Touchée par l’attitude de Benoît XVI au cours de son pontificat, Agnès a été particulièrement marquée par son exemple lors de la veillée des JMJ de Madrid.
En 2005, âgée de 13 ans, je traversais une période difficile. Mes parents nous proposèrent d’aller à Rome à la messe d’intronisation de Benoît XVI. J’en garde un souvenir impérissable. J’avais l’impression de trouver un père spirituel. À partir de ce jour, il m’a accompagnée.
Lors des périodes de tempêtes médiatiques en 2008 et 2009, j’étais au lycée et mes amis qui me savaient catholique, n’hésitaient pas à le critiquer très cruellement. Cela m’affectait énormément. Toutes ces attaques contre l’Église à travers son pasteur étaient dures à supporter. Mais le Pape lui-même m’a aidée. En le voyant tenir ferme contre tous ses détracteurs, j’ai retrouvé du courage pour m’affirmer comme catholique.
Aux JMJ de Madrid, le moment le plus fort fut la veillée du samedi, vécue au pied du podium. Peu après l’arrivée de Benoît XVI, il y a eu un orage et une tempête. Beaucoup à sa place seraient partis se mettre à l’abri, mais lui, a tenu à rester là, parmi nous. Nous chantions et priions. J’ai été marquée par son attitude, il avait un sourire radieux. Ce moment était la meilleure illustration de ce qu’il nous disait. Il nous apprenait à tenir ferme face à la tempête, à ne pas avoir peur d’être à contre-courant en affirmant notre foi. Et il nous a montré aussi que nous n’étions pas seuls, qu’il restait là avec nous.
À la suite des JMJ, j’ai eu envie de vivre une année différente, donnée à Dieu, qui m’enracinerait encore plus dans le Christ. Sans Benoît XVI, je n’en serais pas là dans ma foi, et, cette année (NDLR : ce témoignage date de 2013), je ne serais pas à l’ESM. Je suis sans aucun doute de la “génération Benoît XVI”. Je lui dois beaucoup.
