Vers une louange éternelle !

Elisabeth Baranger, consacrée dans le célibat au sein de la Communauté de l’Emmanuel et auteur-compositeur de nombreux chants de l’Emmanuel, est retournée vers le Père le jeudi de l’Ascension.

Elisabeth Baranger a été inhumée le jeudi 28 mai 2020 à 14h à L’Ile-Bouchard.

Voici ci-dessous le replay de la messe d’obsèques.

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elisabeth chant 1

Découvrez (ou redécouvrez) quelques-uns des chants de l'Emmanuel composés par Elisabeth Baranger

Elisabeth Baranger

16 juillet 1952 (fête de Notre Dame du Mont Carmel)
+ 21 mai 2020 (Ascension du Seigneur)

 

Beaucoup d’entre nous retiendrons d’Elisabeth sa discrétion totale, son humilité, sa charité concrète.

Toute la vie d’Elisabeth est placée sous le signe de la Vierge Marie, plus spécialement de Notre Dame de la Prière qui l’a appelée à vivre auprès d’elle, à la servir et qu’elle a beaucoup aimée au cours de ses 25 dernières années.  

Elisabeth est née le 16 juillet 1952, fête de Notre Dame du Mont Carmel, à Paris, où elle a grandi, fait ses études, avant de passer un an, juste avant son baccalauréat, pour des raisons de santé dans un lycée « climatique » dans les Pyrénées.

Elle fait une expérience forte du Seigneur à l’âge de 14 ans, grâce à une religieuse et un prêtre, puis continue de participer pendant sa scolarité à des camps chrétiens. Après une « éclipse » d’une année au cours de laquelle elle laisse tomber la foi et la prière, elle fait à nouveau une rencontre du Seigneur et se met à prier tous les jours, à aller la messe.

Après une année de Prépa Agro, elle s’oriente vers des études de biologie à l’université de Paris XI (Orsay) et obtient un doctorat en écologie végétale. C’est durant cette période qu’elle participe à un groupe des Amis de l’Arche de Lanza del Vasto, à l’époque très en vogue.

Dès février 73, elle participe à une réunion du groupe de prière de la rue Ferrandi, qui donnera plus tard naissance à la Communauté de l’Emmanuel. Elle y est accueillie par un « vieux monsieur », Pierre Goursat qui, au cours de la soirée, parle de l’abandon et de la petite Thérèse. A la lecture du livre La Croix et le Poignard de David Wilkerson, elle est bouleversée et reçoit une nouvelle effusion de l’Esprit Saint. A partir de ce moment-là, elle fréquente assidûment différents groupes de prière.

Elle participe au Triduum Pascal chez les dominicains de Toulouse à Pâques 73, avec André Gouzes, et est alors saisie par la liturgie, une vocation qu’elle suivra jusqu’au bout, animant des chorales et composant de très beaux chants de louange.

Elle participe à la première session d’été à Paray le Monial (en 1975) et y retournera ensuite tous les ans pendant de très nombreuses années. Dès mars 1974, elle est invitée par Pierre Goursat à une journée pour ceux qui veulent s’engager davantage. Un an plus tard, elle rencontre deux jeunes filles avec qui elle sympathise. C’est avec elles qu’elle commence ce qui sera la première maisonnée résidentielle, partageant ensemble une vie de prière et de service, au sein de la communauté de l’Emmanuel.

En novembre 1975, elle participe à la création du service « Chant, Musique et Liturgie » de la communauté. Ceci en collaboration avec Charles-Eric Hauguel, Jean-Marc et Françou Morin, Gilles du Boullay, Cecile Morel, Martine Guérin.

Le 18 juin 1977, elle s’engage dans la Communauté de l’Emmanuel.

A partir de l’été 78, elle participe à l’animation des chants lors des sessions de Paray le Monial. Ce ne sera pas la dernière fois… Elle devait cependant sans cesse combattre son asthme qui, parfois, l’empêchait de chanter pendant plusieurs jours. La ventoline ne la quittait pas et elle se l’administrait toujours très discrètement en pleine célébration, veillée ou groupe de prière pour faire passer la crise.

En août 1979, elle commence à chercher du travail. Elle part servir à la maison Sainte Thérèse à Lourdes, alors animée par la Communauté de l’Emmanuel.

