« Si tu m’appelles au sacerdoce, tu as un an pour me le montrer » – Témoignage

C’est au cours de son année de propédeutique que Samuel a découvert le sacerdoce comme un lieu possible de son plein épanouissement.

Cet article est paru dans la revue Il est vivant! n°363

Vignette Facebook Samuel Temoignage Sacerdoce

J’ai pris la décision de faire l’année propédeutique après avoir suivi le cycle du Curé d’Ars (cycle de discernement vocationnel en 6 week-ends dans la vie active proposé par l’Emmanuel).

En arrivant en propédeutique, j’ai dit au Seigneur : « Si tu m’appelles au sacerdoce, tu as un an pour me le montrer clairement. Car je sens toujours au fond de moi l’appel à me marier, à être époux et père. » En effet la magnifique vocation au mariage m’attirait beaucoup. J’avais donc besoin de découvrir le sacerdoce comme un lieu possible de mon plein épanouissement, pas juste celui d’un renoncement.

Pendant l’année, nous apprenons à nous mettre devant le Seigneur et à faire silence afin de pouvoir l’écouter. Concrètement, nous renonçons aux téléphones portables et aux écrans, et nous prenons de la distance avec notre famille et nos amis. Le cœur de l’année est la prière, et le discernement se pose peu à peu, à travers ce que nous vivons ensemble au quotidien, mais aussi avec les personnes rencontrées, et dans les diverses activités (cours, services, mission, etc.). Il m’a fallu un trimestre pour sortir des “projections mentales” du choix entre mariage et sacerdoce car cela me faisait passer à côté du quotidien, là où le Seigneur nous veut et nous parle. Une image reçue m’a beaucoup aidé : celle d’un puzzle qui représentait l’année, et chaque jour, mon seul but était de recevoir une nouvelle pièce, donnée par le Seigneur. Et c’est ce qui s’est passé.
Alors en mai, après une retraite d’élection de 12 jours, le choix était clair. Mon année s’était passée dans la paix et dans la joie, et j’ai compris combien j’étais heureux de pouvoir transmettre cela à d’autres, et à quel point cet appel à donner ma vie dans le sacerdoce pourrait combler mon cœur.

J’ai donc décidé de continuer au séminaire avec la communauté de l’Emmanuel. Je suis très attaché à la fraternité qui est centrale dans cette communauté, d’abord par le lien simple et joyeux qui unit tous ses membres et en particulier le soin de faire vivre une fraternité sacerdotale aux prêtres. Ils vivent en communauté et se portent au quotidien dans la prière et la pastorale, c’est vraiment un trésor.

Cet article fait partie du dossier thématique :Prêtres et frères, au service de tous →

Le magazine Il est vivant a publié le numéro spécial :

IEV n°363 - Prêtres et frères

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