Peindre pour rendre gloire à Dieu

Claire-Marie Begole, artiste-peintre, exposera au Forum Zachée du 18 au 21 mai

Sauvée par le Seigneur, venu la chercher dans les profondeurs des ténèbres, Claire-Marie Begole, artiste-peintre, travaille aujourd’hui pour la gloire de Dieu. Toutes ses toiles racontent comment Dieu fait jaillir une lumière intense et durable de chacune de ses blessures et de ses souffrances.

Une ode à la paix intérieure dont elle témoignera lors du Forum Zachée, du 18 au 21 mai prochain, à Paray-le-Monial.

KanchanD’apparence fragile, le sourire accroché aux lèvres, Claire-Marie Bégole ouvre son cœur avec beaucoup de générosité. Elle raconte sans se faire prier, avec une immense gratitude, comment le Seigneur est venu la saisir pour la sortir des ténèbres. « Au cœur de ma souffrance, à un moment de découragement si profond que je voulais abandonner ma vie, Dieu est venu me chercher et me sauver. » Née à Bombay il y a 34 ans, Claire-Marie a été adoptée. Longtemps en quête d’identité, elle a également connu les violences conjugales avant de s’enfuir d’un foyer destructeur et être aujourd’hui une maman solo. « J’ai cherché Dieu de tout mon cœur et de toute mon âme et cela m’a permis de me reconstruire. Après des années d’errance, j’ai trouvé mon identité : ni en France, ni en Inde, ni comme enfant adoptée mais en Christ, comme fille de Dieu. » Une véritable révolution qui a complètement changé sa vie. Alors qu’elle essayait depuis des années de se conformer, sans y parvenir, au modèle familial – grandes études, mariage et famille nombreuse – Claire-Marie comprend que le Seigneur l’appelle ailleurs : « J’ai clairement entendu le Seigneur me dire au fond de mon cœur : « Tu vas peindre et tu vas aller témoigner et évangéliser à travers ta peinture. »

« Il a transformé mes blessures et mes souffrances en jaillissements de lumière. »

A travers ses peintures, qu’elle signe Kanchan, du joli prénom indien que lui ont donné ses parents biologiques, et qui veut dire « précieuse », Claire-Marie veut montrer comment elle a été restaurée grâce à Jésus : « Il a transformé mes blessures et mes souffrances en jaillissements de lumière. »

Kanchan toile 4La peinture ci-contre, intitulée « Tsunami », lui a été commandée par une personne qui traversait des épreuves. « J’ai peint une vague. Au creux de la vague, le Seigneur vient nous dire : « Je suis là ».  Cette peinture peut se regarder dans les deux sens : on peut se laisser submerger par la vague ou au contraire surfer dessus. Cela raconte la vie : des épreuves, petites ou grandes. Soit on se laisser écraser par nos épreuves, soit on choisit de saisir la main de Dieu et de se laisser tirer des eaux profondes. Dans les profondeurs, la grâce surabonde. L’enjeu n’est pas de ne plus souffrir mais d’attraper la main que Jésus nous tend au milieu de notre épreuve pour transformer cette souffrance en amour. Pour moi, il y a beaucoup d’éclat dans cette peinture. »

Kanchan toile 1 okDans cet autre tableau, beaucoup plus petit, la jeune femme souligne que Jésus est à la première place dans son cœur et donc dans ses œuvres. « J’ai appelé cette toile Céleste car il me fait penser à l’univers, la terre, le ciel, la mer et les étoiles mais aussi à ce petit bébé que j’ai perdu lors d’une fausse couche et que j’ai prénommé Céleste. Pour dire que cette douleur de perdre un enfant, le Seigneur peut la transformer en quelque chose de beau et de magnifique. Je représente cela avec beaucoup de lumière, beaucoup d’or. L’or symbolise le baume que le Seigneur est venu poser sur chacune de mes failles, de mes blessures, de mes souffrances pour les transformer en lumière, en joie, en sérénité, en paix. En une grande paix. »

« Au moment où j’ai dit oui pour pardonner, le ciel s’est ouvert sur moi et j’ai ressenti une grande paix »

Alors quand Claire-Marie est contactée pour venir exposer ses toiles au Forum Zachée, elle se dit que si le thème du forum est la paix, elle y a toute sa place. « Pendant très longtemps, je n’ai pas été en paix ni par rapport à moi-même ni par rapport aux autres. Quand le Seigneur est entré dans ma vie, il m’a demandé de pardonner, mais en fait, c’est lui qui m’a donné ce pardon. Et au moment où j’ai dit oui pour pardonner, le ciel s’est ouvert sur moi et j’ai ressenti une grande paix, dans toutes les dimensions de ma vie. Aujourd’hui, je peux dire que je suis dans la joie, cette joie qui ne peut venir que du Saint-Esprit. Cette paix qui bouleverse et permet d’aller en avant. Qui a imprimé sur mes lèvres un sourire permanent. »

Claire-Marie, Kanchan, conclut son témoignage ainsi : « Aujourd’hui, pour rien au monde, je ne voudrais changer ma vie. Je peux désormais parler de l’adoption, des violences conjugales, de ma fausse couche, du fait d’être maman solo d’un petit garçon de 8 ans, sereinement, car le Seigneur est là et il rayonne en moi. Il a tout réparé. C’est le sens de la lumière qui est présente dans tous mes tableaux. »

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