A l'école de Ste Thérèse
Du 28 août au 1er septembre, une cinquantaine de séminaristes français et européens, accompagnés de 12 formateurs, se sont retrouvés à Lisieux, à l’école de Ste Thérèse, pour leur habituelle session de rentrée.
Quelques jours plus tard, c’était au tour des 14 nouveaux propédeutes d’intégrer l’année de propédeutique à Namur, en Belgique, au cours d’une retraite sur “le choix de Dieu.”
Ils sont 14 : 1 Australien, 1 Égyptien, 1 Allemand, 1 Québécois et 10 Français. 14 à avoir décidé de se mettre à l’écart du monde pendant un an pour discerner leur vocation sacerdotale. A Namur, du 8 au 13 septembre dernier, l’année a commencé par une retraite sur le thème : « Le choix de Dieu ». Une retraite qui a été prêchée par l’équipe formatrice, notamment le père Paul-Marie de Brunhoff, nouveau recteur et le père Jacques Gomart, délégué à la formation des clercs de l’Emmanuel.
L’enjeu ? « Introduire cette année en « habitant » la Maison Saint Joseph de Namur dans un climat de prière, propice à l’écoute du Seigneur et à un discernement patient et paisible » explique Jacques Gomart qui retient parmi les moments marquants : « les témoignages de membres de l’équipe formatrice sur leur propre discernement de vocation (mariage chrétien, sacerdoce ministériel, vie consacrée) et d’appel dans la Communauté de l’Emmanuel.»
Quelques jours plus tôt, un peu plus à l’Ouest, ils étaient une cinquantaine de séminaristes, français et européens, tous membres de l’Emmanuel, à se retrouver pour leur habituelle session de rentrée, avec 12 formateurs. Parmi eux, une dizaine de nouveaux séminaristes fraichement sortis de l’année de propédeutique à Namur.
A Lisieux et Honfleur, ils se sont mis à l’école de Ste Thérèse, formatrice, en s’appuyant sur la lettre apostolique du pape François sur la confiance, parue en octobre 2023. En effet, la petite Thérèse est entrée au Carmel pour « sauver les âmes et prier pour les prêtres. »




L’organisation de la session a été confiée à une équipe de séminaristes qui avaient pour mission d’accueillir les nouveaux mais aussi de faire vivre au groupe des temps communs de fraternité. Le père Erwan Simon, responsable de la maison de formation des séminaristes de l’Emmanuel à Paris explique : ” L’enjeu de cette session c’est de constituer, construire le corps des séminaristes car ce n’est pas fréquent que nous soyons tous réunis.”
Parmi les moments forts que retient le père Erwan : “La remise de la croix et l’envoi en mission de formation des nouveaux séminaristes par le père Jacques Gomart. Par ce rituel, les nouveaux intègrent le corps des séminaristes. C’est un moment symboliquement très fort.”
Alternant temps de détente, de prière et de visite, la session a également fait la part belle à la formation : “Une laïque consacrée dans la communauté de l’Emmanuel, Pascale Poch, nous a fait un topo sur la figure de Thérèse, formatrice, en s’appuyant sur son expérience de maitresse des novices. Il y a eu aussi un très beau temps de témoignages des séminaristes qui rentraient de mission, soit avec Fidesco, soit en paroisse…”
L’enseignement du père carme, François-Marie Lethel, sur Thérèse et le sacerdoce a marqué les esprits, partage Erwan Simon : ” Il nous a invités à accueillir le réel comme lieu où le Seigneur nous rencontre et nous forme. Sans crainte ni espoir désincarné.”
Enfin, si le père Erwan s’est dit “touché par la qualité de la vie fraternelle” c’est sans doute aussi que l’humour a eu toute sa place, comme lors de cette veillée sur l’arrivée de Thérèse au ciel, ponctuée de sketches tous plus drôles les uns que les autres.
Voilà qui laisse présager une belle année de séminaire en perspective et d’espérer “que les séminaristes poursuivent dans cette joie et cette confiance que Dieu les conduit et leur donnera ce qu’il faut pour cela.” Conclut Erwan Simon, confiant.