C’est durant cet automne 1979 qu’elle reçoit l’appel à la vie consacrée qui avait déjà commencé à retentir en elle auparavant. Début 80, elle est embauchée par la Communauté pour s’occuper de la gestion et de l’informatisation des abonnements à la revue Il est Vivant. Elle utilise alors un des tout premiers ordinateurs, prêté par un ami de la Communauté, et traite des milliers d’abonnements. Comme toujours, elle travaille assidûment, penchée avec concentration sur son ouvrage pendant des heures, sans compter son temps.

De septembre 1980 à décembre 1981, Pierre Goursat lui demande d’assurer l’intérim de Charles-Eric Hauguel, responsable du service et effectuant son Service National à l’étranger. Elle était fiable, précise, discrète, humble. Excellente copiste aussi car, à l’époque, les partitions s’écrivaient à la main. Elle donna la pleine mesure de sa créativité musicale dans la composition d’hymnes et de cantiques de louange maintenant traduits en de multiples langues et entrés désormais dans le répertoire international de nombreuses communautés paroissiales.

Avec les toutes premières sœurs de la Communauté, elle fait son engagement au célibat dans la Communauté de l’Emmanuel le 3 janvier 1981, au cours d’une retraite de Fraternité à Paray-le-Monial.

Elle habitera alors plusieurs années à Paris, en divers lieux, puis à Saint Etienne, toujours en fraternité résidentielle de sœurs consacrées. A son retour à Paris, elle est embauchée à plein temps à la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs à Paris tout juste confiée à son curé, Dominique de Chanterac et à une équipe de la Communauté de l’Emmanuel. Elle travaille de manière concentrée, mais a installé une alarme sur son ordinateur toutes les heures, et s’interrompt alors pour prier avec ceux qui l’entourent un Je vous salue Marie.

Le 25 mars 1996, fête de l’Annonciation, âgée de 43 ans, Elisabeth arrive à L’Île-Bouchard où elle résidera pendant 25 ans. Vivant avec Sylvaine Marly, puis différentes sœurs de l’Emmanuel, elle inaugure dès le début un travail d’archives, qu’elle poursuivra jusqu’à ce qu’elle doive l’interrompre en raison de sa maladie. La première tâche à laquelle elle s’attelle est la rédaction des 5 volumes d’archives sur les événements de L’Île-Bouchard, achevés le 8 décembre 1997. Elle participe parallèlement à l’accueil de la maison de Marigny, puis travaille au secrétariat paroissial pendant quelques mois. L’état de santé de Sylvaine s’étant détérioré, elle l’assistera de plus en plus dans la direction de la maison de Marigny et l’accompagnera dans la longue épreuve de sa maladie jusqu’à sa mort, le jour de Pâques 2001.

En novembre 98, elle est nommée officiellement archiviste de la Communauté de l’Emmanuel, charge qu’elle assumera exclusivement à partir de 2004. Le début du service archives est homérique : Marie-Edith Brejon, anciennement directrice d’archives départementales, l’initie à cette fonction dans les greniers, puis à la buanderie du château de Chezelles, avant que les archives ne soient installées dans le bâtiment qui leur est maintenant consacré à Chezelles. Qui ne se souvient d’Elisabeth au milieu de tous ses ordinateurs, magnétophones, retranscripteurs où elle numérisait les vieilles cassettes et vidéos pendant des heures ? Durant toutes ces années, elle travaille avec une conscience professionnelle sans égale. Elle est ensuite nommée vice-postulatrice de la cause de Pierre Goursat pour la phase diocésaine du procès. Elle continue également d’animer la chorale paroissiale qu’elle a elle-même initiée.

