Pierre Goursat, en vrai parisien, est né et mort à Paris. Il connaissait très bien cette ville qu’il affectionnait particulièrement. Voilà les lieux qui ont marqué sa vie.
Avant les débuts de l’Emmanuel
Eglise Saint Philippe du Roule (8e arrondissement). Pierre Goursat est né dans la pension de famille de sa mère au 123 rue du Faubourg St Honoré. Il allait à la messe à st Philippe du Roule et a vécu dans ce quartier jusqu’en 1974, soit 60 ans. En 1949, il quitte la pension de famille de sa mère et s’installe au presbytère de l’église, au 174 de la rue du Faubourg Saint Honoré.
Dans les années 1960-70, il travaille dans le cinéma, comme secrétaire de l’Office Catholique Français du Cinéma, au 129 rue du Faubourg Saint Honoré.
Il se convertit en 1933, à l’âge de 19 ans. Dans les années qui suivent et après la Seconde guerre mondiale, il prend l’habitude d’aller prier dans deux lieux en particulier :
– Chez les Pères du Saint- Sacrement, au 23 avenue de Friedland. Il y avait alors une permanence d’adoration eucharistique nuit et jour.
– La Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le lien de Pierre avec le Sacré-Cœur a toujours été important. Pierre fait notamment allusion à une conversation importante qu’il a eue devant la basilique, avec le Cardinal Suhard, Archevêque de Paris, qui fut son conseiller spirituel entre 1943 et 1949.
Pierre fréquente également le couvent des Dominicains au 222 rue du Faubourg Saint Honoré. Il participe à la Légion de Marie. Les Dominicains ont eu un rôle important dans l’histoire de la communauté. Dans les années 1980, des week-ends communautaires auront lieu là-bas. Et en 1979, Pierre y lancera le Centre Jean-Paul II, proposant des cours et des séminaires ouverts à tous, organisés le soir.
Quartiers du 6e et 7e arrondissement
Dans sa vie professionnelle, Pierre a eu plusieurs activités rive gauche : Entre 1945 et 1951, il œuvre comme bénévole au Centre catholique des intellectuels français, situé au 61, rue Madame.
Après sa conversion, Pierre se lance dans l’édition de livres religieux et fonde :
– La Société de diffusion du livre, une librairie religieuse située au 8 rue Saint-Simon.
– un lieu d’édition : le Centre du livre français, situé au 1 rue de la Visitation.
A partir de 1972 et des débuts de l’Emmanuel
En 1972, Pierre Goursat reçoit l’Effusion de l’Esprit et fonde la Communauté de l’Emmanuel avec Martine Laffitte (Catta).
Le premier groupe de prière a lieu chez elle au 100 bis rue du Cherche Midi. Le groupe s’agrandissant, il s’installe au Centre catholique des intellectuels français au 61 rue Madame, puis chez les Pères Maristes au 6, rue Jean-Ferrandi. En janvier 1973, cette assemblée de prière s’installe dans la crypte de l’église Saint-Sulpice.
Pierre et Martine créent un deuxième groupe chez les religieuses de l’Assomption au 17, rue de l’Assomption (16e arrondissement).
En 1973, un groupe de prière est créé à la chapelle Saint Bernard, à côté de la Gare Montparnasse (15e arrondissement). Il sera transféré par la suite dans la crypte de l’église Notre-Dame des Champs (6e arrondissement), toute proche.
En 1974, un autre groupe de prière est créé à l’église Saint Louis d’Antin, près des Grands magasins (9e arrondissement).
Maisonnées résidentielles
La 1ère maisonnée résidentielle est créée dans le presbytère de Gentilly, près de la Cité Universitaire, où Pierre vit avec deux jeunes hommes.
Entre septembre 1975 et juin 1977, cette maisonnée s’agrandit et s’installe à Paris, au 39 rue Gay Lussac (5e arrondissement) chez les Sœurs de l’Adoration réparatrice.
Entre septembre 1977 et juin 1978, quand cette maisonnée quitte ce couvent, Pierre va vivre avec deux frères au 100 bis rue du Cherche Midi (6e arrondissement) chez Martine Laffitte, qui habite alors ailleurs.
Neuilly-sur-Seine
La péniche acquise en 1972 n’est pas encore aménagée mais elle est déjà située Pont de Neuilly. C’est un lieu important dans l’histoire de la communauté. Pierre y a vécu de juin 1978 jusqu’à sa mort en 1991.
Il allait alors souvent à la messe à l’église saint Jean-Baptiste à Neuilly.
Pierre allait également de temps en temps prier à la Basilique Notre-Dame des Victoires (2ème arrondissement) ou à la chapelle de la médaille miraculeuse, 140 rue du Bac (7e arrondissement).
D’autres lieux ont particulièrement compté dans l’histoire de la communauté :
Après l’été 1976, marqué par un voyage aux Etats-Unis, a lieu une retraite de 3 semaines (le soir et les week-ends), fondatrice pour la communauté chez les religieuses du Cénacle, 53 avenue de Breteuil (7e arrondissement) et à l’institut Serviam, 20 rue Gay Lussac (5ème arrondissement).
Rueil Malmaison : Dans les années 80, les week-end communautaires avaient lieu à Rueil Malmaison, au collège de Passy-Buzenval, tenu par les Frères des écoles chrétiennes. Le Directeur était très proche de la communauté.
Wissous : à partir de 1982, la maison de Wissous, près de l’aéroport d’Orly (91), est mise à disposition de la communauté par la Congrégation des Coopérateurs du Christ-Roi pour être une maison d’accueil.
Avenue des Champs-Elysées : après 1986 et pendant plusieurs années, la Communauté de l’Emmanuel anime le chemin de croix du Vendredi Saint, organisé sur les Champs-Elysées, en lien avec la paroisse Saint-Pierre-de-Chaillot, (16e arrondissement)
Eglise de la Trinité, (9e arrondissement) : c’est la première paroisse confiée à la communauté en septembre 1986. Pierre s’y rend à plusieurs reprises. A la fin de sa vie, il participe notamment à la maisonnée des prêtres qui a lieu au presbytère. C’est dans l’église de la Trinité qu’auront lieu les funérailles de Pierre le 27 mars 1991.