Louer de joie, ou pour la joie ?

La louange est-elle l’expression d’une surabondance de joie, ou un moyen de rendre à Dieu ce qui Lui revient ? Nous vous proposons le témoignage de Flore, disponible sur YouTube, qui nous parle de ce sujet.

“Je m’appelle Flore, je suis mariée depuis 18 ans à Christophe et nous avons trois enfants. Nous sommes venus pour la première fois à Paray en 2011 et là j’ai découvert fortement la louange. Étant d’un naturel plutôt enjoué, dynamique, ça m’a tout de suite parlé, j’ai trouvé que c’était chouette de prier en louant le Seigneur. Ça me convenait bien. Donc pour moi la louange c’était cette joie expansive, j’étais heureuse donc je pouvais le manifester, éventuellement en levant les mains.

En 2014 je suis arrivée à Paray cette fois dans un état d’esprit complètement différent, et malheureusement pas très en forme, en portant un poids personnel important. Donc autant vous dire que je n’avais pas du tout envie de louer le Seigneur. Donc quand je me suis retrouvée le premier matin au pied du podium, je voyais tout le monde hyper enjoué, les mains en l’air et compagnie, je trouvais ça vraiment difficile et j’avais qu’une seule envie, c’était de partir.

Et puis l’après-midi j’étais dans un groupe de partage, et donc je partage ça, et là les autres frères et sœurs qui étaient avec moi me disent : « tu sais, je crois que tu es peut-être quand même invitée à la louange ». Bon, pas très convaincue, je vais me confesser l’après-midi, le prêtre à la fin me dit : « Pénitence, vraiment je t’encourage à louer le Seigneur autant de fois qu’il est possible ». Le lendemain, j’appelle un ami prêtre pour lui expliquer un peu la situation. Il me dit : « Tu sais, je crois que tu es vraiment appelée à la louange » alors que je ne lui avais pas parlé, il n’était pas au courant de ce qu’on m’avait dit. Donc là je me dis : « Bon, il se passe vraiment quelque chose ».

Et alors je me suis un peu forcée le lendemain matin à louer, à aller au pied du podium, à y mettre tout mon cœur. Et vraiment là j’ai reçu une grâce magnifique du Seigneur : pendant le dernier chant, qui était un chant à l’Esprit Saint, « Gloire à toi, Esprit de Feu », à un moment on chante « Mon cœur est prêt, mon cœur est prêt » et là je me suis mise à pleurer, j’ai reçu une grâce des larmes, et je louais le Seigneur, les bras en l’air, mais en pleurant, ce qui était vraiment une grande nouveauté pour moi, et en fait je me suis rendue compte que non, les gens autour de moi n’étaient pas tous hyper joyeux, hyper heureux (c’était peut-être une impression que j’avais eue avant), mais qu’en fait la louange c’est une disposition du cœur.

On ne loue pas parce qu’on est heureux mais on loue pour trouver la joie. Et vraiment j’ai fait cette expérience de trouver la paix à ce moment-là. Je n’ai pas trouvé la joie tout de suite, mais vraiment cette paix intérieure profonde qui m’a animée, et qui du coup reste gravée en moi. Et depuis, la prière de louange est quelque chose d’extrêmement important pour moi.”

C’est souvent cette expérience de la louange qui entraîne de jeunes musiciens à mettre leur talent au service de Dieu. Certains passent le cap et se lancent dans la musique pour tenter d’emmener leurs frères et sœurs plus proches de Dieu et rendre au Seigneur les fruits du talent qu’Il leur a confié.

Parmi eux, des noms ont commencé à se faire connaître largement : Hillsong London, Matt Maher dans les pays anglophones, entourés des pépites francophones que sont Sébastien Corn, Glorious, Collectif Cieux Ouverts, Hopen, Dan Luiten, Sandra Kouamé, Matt Marvane, Chemin Neuf Worhsip, Samuel Olivier, les espoirs urbains Tendry, Ti-Yo, Kabe, Gab, Meak… tous se retrouveront à Paray-le-Monial pour louer dans la Cité du Cœur de Jésus les 8, 9 et 10 juillet 2022.

Pour venir les voir, tout se passe sur le site ➨https://jesusfestival.fr/ 

Recommandez cet article à un ami

sur Facebook
par Whatsapp
par mail