La mission e’M ? Une équipe de laïcs et de prêtres au service de la rencontre de projets missionnaires locaux et de volontaires prêts à (se) bouger pour servir et témoigner !
Une conviction : la communion fraternelle est contagieuse. Découvrez cette initiative au service d’un envoi de volontaires missionnaires en France dès septembre 2024 !
e’M : missionnaires en France, au service de l’Eglise
Pour étancher la soif de Dieu et entendre le cri du monde
La France, pays de mission ? Si l’idée n’est pas neuve, l’urgence est chaque jour un peu plus grande. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’ici 2030, les prêtres seront deux fois moins nombreux qu’aujourd’hui. Qui d’autre que des missionnaires laïcs pourront entendre le cri du monde, étancher la soif de Dieu et répondre aux besoins des diocèses, des paroisses, des sanctuaires pour continuer à annoncer la foi ? C’est l’expérience qui a été vécue par Bertrand et Faustine Carron. Pendant 3 ans, ils ont été envoyés en mission, en co-responsabilité avec un prêtre diocésain, pour revitaliser le sanctuaire de Behuard, près d’Angers, laissé à l’abandon.
Cette mission expérimentale et fondatrice, dans ses fruits comme dans ses difficultés, et la transformation du paysage ecclésial, avec certes moins de prêtres mais plus de laïcs prêts à s’engager au service de l’Eglise, a fait germer une intuition, que plusieurs portaient également : créer une structure, « façon Fidesco », qui permette à la fois d’accompagner les partenaires à exprimer des besoins réalistes et sérieux et de former de futurs volontaires en leur offrant un cadre juridique et matériel pour le temps de la mission.
Une première équipe de frères et sœurs s’est mise au travail : e’M était né. « Pour l’instant, c’est un laboratoire » déclare le père Erwan Simon, pour répondre à l’appel du pape François qui « rêve d’une église missionnaire (…) où pasteurs et laïcs marchent ensemble, dans tous les domaines de la vie de l’Eglise. » Un laboratoire dont l’ambition est à la fois « audacieuse et humble. » explique le prêtre : « Audacieuse car nous mettons notre confiance en Dieu, avec qui tout est possible. Humble car nous ne sommes pas des sauveurs. Nous voulons simplement nous appuyer sur notre expérience pour apporter notre pierre à l’édifice. »
Raphaël Bordes, qui a rejoint l’équipe en octobre 2023 avec son épouse Hélène, au retour d’une mission Fidesco, ajoute : « L’intuition de la mission e’M c’est aussi de vivre la mission en co-responsabilité entre prêtres et laïcs et de faire l’expérience de la communion. En d’autres termes, cela va créer une communauté d’apprentissage entre prêtres et laïcs mais aussi entre volontaires, à travers formations et partages avant, pendant et après la mission. »
Comment devenir volontaire e’M ?
1. Je découvre le site de la mission e’M www.mission-em.fr
2. Je remplis le formulaire en ligne
3. Un membre de l’équipe de la mission e’M me contacte pour un échange d’environ 45 minutes.
4. Je m’inscris à un week-end ou un parcours de discernement
5. Je discerne et l’équipe e’M discerne.
6. Si j’ai discerné un “oui” à la mission, je visite le lieu de mission
7. Je vis une session de formation et d’envoi à Paray-le-Monial
Pour l’instant, confie le père Erwan « on ne cherche pas à se spécialiser dans un type de mission, si tant est qu’elles s’inscrivent bien dans une logique de sortie et dirigées vers les périphéries. On veut se mettre au service de toutes les demandes qui nous sont faites. Par la Communauté de l’Emmanuel comme par quelques diocèses. Notre exigence c’est de leur permettre de challenger leurs projets pour qu’ils soient réalistes et viables. A ce jour, les curés et évêques avec lesquels nous avançons nous présentent des réalités très variées : zones rurales, périphéries de grandes villes, quartiers universitaires. »
Du côté des volontaires, Raphaël souligne que « l’idée est de faire du sur-mesure. Il n’y a pas de statut-type. Pour cette première année d’expérimentation, on souhaite s’adapter aux profils et aux désirs missionnaires des candidats qui ont commencé à se présenter. Outre le logement qui sera mis à disposition sur les lieux de mission, nous vérifierons que les volontaires e’M bénéficient bien d’un cadre juridique adapté. Là où des retraités pourront peut-être se contenter d’une simple convention de bénévolat, une famille aura parfois besoin d’une indemnité complémentaire. Nous envisageons de couvrir ces besoins grâce au modèle du parrainage permettant de mobiliser une communauté de bienfaiteurs autour des missions e’M. Et pour les années qui viennent, nous étudierons aussi d’autres dispositifs, comme le mécénat de compétences ou le portage salarial qui ouvrira sans doute d’autres perspectives pour encadrer les missions. »
Si la mission est prévue pour être de longue durée, au moins trois ans, une formule « spéciale jeunes » d’un an est possible. Le contenu de la formation sera également sur-mesure, selon les publics. D’ailleurs, une antenne jeune de la mission e’M travaille actuellement avec le pôle jeunes de la communauté pour répondre au mieux aux attentes et aux besoins des jeunes.
En termes de calendrier, les premiers missionnaires e’M seront sur le terrain à partir de septembre 2024. Jeunes ou moins jeunes, célibataires ou mariés, en activité, retraités ou étudiants, avec ou sans enfants, c’est aujourd’hui que la mission vous appelle. Prêts à répondre ?