C’est en mars 2016 que l’on diagnostique le cancer qui devait la conduire à la mort le 21 mai 2020. Pendant ces 4 années, tout en se battant contre sa maladie, avec des opérations, des chimiothérapies, des hospitalisations, Elisabeth reste le plus possible active : elle continue des recherches pour les archives, tout en abandonnant progressivement cette tâche, elle écoute des émissions, lit, prie, reçoit pas mal de visites. Elle reste disponible à ses proches, malgré de rudes souffrances. Elle qui a appris à offrir ses souffrances à l’école de la Vierge Marie, elle a rejoint la Croix Glorieuse et a toute une liste d’intentions pour lesquelles elle prie. Elle confie un jour que c’est la doctrine de la petite voie de la petite Thérèse qui l’habite, en particulier cette phrase : « Ce qui Lui plaît, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde… Voilà mon seul trésor. »

Elle demeure attentive jusqu’au bout à ceux qui l’entourent, à travers de petits actes de charité. A la fin, elle comprend qu’une seule chose compte : vivre l’instant présent, sans du tout s’occuper de la suite. « Quel trésor que l’instant présent ! » dira-t-elle. Quelques jours avant sa mort, elle écrit : « Je vais mourir. » Elle reste lucide jusqu’à la fin et meurt le 21 mai 2020, peu après 9h du matin, jour de l’Ascension.

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33 commentaires sur “Vers une louange éternelle !

  • Elle était pour nous un signe vivant de la joie transparente de l’amour de Dieu. Nous nous réjouissons de l’avoir connue.

  • Je conserve un souvenir fort d’Élisabeth, peut-être parce que j’ai été nourri de ses chants extraordinaires, qui reflètent merveilleusement la grâce de la Communauté de l’Emmanuel. Ma vie de louange, c’est beaucoup grâce à elle, je n’hésite pas à le dire. Je pense la solliciter de temps en temps en attendant de la retrouver là-haut le moment venu ! Merci Elisabeth, alléluia !

  • Elisabeth, faible, souffrante,hospitalisée, a pris l initiative de me joindre pour avoir de mes nouvelles et me soutenir dans ma mission au loin au Burundi. je vous joins son dernier SMS, le 18 mai, 3jours avant son départ vers le Père. Antonia avait encouragé les soeurs à lui manifester notre communion fraternelle dans la priere.
    Merci chère Colette ! Oui, c’est beau de voir la charité franrernelle entre nous toutes ! J’ai reçu des messages du monde entier, depuis l’Indonésie
    jusqu’au Canada en passant par l’Europe Centrale ! Je suis très bien prise en charge. Notre-Dame de la Prière bin est bien là !
    Je vous porte aussi dans ma prière. ???et je vous embrasse ??? Élisabeth

  • J’ai passé un été à Marigny avec Sylvaine et Élisabeth. C’était en 1997. Partageant leur quotidien en service dans la maison. J’ai été touchée par la discrétion d’Élisabeth mais aussi par cette petite lumière qui pétillait au coin de son œil et qui manifestait pour moi l’état de gratitude et de louange qui l’habitait. Sa simplicité pouvait la faire passer inaperçue et pourtant j’ai tellement été touchée de ses marques d’attention à chaque fois que je la croisais, comme si cet été passé il y a plus de 20 ans avait lié nos cœurs. Merci Élisabeth pour ta vie donnée au service du Seigneur, de l’église et de tes frères et sœurs.

  • c’était une vraie soeur !!!!
    elle a toujours été là pour nous.
    jusqu’à quelques jours avant son départ au ciel.
    Merci Elisabeth !!! je t’immagine entrain de chanter à tue tête de beaux chants de Louange.
    te voilà arrivée.
    Nous comptons sur toi.
    Que le Seigneur te garde dans son Amour.

  • En mai 1977, j’avais décidé pour la première fois d’aller au pèlerinage de Chartes étudiant. J’étais en préparation de thèse à la faculté des sciences d’Orsay et je fréquentais l’aumônerie de cette université. Je me suis donc inscrit au pèlerinage en passant par cette aumônerie. Élisabeth Baranger était aussi en préparation de thèse de botanique sur cette université. Comme elle faisait partie de la Communauté de l’Emmanuel celle-ci lui avait demandé d’inscrire un certain nombre de frères et sœurs de la communauté sur le pèlerinage de Chartres pour faire de l’évangélisation auprès de jeunes étudiants participant au pèlerinage. Comme Élisabeth était sur la faculté d’Orsay elle est passée par l’aumônerie de cette université pour effectuer les inscriptions . C’est ainsi que grâce à Élisabeth j’ai rencontré la Communauté. Je venais juste de terminer une neuvaine à la Vierge Marie dans laquelle je lui avais demandé de me faire rencontrer une structure d’Église dans laquelle je pourrais cheminer. Donc, merci beaucoup Élisabeth. Sur la faculté des sciences j’ai eu le bonheur plusieurs fois de déjeuner avec elle et de partager la joie de connaître Dieu. Je me souviens qu’elle m’avait parlé un jour d’un séjour en montagne qu’elle avait vécu et qui lui avait fait très plaisir. On lui avait dit qu’elle était très bonne en escalade. J’ai aussi eu la chance de participer à sa thèse et elle m’a même offert un exemplaire. Lorsqu’il y a eu toute une réunion à l’Ile-Bouchard pour discuter et faire le point en Église sur les apparitions , elle m’avait proposé d’y participer et cela m’a beaucoup marqué de voir comment l’Église s’y prend pour reconnaître ou non une apparition. Donc, là encore merci chère Élisabeth. Je serai en communion de cœur et de prière avec toi demain.

