Deux jours pour resserrer le lien avec son filleul

Depuis trois ans, le Sanctuaire de Paray-le-Monial, en Bourgogne, organise un weekend annuel « Parrain, marraine, filleul(e) ». Entretien avec le Père Christophe Hadevis, qui prêche durant ce week-end. Un article tiré du Magazine Zélie.

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Zélie : D’où est venue l’idée de cet événement ?

Père Christophe Hadevis : Je suis un converti. Des voisins m’ont évangélisé, et j’ai été baptisé à l’âge de 8 ans ; ils sont devenus mon parrain et ma marraine. Ce sont eux qui m’ont accompagné dans la foi. Je souhaitais qu’un plus grand nombre de personnes puisse vivre cela ! Avec ce week-end « Parrain, marraine, filleul(e) », on peut partager un moment particulier à deux, même quand le filleul est devenu adulte. Je trouve que c’est vraiment une relation particulière, que l’on devrait davantage creuser. Même dans Harry Potter, on voit que celui-ci est attaché à son parrain !

Quel est le profil des participants à ce week-end ?

Précisons que le filleul ne vient qu’avec son parrain ou sa marraine, pas les deux. L’idée est d’être en binôme. Il peut s’agir d’un filleul de baptême ou d’un filleul de confirmation. Le week-end accueille des filleuls qui ont | l’âge d’être au moins en 4e, car il y a des temps de discussion assez prolongés. Il arrive que le parrain ou bien le filleul ait quitté la pratique religieuse, et que l’autre l’invite au week-end !

Quelles sont les grandes étapes de ce week-end ?

Nous commençons par visiter la basilique de Paray-le-Monial et par revenir sur la célébration du baptême et de son rituel, là où le rôle de parrain ou marraine a commencé. Ensuite lors d’une messe, le parrain reçoit un cierge et le remet à son filleul, comme au baptême (photo), afin de continuer à faire grandir cette lumière ensemble. Un temps particulier est celui du repas, où chacun prépare le sandwich de son parrain ou filleul, et le lui sert !

Des temps variés sont proposés lors du week-end : partie de Mölkky en équipe, partages, topos, témoignages, temps de confession et d’adoration, récit de la vie de sainte Marguerite-Marie et de saint Claude La Colombière, deux saints du Sacré-Cœur de Paray qui ont vécu une amitié spirituelle. Le lendemain est notamment marqué par une prière dite par le parrain pour son filleul, et inversement.

Avez-vous des retours sur ce week-end?

Les participants nous disent que c’est une très bonne idée, et certains affirment qu’ils se souviendront toute leur vie de ce moment-clé. Des parrains sont venus plusieurs fois, avec un filleul différent !

Auriez-vous des conseils pour les parrains et marraines qui se demandent comment remplir leur rôle, hormis envoyer des cadeaux ?

Aux grandes fêtes comme Noël, Pâques, l’anniversaire et la fête du saint Patron de leur filleul, ils peuvent envoyer à celui-ci une carte ou un SMS, c’est-à-dire manifester leur présence. Consacrer un moment de prière régulier pour lui est une bonne idée pour entretenir un lien spirituel ; lors du week-end, nous offrons un dizenier afin que le parrain prie, par exemple, une dizaine de chapelet par semaine pour son filleul.

Propos recueillis par S. P.

Extrait de Zélie n°57 · Novembre 2020

Week-end parrain, marraine, filleul(e) à Paray-le-Monial

Du 29 avril au 1er mai 2022

Un week-end pour créer ou renforcer ce lien si particulier ! Un temps à deux pour découvrir le trésor confié à chacun, au cours de temps d’enseignements, de partage, d’ateliers, de temps de prière et de jeux !

Ce week-end est ouvert à partir de 15 ans.

 Pourquoi ?

Le but de ce week-end est d’approfondir le lien qui unit les parrain et marraine et leur filleul pour que chacun apprenne à mieux se connaître et, surtout, que les parrains et marraines puissent trouver les outils nécessaires pour vivre leur mission de transmission de la foi auprès de leur filleul.

L’intervenant 

Actuellement curé de Loué (Bresse), le Père Hadevis a été, pendant 5 ans chapelain du Sanctuaire. Il est aussi connu pour ses scenarii de bande dessinée (adaptation en manga d’écrits spirituels « les 7 demeures », ou biographies de saints : « Quelques écorces d’oranges amères, une vie de Benoît Labre », « Apôtres du Cœur de Jésus »). Emerveillé par sa propre expérience comme filleul il a eu l’intuition de cette retraite : « Je suis un converti. Des voisins m’ont évangélisé, et j’ai été baptisé à l’âge de 8 ans; ils sont devenus mon parrain et ma marraine. Ce sont eux qui m’ont accompagné dans la foi. Je souhaitais qu’un plus grand nombre de personnes puisse vivre cela ! » (magazine Zélie – n° 57)

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