Une journée mondiale d’adoration le 21 novembre 2020

Initialement prévu en 2020, le 52ème Congrès Eucharistique de Budapest est reporté à la semaine du 5 au 12 septembre 2021. En attendant, une adoration eucharistique mondiale est organisée le samedi 21 novembre 2020, à la veille de la fête du Christ-Roi. Voici le message de présentation de cette journée, et le témoignage du Père Kornél Fábry.

Je participe à la journée


Le témoignage du Père Kornél Fábry sur l’Eucharistie


Dans un article de Zenit, le Père Kornél Fábry, membre de la Communauté de l’Emmanuel et secrétaire général du 52e Congrès eucharistique international témoigne de sa rencontre avec l’amour de Dieu dans l’Eucharistie. Extrait.

« Et vous, personnellement, comment avez-vous découvert Jésus-Eucharistie?

Je suis né dans une famille catholique de cinq enfants. On allait toujours à la messe, on priait à la maison, donc j’avais la foi très naturellement. Mais il faut se convertir au moins une fois dans la vie, il faut que la foi reçue de mes parents devienne la mienne. J’avais 22 ans quand je me suis converti grâce à une retraite de préparation à l’effusion de l’Esprit. J’ai expérimenté l’amour de Dieu et en même temps j’ai reçu la réponse exacte à cette question : quel est le plus grand cadeau de Dieu pour moi ? La réponse est la suivante: Lui-même. À partir de ce jour-là, je suis allé communier chaque jour pour rencontrer Jésus. C’était une vraie conversion, parce qu’à partir de ce moment-là, je n’ai plus regardé qui est le prêtre qui célèbre la messe, comment il prêche, comment qualifier la musique dans l’église, qui était là, etc. Bref, je ne regardais plus « l’esthétique » de la messe. Le plus important était devenu la rencontre avec Jésus grâce aux paroles prononcées par le prêtre et à l’action de l’Esprit Saint. C’était dans les années 90. Depuis pour moi, célébrer la messe et recevoir Jésus dans mon cœur, c’est toujours une fête et le sommet de ma journée. L’adoration est le prolongement de la messe. J’aime beaucoup l’adoration communautaire, étant membre de la Communauté de l’Emmanuel, mais aussi l’adoration silencieuse personnelle, car je suis persuadé que Jésus veut nous parler, mais dans le bruit, ou bien quand on parle tout le temps, on ne peut pas l’entendre. Dans l’adoration silencieuse, la voix de Jésus se fait entendre, mais il faut lui donner notre temps.

Dans ce temps que nous vivons, il faut savoir apprécier la possibilité d’aller à la messe, ou à l’église.

Il y a eu des grands témoins de l’eucharistie dans les temps difficiles de la Hongrie sous l’oppression communiste… 

Nous pouvons en effet penser aux prêtres prisonniers pendant les quarante ans de communisme, persécutés et déportés au Goulag par exemple. Un de ces prêtres, le bénédictin Placid Oloffson, célébrait la messe dans son lit avec un petit calice de 10 cm de haut (à voir au Musée de la terreur à Budapest). Il utilisait du pain sans levain reçu d’un prisonnier juif, et pressait le jus de raisins secs trempés dans l’eau. Faisons donc tout notre possible pour pouvoir aller à la messe et communier pour vivre tous les jours avec Jésus. »

Lire l’article de Zenit en entier

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