  • J’ai la joie de rencontre Elisabeth à Chezelles en 2009 pendant une retraite avec les freres. Elle nous a donné un enseignement sur Ste Thérèse de Lisieux. J’ai été frappé par son humilité. Les chants qu’elle a composés sont parmi mes favourites. Merci, ma soeur et adios!

  • Merci à toi Elisabeth, qui t’es rendue disponible il y a juste dix-huit-ans aujourd’hui ( 27 mai 2002) pour venir animer de manière discrète et joyeuse la messe d’enterrement de mon père à Langeais. Ma famille avait été touchée par ta délicatesse et ta charité.
    Nous comptons sur toi pour nous montrer le chemin vers le ciel.
    A Dieu!

  • Elizabeth….depuis tant d’années!! ……..tu as toujours été dans notre paysage communautaire, du plus loin que l’on s’en souvienne….années 82 pour nous. Et voilà qu’après nous avoir fait tant chanter, tu vas chanter toi même la louange du ciel avec les anges! Merci pour tes chants magnifiques et inspirés que nous aimons tant et que nous chantons encore depuis tant d’années !!….merci pour ta discrétion, ta présence silencieuse mais vraie, ton esprit de service, ton petit sourire malin recelant ce que tu n’avais pas besoin d’exprimer à voix haute…..prie pour nous tous, toi qui rejoins tous les frères et sœurs qui nous attendent là haut ! Alléluia pour ta vie donnée et si pleine de La Vierge Marie….merci pour ton exemple, très chère sœur!

  • Elizabeth,je t’ai rencontré,la premier fois à une session chant-liturgie pour un enseignement sur le déroulement de la messe ; j’ai beaucoup appris auprès de toi et m’a renouvelé dans ma participation à l’eucharistie
    Une autre fois à l’ile Bouchard il y a 4 ans ,pour un carrefour sur la composition ; ce fut un moment plein de joie ;Tu nous racontais comment tu avais composer un chant de louange sous la douche, Tu nous encourageais à oser le faire
    l’été dernier Tu as manifestéune grande joie de nous revoir de façon très fraternelle
    Elisabeth
    j’ai appris que ta maladie s’aggravait en chantant avec les chapelains, deux chants que tu as composé;Benoit nous a invité à prier pour toi , et Jacques l’a confirmé sur la péniche le lendemain
    j’ai prié spécialement pour toi le 21 mai à la messe de 8h30 sans savoir que tu étais en communion avec nous… au ciel! Merci pour tout Elisabeth ;

  • Pour moi, elisabeth a écrit parmi les plus beaux chants de la communauté. Beaucoup sont indémodables et resteront, certainement grâce à une inspiration pure du Saint-Esprit. Merci Elisabeth, merci Seigneur ! A toi puissance et gloire !

  • Elisabeth, puissiez-vous reposer dans lea bras du Dieu que vous avez aimé toute votre vie. Ní bheidh a leithéid arís an.

  • Chère Élisabeth,merci, tu m’as initiée a l’utilisation de l’ordinateur Wang dans les années 80 et tu etais toute donnée à ton travail. Merci surtout pour tes beaux chants de louange. Que le Seigneur t’accueille dans ses demeures éternelles ! Et chante sans fin les louanges divines !

