La joie d’enseigner !

La flamme de l'espérance éducative

« J’ai vu de la lumière, alors je suis entré ! »

C’est Grand corps malade qui chante :

« C’était une période de la terre où y avait tout pour aller mal

Le climat, la guerre, la misère faisaient la Une du journal

De mon petit côté, les quelques bonnes galères physiques

Auraient pu m’enfermer dans une humeur catastrophique

C’était l’hiver sur la France et l’hiver sur mes ambitions

Quand le hasard ou la chance me proposa une autre option

J’me baladais quand j’ai soudain croisé une vielle connaissance

Elle ressemblait à l’optimisme, mais elle s’appelait la confiance

J’connaissais le principe de près, j’aimais ses différentes versions

Confiance en toi,  en moi, en notre pouvoir de réaction

Je l’ai suivie, l’esprit ouvert, c’est devenu ma pote attitrée

Dans l’avenir j’ai vu d’la lumière, alors je suis entré. »

« J’ai vu d’la lumière, alors je suis entré ! »

Nos écoles, nos salles de classe sont-elles des lieux où il y a de la lumière, des lieux où les enfants et les jeunes ont envie d’entrer ? Se faire appeler par son nom, rencontrer un regard, un sourire, recevoir une parole d’encouragement : quelle hospitalité offrons-nous à nos élèves ?

« Dans l’avenir, j’ai vu d’la lumière » : Comment inlassablement ouvrir l’horizon, convaincre les jeunes qu’ils peuvent avancer, qu’ils sont capables de réussir, seuls par eux-mêmes, mais aussi avec les autres ? Comment nourrir leur esprit pour découvrir la richesse et la complexité du monde ? Comment leur donner ce goût des autres qui mobilise l’énergie de se former pour se mettre à leur service ?

« J’ai croisé une vielle connaissance : elle ressemblait à l’optimisme, elle s’appelait la confiance. »

Construire, entretenir jour après jour une relation de confiance : c’est la base de toute relation éducative. Faire confiance aux jeunes et le leur manifester, inspirer confiance aussi par nos compétences et par la cohérence de nos comportements.

Madeleine Daniélou a des paroles fortes à ce sujet :

« Les pessimistes n’ont rien à faire avec les enfants. Ils ne les aiment pas et ne s’en font pas aimer. Les enfants grandissent dans la confiance et la joie… Ne nous décourageons pas trop vite, une longue patience voit mûrir son fruit. Ne portons pas de jugement définitif, laissons la porte ouverte à une nature dont les ressources sont très grandes, à une grâce dont nous ne pouvons sonder la richesse. Tentons l’interprétation la plus favorable de chaque caractère, nous l’aiderons à triompher. Les optimistes ont toujours raison : ils créent l’atmosphère favorable, ils aident à vivre ce à quoi ils ont cru. » (L’éducation selon l’esprit)

Dans son message pour l’année jubilaire qui s’ouvre dans l’Eglise (Bulle d’induction du jubilé de l’année 2025), le pape François invite à prendre particulièrement soin des jeunes :

«Ceux qui, en leurs personnes, représentent l’espérance ont besoin de signes d’espérance : les jeunes. Malheureusement ces derniers voient souvent leurs rêves s’effondrer. Nous ne pouvons pas les décevoir : l’avenir se fonde sur leur enthousiasme. Il est beau de les voir déborder d’énergie… Mais il est triste de voir des jeunes sans espérance… C’est pourquoi le Jubilé doit être dans l’Eglise l’occasion d’un élan à leur égard. Avec une passion renouvelée, prenons soin des jeunes ! »

« Laissons-nous dès aujourd’hui attirer par l’espérance et faisons en sorte qu’elle devienne contagieuse à travers nous. ‘Espère en Dieu, sois fort et prends courage !’ (Ps. 27).

 

Christiane CONTURIE, communauté apostolique Saint François Xavier

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