Henriette est envoyée en France pour travailler chez une personne en échange de pouvoir aller à l’école. Mais elle va vite se rendre compte qu’elle vit plus un esclavage qu’autre chose. Un seul soutien : le chapelet et Marie.
Alors qu’elle est encore adolescente et en conflit avec son père, Henriette est envoyée en France pour faire des études. Elle est accueillie chez une dame qui, en échange de tâches ménagères, est censée l’inscrire à l’école. Mais Henriette se rend vite compte que cet accord est un leurre et qu’elle n’ira jamais à l’école. Elle dort dans un petit coin d’une pièce avec seulement quelques couvertures et sans matelas. Elle est sous alimentée avec seulement un peu de semoule qui lui est distribuée en ration chaque jour. Henriette vit un véritable esclavage. Puis elle change de domicile et est accueillie chez une autre dame qui lui demande de s’occuper de ses enfants. Mais là encore, elle vit dans des conditions dramatiques. Quand elle essaye d’en parler à sa famille, on la traite de menteuse. Quand elle veut partir, on la menace de prévenir la police. Inévitablement, Henriette commence à penser au suicide. Mais elle trouve son soutien et son appui dans le rosaire qu’elle récite en boucle tous les soirs. Pétrie de sa rencontre qu’elle a fait avec le Christ plusieurs années auparavant, elle garde espoir que son Sauveur viendra la délivrer de cette situation.
Henriette finira par s’en sortir, par retrouver sa liberté et même par se réconcilier avec sa famille.
Un témoignage bouleversant que Henriette nous avait donné en 2019 à Paray-le-Monial lors du Forum des Jeunes. Un témoignage qui nous rappelle surtout qu’il ne faut pas perdre l’espoir et qui inspire un profond respect pour la piétée de cette jeune femme.