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QUI SUIS-JE

Je nais aux alentours de 1030 à Andainville dans la Somme. J’ai la chance d’être très intelligent et de pouvoir faire des études de grammaire et de philosophie, qui me permettent ensuite d’enseigner. Etant un bon professeur, je deviens vite renommé, mais je déteste les honneurs, alors je décide de donner ma vie à Dieu en entrant au monastère de Rebais. Encore novice, je me fais remarquer en rendant la liberté à un paysan qui était emprisonné à l’abbaye et qui mourait de faim. Autant dire que le père abbé me réprimanda durement !

Ces moines qui veulent de moi comme abbé, mais que je fuis…

Vers 1069, ayant eu vent de ma réputation de sainteté, des moines de la toute nouvelle abbaye de Pontoise viennent me chercher pour être leur abbé. Je refuse évidemment, mais ils insistent tellement, que je pars finalement avec eux. Et là encore, je fais l’admiration de ceux qui m’approchent, car je suis juste et miséricordieux envers tous, humble devant les petits et ferme devant les grands, d’humeur toujours égale. Par peur de devenir orgueilleux, je m’enfuis un jour de 1072 pour aller me cacher avec un faux nom parmi les 900 moines l’abbaye de Cluny. Malgré cela mes moines finissent par me retrouver et me ramènent à l’abbaye Saint Martin de Pontoise.

Je me retire souvent dans une grotte à l’écart pour y vivre en totale communion avec Dieu. Mais je suis souvent dérangé, alors je m’enfuis une nouvelle fois. Je vais m’installer sur une île de la Loire, près de Tours. Là encore, je vais être reconnu par un pèlerin de passage. De retour à Saint-Martin, je décide d’aller voir le pape Grégoire VII pour le supplier de me décharger de la responsabilité de père abbé. Mais il refuse et me demande d’assumer ma charge, persuadé que j’ai les qualités requises.

J’ai un très grand amour des pauvres, et je suis très généreux envers eux, en argent quand j’en ai, sinon, je donne mes vêtements, mon couteau, mes chaussures… toujours en cachette pour ne pas me faire de publicité ! Je ne cesse de me sacrifier pour les autres et pour plaire à Dieu.

On peut ajouter à mes œuvres la fondation d’un monastère de femmes à Bertaucourt. Je meurs en odeur de sainteté en 1099.

On me fête, selon les lieux, le 23 mars, le 8 avril, le 9 avril ou le 4 mai !

Un dicton    « A la saint-Gautier, jamais le jour entier ne passe sans quelque giboulée. »

Saint Gautier.2

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