  • Merci Elisabeth de nous avoir accueillis si chaleureusement à St Nicolas des Champs en septembre 1992 alors que nous débutions notre chemin de conversion, Nicolas et moi.Tu es l’une de nos premières soeurs dans la communauté, en tout cas celle qui a le plus compté.
    Nous avons appris avec toi les chants de la communauté, le soir, à la chorale paroissiale. Tu nous a fait la joie de devenir la marraine de notre deuxième enfant, Marguerite.
    A toi qui vis maintenant en nous, par la communion des saints, nous confions notre famille, aide nous à ouvrir toujours plus notre coeur à Jésus dans l’action de gràce et la louange. Amen! Alléluia!

  • Elisabeth, pour moi, c’est la grâce de Marie incarnée, “conservant avec soin toutes ces choses, les méditant dans son coeur” (Lc 2,19)
    Merci, Elisabeth, et prie pour nous.

  • Je suis sûr qu’Elisabeth nous accompagnera du ciel sur notre cheminer la sainteté continuellement avec sa joyeuse louange parmi nos frères et soeurs là devant la très sainte Trinité et pas seulement quand nous louons le Seigneur avec ses chants magnifiques.
    Merci Elisabeth pour cette héritage que tu nous laisse aussi. Nous te confions avec beaucoup de reconnaissance aux bras miséricordieux de notre Père.

  • Chère Élisabeth, je me rejouis pour toi de cette Éternité de Joie dans laquelle tu entres, libérée de ce corps de mort et dans lequel tu as servi le Seigneur avec une admirable constance, humilité et compétence au service de la memoire de la Communauté! Merci Elisabeth!
    Ton esprit de pauvreté, de service, et de louange m’a toujours impressionnée!
    Prie Dieu pour nous!
    Chante et danse -avec Gilles surtout- l’Amour du Seigneur!
    Nous redisons avec toi : Magnificat!

  • Merci Elisabeth pour cette première maisonnée en 1976 quai Malaquais au 5ème étage sous les toits. Ta discrétion, ton humeur toujours égale, ton sourire et ta prière nous ont accompagnées sans défaut malgré ton asthme qui te fatiguait souvent.
    Tes chants accompagnent ma louange quotidienne avec bonheur, ils sont tellement inspirés !
    Je me confie à ta prière pour ta petite soeur de maisonnée.
    Cécile

  • Elizabeth est venu en Pologne en novembre 2010 pour un weekend communautaire. A Varsovie elle nous a parlé de Pierre: le lendemain nous sommes parti ensemble en train dans les conditions trés modeste, parce que j’ai oublié reserver les billets en avance – aucun reproche de sa part, joie et simplicité de vie exeptionnelle. A Szczecin elle a animé avec Laurie Corodin un weekend consacré à la louange et la musique liturgique. Elles ont donné des enseignement sur la grâce de louange; elles ont temoigné de l’inspiration divine pour la composition de chants.
    On a passé un temps dans une famille communautaire trés touchée par la soufrance. Elizabeth priait pour eux et de temps en temps elle m’a damandé de ses nouvelles.
    Quand nous nous sommes vue le dernier fois, elle m’a assuré de sa prier. Sa dernière message aussi parlait de la prier.
    Merci Seigneur pour ta belle, humble épuse! Merci l’Esprit Saint pour tout ce chants magnifique! Merci Pére de l’esperance de nous voir auprés de Toi!

  • Merci Elisabeth pour ta fidélité aux grâces fondatrices de la Communauté…
    J’avais appris ta maladie car o On est si nombreux que l’on ne peut pas garder pas le contact.
    Mais on ne s’oublie jamais et on se porte tous dans la prière. C’est cela, la communauté ! Ce que l’on y a vécu à ses débuts fut extraordinaire et cela semble perdurer, encore plus inouï !
    J’y suis arrivée en 1976 grâce à l’accueil de Marie Claire Vinet et Dominique de Chanterac.
    Je lis a l’instant ce mail mystérieusement dans les “Spam”, comme poussée à les ouvrir!
    Ce matin, j’ai eu un moment de tristesse comme on peut en avoir tous, et dans ces moments là je me refugie en Jésus et Marie et leur demande une nouvelle Effusion de L’Esprit pour replonger dans la Joie et la louange pour la Bonté denotre Dieu et Père.
    Maintenant Elisabeth, tu n’es plus dans cet avant goût car tu découvres en totalité ta raison de vivre et le bonheur éternel. Il essuiera les larmes de nos yeux…
    Merci Elisabeth pour ta persévérance jusqu’au bout!

