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Père Thomas

L’appel du Père Thomas

Comment un jeune homme accueille-t-il son appel au sacerdoce ? Le cheminement du Père Thomas a été plus naturel qu’on ne pourrai le penser. “Lorsque j’ai décidé de rencontrer un prêtre régulièrement j’ai pu me rendre compte plus sereinement de mon désir d’être prêtre.” Témoignage.

Quand t’es-tu posé pour la première fois la question du sacerdoce ?

Je me suis posé la question pour la première fois en début d’adolescence quand je voyais que j’aimais servir la messe et que j’étais très attiré par ce qui se passait sur l’autel durant l’eucharistie.

Comment as-tu été sûr de ton appel ?

J’ai été affermi fortement dans on appel pendant l’année St Joseph, particulièrement à travers un signe qui pour moi était flagrant : malgré les difficultés à surmonter, je m’épanouissais humainement comme jamais auparavant.

Y a t-il un prêtre qui t’a marqué dans ton parcours de discernement ?

Un prêtre de la Communauté de l’Emmanuel m’a marqué durant toute mon adolescence, car c’est avec lui qui j’ai vécu tous mes camps d’été avec l’aumônerie de ma paroisse : ce qui m’a marqué chez lui c’est sa disponibilité et le don de lui-même qu’il montrait pour les jeunes, et une certaine proximité que nous avions humainement et spirituellement.

Comment as-tu accueilli l’appel au célibat ?

L’accueil de l’appel au célibat est ce qui m’a demandé le plus de travail personnel : un combat permanent sur plusieurs années m’a fait comprendre que la justesse du célibat se trouvait dans une offrande de moi-même avec Jésus, un accueil de la grâce de Dieu au quotidien et la joie simple d’être disponible à tous.

Comment as-tu su que c’était le bon moment d’entrer en année de propédeutique ?

Le moment opportun s’est « imposé » à moi selon deux critères qui m’ont fait prendre rapidement la décision d’entrer en propé : la « pression » intérieure qui s’accumulait depuis des années autour de cette question du sacerdoce que j’ai rejeté pendant longtemps, et le créneau universitaire qui s’ouvrait devant moi à la fin de mon master.

As-tu douté de ton appel au cours du Séminaire ?

Durant mon séminaire, j’ai compris que le « doute » allait faire partie de mon quotidien, non pas comme un dilemme permanent, mais comme une grâce de liberté que le Seigneur me donnait sans cesse : je crois que c’est dans ces moments de « doute » que j’ai le plus avancé dans mon cheminement, parce que c’est à ce moment-là que je pouvais rechoisir la volonté de Dieu en pleine liberté, sans aucune attache humaine.

Comment t’es-tu senti libre de répondre à l’appel de Dieu ?

Je me suis vraiment senti libre lorsque j’ai compris un peu mieux combien Dieu m’aimait personnellement, et que quoi qu’il me demande, lui désire toujours le meilleur bien pour moi. Il a aussi fallu s’affranchir du regard de mes proches qui pesaient sur moi, et cela n’a pu se faire que dans une certaine prise de distance par rapport à mes parents et une certaine maturité humaine que mes études ont fait grandir.

Quelle place a joué ton père spi ?

La place du père spirituelle a été fondamentale pour mon cheminement. Elle a toujours été absente depuis le début de mon cheminement, mais ce n’est que lorsque j’ai décidé de rencontrer un prêtre régulièrement que j’ai pu formuler les éléments de ma vie et me rendre compte plus sereinement de mon désir d’être prêtre.

Quelle est ta plus grande joie depuis que tu es prêtre ?

Ma plus grande joie de prêtre est celle de célébrer l’eucharistie tous les jours : c’est un rappel quotidien de l’immensité de Dieu qui se donne sans compter à tous les hommes, à travers ma misère personnelle extrême.