Le 29 Juin 2022, un accord de partenariat a été signé entre notre Ecole professionnelle Saint-Joseph-Artisan (EPSJA) de Port-au-Prince, représenté par Marie Vellard, directrice adjointe, et le lycée professionnel Saint-Joseph-Assomption à Lyon, représenté par son chef d’établissement Jacques Grosson.
Les lecteurs de L’Aqueduc connaissent bien l’EPSJA, cette école professionnelle créée par la Communauté de l’Emmanuel en 2012 à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui avait détruit la capitale du pays, Port-au-Prince. Le projet : former des jeunes haïtiens pour les aider à reconstruire ce beau pays en les initiant aux métiers de la plomberie, de l’électricité, de la réfrigération et de la maintenance informatique.
Mais les soubresauts de la vie politique ont rendu la réalisation très difficile à maintenir dans la stabilité nécessaire à la transmission des connaissances. Le partenariat met en place un accompagnement technique et pédagogique des professeurs de Haïti. Il a également l’ambition d’aider à la mise en place de séminaires de formation continue, de développer des liens privilégiés avec des entreprises en France pour le partage de compétence, l’envoi de matériel, l’accueil de stagiaires et de professeurs. A partir de là, il s’agit bien-sûr de faire vivre des liens fraternels, d’ouvrir les horizons des uns et des autres. Telle est la conviction de Jean-Philippe Buchet, cheville ouvrière de ce partenariat au nom d’Emmanuel Education.
L’équipe est constituée de membres de chacune des deux entités. Du côté haïtien, ce sont les professeurs des diverses matières, et du côté français, ce sont des enseignants de Saint-Joseph-Assomption , ainsi que d’anciens coopérateurs FIDESCO.
La signature de l’accord de partenariat a permis une rencontre très agréable qui s’est achevée par un repas simple et cordial.
« Cet accord, nous dit Marie Vellard, est un signal d’encouragement qui permet d’étendre le réseau d’amitié autour de l’EPSJA. Un moyen de faciliter les échanges, de favoriser les partages d’expérience, d’ouvrir les élèves et étudiants à une dimension internationale inconnue, de susciter de nouvelles solidarités pour les adultes. Maintenant que cet accord est opérationnel, nous allons pouvoir le mettre en œuvre concrètement par des actions ponctuelles ou de longue durée qui trouveront leur place dans le processus de formation des jeunes Français et Haïtiens. Merci pour ce signe d’espérance envoyé outre atlantique, dans un pays qui en a grandement besoin ! »
