Emmanuel Kids vous propose de découvrir la vie de Saint Éphrem à travers son histoire et un coloriage

QUI SUIS-JE ?
Je nais vers 306 à Nisibe (en Turquie actuelle). On raconte que dès tout petit je fus consacré à Dieu. Mes parents étaient chrétiens, et on comptait quelques martyrs dans mes ancêtres. Je fus baptisé en tant que jeune adulte, et je fus quasiment dans la foulée ordonné diacre. L’évêque me confia l’annonce de la Parole de Dieu. Excellent orateur, je captivais ceux qui venaient m’écouter.
Mes discours apportaient la lumière et convertissaient beaucoup de païens.
Afin de satisfaire la curiosité de ces chercheurs de Dieu, l’évêque Jacques de Nisibe me demanda de créer une école biblique. C’est alors que j’écrivis beaucoup d’ouvrages de commentaires de la Bible et que je composais des hymnes pour instruire mes élèves.
Quand on voulut m’ordonner prêtre ; je refusais par humilité, car j’avais une si haute idée du sacerdoce que je ne m’en sentais pas digne !
Après un temps de troubles politiques, les habitants de la région de Nisibe durent se réfugier à Édesse. Là-bas, avec mes élèves exilés, je continuais d’enseigner la Foi, d’autant plus que de nombreuses religions étaient présentes à Édesse et chacune essayait d’attirer de nouveaux fidèles.
Afin de convaincre le maximum de personnes, j’ai même composé et fait chanter mes hymnes inspirés par les mélodies populaires syriaques par des chœurs entièrement féminins sur le forum d’Édesse. Succès garanti ! Après avoir résidé dix ans à Édesse, et alors que j’avais dépassé les 60 ans, je me donnais corps et âme aux malades de la peste qui s’était emparée de la ville. Je meurs à mon tour de la peste en juin 373.
MON OEUVRE :
J’ai écrit de nombreux commentaires bibliques.
J’ai composé plus de 400 hymnes, inspirés par le judaïsme, la philosophie grecque et la tradition perse. Ils sont toujours chantés, de manière adaptée, dans les églises syriaques actuelles !
MES PARTICULARITÉS :
J’ai été déclaré Docteur de l’Église en 1920 par le pape Benoît XV.
Mon surnom est « la harpe du Saint-Esprit » en raison de la beauté des poèmes que j’ai composés.
On m’appelle Éphrem de Nisibe, Éphrem le Grec, Éphrem le Syriaque, Éphrem le Syrien…
