce qui allait se passer et il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’êtres humains. Et ça, c’était terrorisant. Donc il restait que deux places et je me disais « Bon, bah j’ai envie d’y aller, et en même temps ça me fait peur. » Et donc je dis au Seigneur « Si tu veux que je sois là, si c’est un appel, est ce que je suis là, OK, je te dirais oui à tout. »

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