Célibataires consacrées : vivre la liberté de l’Esprit

Rencontre consacrées 2014 © Communauté de l'Emmanuel

Célibataires consacrées : vivre la liberté de l’Esprit à l’épreuve de la durée pour porter du fruit.

« Fin 2012, à la demande de la Communauté, j’ai déménagé pour rejoindre une fraternité de consacrées sur une paroisse confiée à une équipe de prêtres de la Communauté. On m’a aussi proposé de faire des visites aux gens isolés du quartier. Pour établir plus de contacts, j’ai eu l’idée d’aller de temps en temps prendre des repas dans la résidence de personnes âgées toute proche. Lors d’une évangélisation paroissiale, en faisant du porte à porte dans la maison de retraite avec un paroissien, nous avons visité un monsieur que j’avais déjà rencontré à table, et l’avons invité à une célébration du 8 décembre à la paroisse. « Je voudrais bien, mais je ne sais pas prier » nous a-t-il dit d’un air désolé. Je lui ai laissé un petit livre de prière et suis revenue le voir. Baptisé enfant, il n’a jamais reçu d’éducation chrétienne. Après plusieurs visites, il a exprimé le désir de s’approcher des sacrements. Le curé m’a alors demandé de le préparer à la première communion. A chaque rencontre, il est ému aux larmes en découvrant l’amour de Dieu et la beauté de la prière chrétienne. Et ce jeudi saint, José, 70 ans, a reçu le Corps du Christ pour la première fois ».

Ce témoignage de Geneviève, infirmière à la retraite, engagée dans le célibat consacré au sein de l’Emmanuel depuis une trentaine d’années, illustre l’appel entendu par les célibataires consacrées en engagement définitif lors de leur rencontre annuelle, qui a eu lieu autour du dimanche de la Passion, à La Clarté-Dieu (91). Ensemble aux pieds du Seigneur à l’entrée de la semaine sainte, 70 célibataires consacrées venues d’Europe, sur un total de 110 dans le monde, ont médité sur la fécondité du don d’elles-mêmes jusqu’au bout, à partir de l’histoire de Moïse, appelé à 80 ans au buisson ardent !

Comme saint Pierre dans le Nouveau Testament, Moïse est conduit à un don sans cesse grandissant de lui-même à Dieu, pour son peuple. « Le temps est une créature bonne de Dieu », a ainsi rappelé le père Olric de Gélis, présent pendant toute la rencontre, avec Agnès et Fabrice de Sèze, couple engagés dans l’équipe de suivi de la vie consacrée féminine dans l’Emmanuel. L’enjeu de l’engagement définitif est bien se livrer à Dieu, lui appartenir et le suivre jusqu’au bout dans une vie vraiment consacrée au cœur du monde.

 

 

 

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