    Hélène de laage-Hauguel

  • Chère Elisabeth, aussi loin que je regarde en arrière, tu as toujours été là, à Paris, à L’Ile-Bouchard… Une présence discrète, une manière bien à toi de saluer comme si on était la personne le plus importante du moment présent, ça m’a toujours touché. Ton regard, tes paroles, ton sourire, en tout tu savais manifesté une grande présence, bienveillante et fraternelle. Merci éternel.

  • Merci Seigneur d’avoir créé Elisabeth, merci pour ce qu’elle est, merci pour la lumière qui illuminait son visage, merci pour sa douce fermeté, merci pour son humilité Jésus caché en elle. Elisabeth mon premier souvenir remonte au groupe de prière de St François Xavier où pour animer les chants, tu levais haut le bras pour dépasser les têtes des frères et sœurs… ton sourire omniprésent… Gloire à Dieu ! Chante désormais avec tous les saints et les anges, avec nos frères et sœurs du ciel ! En union de joie pour ton arrivée à la place que ton Bien-aimé t’a préparée de toute éternité !

  • Merci de nous avoir appris a louer le Seigneur, chere Elisabeth, avec ton don ancre dans Sa Parole. Que tu loues a jamais avec cette maisonnee du Ciel maintenant.

  • Chère Elisabeth, j’ai eu la grande grâce de te cotoyer souvent ces dernières années, notamment au cours de mes vacances d’été à Marigny, tandis que je vivais un temps de service fraternel auprès de vous. Tu resteras un des piliers fondateurs de la vie communautaire à l’Ile Bouchard. Merci de ton courage, de ta vaillance, de ton sourire, de ta discrétion, de ta fidélité dans la prière, de ta charité très concrète, de ton oui plénier à servir le Sgr et la douce Vierge Marie. Merci aussi d’avoir mis tes talents au service de la liturgie et des archives de la cté de l’Emmaanuel, ainsi que de tout ce que tu as fait pour la cause de Pierre Goursat. Que Jésus et Marie te bénissent et t’accueillent dans les Demeures éternelles ;Béatrix Paillot

  • Elisabeth was one of the first consecrated sisters I saw in Paray le Monial.( many years ago ). I remember her animating the liturgy in such a poignant way.It was so touching. She truly allowed God to work through her gift. As a young person then , I observed her as a very humble person , perhaps shy of the limelight but willing to allow herself to be used for the glory of God. I never spoke with her , although i saw her on many occasions but her face , her smile and her way of being struck me deeply. Thank you Elisabeth for leaving an imprint on my heart then & today .

  • Merci beaucoup Élisabeth ! “À toi puissance et gloire ! À toi honneur et force ! À toi la majesté, Ô Dieu, à jamais !” Amen Alléluia !

  • Merci Elisabeth pour ce beau témoignage de simplicité, de louange et de service. Merci pour ta disponibilité lors de mon travail de théologie sur la relation de la Communauté de l’Emmanuel à l’Eglise, à l’occasion duquel tu m’avais fait visité les archives et mis à disposition les enseignements de Pierre que tu avais patiemment numérisé et retranscrit. Merci pour ta vie consacrée. Nous continuerons longtemps de louer grâce à toi et avec toi !

  • Une partenaire inoubliable dans les animations de chant lors des sessions de paray-le-monial dans les années 84 à 88.
    Je garde un très bon souvenir de son humilité et simplicité et de la personne qu’a été Elizabeth .Que le seigneur
    l’accueille en son paradis.

  • Merci d’avoir permis la diffusion de la messe des obseques d’Elisabeth. Ça aide à faire le passage et à demander l’intercession d’Elisabeth pour tout ce que nous avons à faire la ou nous sommes .

  • Nous avons le même âge, mais tu étais pour moi, Chère Elisabeth, comme une grande soeur modèle.
    Je me suis fais happée dans la communauté par le chant et tu y a contribué non seulement par tes talents de chef de choeur mais par la simplicité, la douceur et la modestie de ton comportement, ta patience. Jamais de critiques ou de découragements, une humeur égale, quel exemple ! Merci Elisabeth.

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