Missionnaire en famille auprès des paroisses rurales!

Pour la 2ème année, Hortense et Olivier Callens ont passé leurs vacances de la Toussaint en mission auprès d’une paroisse rurale, accompagnés de leurs enfants et d’un groupe de missionnaires.

C’est lors d’un voyage familial en Inde, durant 2 mois que l’urgence de la mission les a rattrapés. “Nous avons suivi deux prêtres missionnaires : un argentin qui va dans des zones reculées bouddhistes et un autre qui, dans un territoire où l’Église est persécutée, n’hésite pas à faire des processions ou de grandes veillées de guérisons avec un haut parleur. Nous avons été, et nos enfants aussi, très impressionnés par cette expérience”, raconte Hortense Callens. 

WhatsApp Image 2020 10 26 at 15.14.25A leur retour, son mari Olivier, reçoit pendant l’adoration un appel à aller aider les prêtres en zone rurale, qui peuvent avoir, sous leur responsabilité, 40 à 50 clochers. 

La première mission les conduit, l’année dernière, dans la Creuse. Cette année, soucieux d’être ancrés dans l’Église, ils demandent à un évêque, Mgr Bozo, de les envoyer en mission: ce sera l’Orne ! Les 3 groupes, constitués chacun d’une trentaine de personnes, rassemblent des familles, et notamment beaucoup d’enfants et d’adolescents, des sœurs consacrées, des prêtres et des séminaristes. 

Temps entre missionnaires, accueil des paroissiens, porte à porte, évangélisation de rue, visite dans un Ehpad ou auprès des gens du voyage rythment la semaine de nos missionnaires. Et chaque soir les veillées sont également des temps forts de rencontre: soirée jeux, veillée de miséricorde, veillée dans les familles accueillant les missionnaires, soirée autour d’un grand témoin, autour des malades. 

SKMB0832Le Père Jean-Pierre Barrière, curé dans la Creuse, a accueilli les missionnaires l’année dernière. Cette année, il a choisi de rejoindre l’équipe pour participer à la mission dans l’Orne. Avec un an de recul, il évoque les fruits pour sa paroisse: “il ne fallait pas que tout retombe, une fois l’équipe partie. Il y a eu une prise de conscience de l’urgence pastorale qu’est la mission. Il y a un dynamisme, un élan missionnaire qui ont été insufflés. Des personnes qui, au départ, étaient réticentes à la mission, se sont engagées. Désormais, dans nos activités paroissiales, nous nous posons la question: est ce que cela va dans le sens de la mission? Ce n’est pas toujours facile d’évangéliser dans un milieu rural où tout le monde se connaît. Cela a permis de changer les regards. Nous soignons davantage l’accueil.”

Hortense Callens témoigne elle aussi des fruits de cette opération: “joie, enthousiasme, envie de poursuivre, goût pour la louange, la prière.” Les (nombreux) jeunes présents sont ravis et portent la mission, ils invitent leurs amis, prennent en main la liturgie, la musique, demandent à être toujours plus impliqués dans l’organisation de la semaine missionnaire. 

Une jeune missionnaire témoigne: “Je suis arrivée ne connaissant personne mis à part mes cousins. L’ambiance qui régnait était tellement fraternelle!” Un autre missionnaire ajoute: “Une communion extraordinaire nous a conduits toute la semaine. A cette communion, à cet amour fraternel était mêlée une joie immense. La joie profonde de Dieu de nous aimer et d’aller ensemble aimer les autres.”

Ils attendent désormais de savoir où Monseigneur Bozo les enverra pour la prochaine mission à La Toussaint 2021.

Pour en savoir plus, lire le blog Famissio

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