Le Seigneur m’a réchauffé le cœur – Témoignage de Philippe

Philippe vit sa 12ème session, l’occasion de revenir sur les différentes étapes que le Seigneur lui a fait vivre à Paray. La découverte de l’Amour de Dieu, de sa Miséricorde, de son appel,… Tant de messages délivrés auprès du Sacré-Cœur. 

Bonsoir, bonsoir à tous. C’est une grande joie pour moi de pouvoir témoigner ce soir. Je suis venu 11 fois à Paray. C’est la 12ᵉ ce soir et c’est une grande grâce de pouvoir redonner un peu de ce qu’on a reçu. L’autre grâce c’est de se retrouver en même temps que la session de l’OCH parce que vous vous comprendrez. Je suis assez sensible à la question de la fragilité. C’est un message qui m’a touché à Paray et donc le fait de pouvoir se retrouver à témoigner le soir d’une session de l’OCH est vraiment un signe du Seigneur que je reçois comme tel. Paray a un rôle particulier pour moi qui ai eu un chemin de foi chaotique. Mes parents étaient chrétiens, j’ai eu la chance d’avoir eu une éducation chrétienne. Mais entre 15 ans et 27 ans, j’ai été beaucoup plus sur les terrains de tennis, sur les terrains de foot et que dans les églises. Pour faire plaisir à mes parents, j’allais à la messe de Noël et la messe de Pâques. Mais j’étais bien loin du Seigneur et c’est mon épouse qui m’a ramené sur le chemin de Dieu. Et c’est d’ailleurs elle qui m’a amené à parler en me présentant me fait que l’on pourrait, au début des vacances, passer un temps à Paray en me disant « Ça ne peut pas faire de mal au début des vacances ». C’est vrai, ça ne peut pas faire de mal au début des vacances, mais je me disais « Est-ce que ça peut faire du bien ? ». Donc je suis arrivée à Paray avec tous ces questionnements là. Et puis j’étais plutôt dans une période de ma vie où j’avais un peu envie de tout conquérir. J’avais envie de conquérir, j’avais envie d’être plus fort, j’avais envie de développer beaucoup de choses. Et quand je suis arrivée à Paray, il y a quelque chose qui m’a touché, c’est qu’il allait falloir que je puisse consentir à arrêter de conquérir et peut être consentir. Consentir à quoi ?

Premièrement, ça a été de venir à Paray, de suivre mon épouse et un groupe d’amis et de me laisser embarquer dans cette aventure. Ça a été aussi d’arriver dans un univers qui pouvait me déranger. Je n’avais pas l’habitude de louer avec des gens qui levaient les mains. Donc, et je me dis « Oulala, ça commence à être un peu dérangeant. Est-ce que c’est vraiment là que je dois être ? Est-ce que je suis à la bonne place ? » Mais j’ai réussi à consentir à avancer dans la session à aller à l’ensemble des messes. Moi qui allais commencer à revenir à la messe petit à petit, cinq d’un coup en une semaine, ça faisait beaucoup et je me suis rendu compte que ce n’était finalement pas tout à fait ennuyeux. Donc j’ai cheminé. Ça a été la première année qui a été une phase, un peu de d’adaptation de domestication avec le message de Paray.

On est revenu deux ans après avec mon épouse et deux ans après, j’ai continué à cheminer et j’ai commencé à ouvrir un peu plus mon cœur. Il y a des choses que je n’avais pas réussi à faire à la première session. Par exemple, aller me confesser. Ça faisait très longtemps que je n’étais pas allé me confesser. Et la première session, il y avait une petite voix qui me disait de le faire, mais je n’arrivais pas à le faire. Je n’avais pas l’audace de le faire. Et la deuxième session, je suis revenue en disant « Ce coup-ci, je vais le faire et donc je suis allé me confesser. » Et j’ai vraiment mesuré à quel point le Seigneur était miséricorde, à quel point le prêtre me disait merci là où moi je pensais présenter des choses qui n’étaient pas très belles et finalement j’avais ce sacrement de réconciliation, j’avais cette miséricorde qui venait me toucher. Et je me suis dit que j’aurais dû faire beaucoup plus vite. Donc il faut que je dise aux autres maintenant de le faire beaucoup plus vite. Parce que quand on a des choses chaotiques dans notre vie, on ne sait pas toujours les livrer au Seigneur alors qu’il faut les livrer le plus vite possible.

Et puis on est revenu une autre fois la troisième fois et là, j’ai vraiment été touché par un grand intervenant, un grand témoin. Et le message qui m’a touché, c’était « Arrête de chercher à conquérir. » Tu as déjà tout reçu et c’est vrai qu’on a déjà tout reçu dans le baptême et qu’il faut qu’on arrête de s’agiter, qu’il faut qu’on puisse prendre du temps pour les plus fragiles […]

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