Congrès Mission : un laboratoire d’idées missionnaires

Du 27 au 29 septembre prochain, à Paris, a lieu le Congrès Mission. Co-organisée par Anuncio, la Communauté de l’Emmanuel, Alpha et Aïn Karem, la 5ème édition de ce véritable laboratoire de la mission propose pendant 48 heures des dizaines de tables rondes, ateliers et rencontres pour renouveler notre désir d’annoncer le Christ, partager et faire le plein de bonnes idées.

Rencontre avec Anne-Geneviève qui prépare ce congrès depuis plusieurs mois.

Le congrès Mission, c’est quoi ?

Le rassemblement annuel de tout le peuple de Dieu qui annonce l’Evangile ! Plus concrètement, le Congrès Mission est un événement co-construit par une quinzaine de mouvements, communautés et associations. L’idée est de rassembler le temps d’un week-end tous les chrétiens qui souhaitent s’engager aujourd’hui pour l’évangélisation. Et comme c’est en septembre, c’est vraiment le meilleur moyen pour orienter toute votre année vers la mission.

En bref c’est :

– un vrai temps spirituel pour recharger les batteries et retrouver l’élan de la Pentecôte,

– une magnifique opportunité de découvrir de nouvelles idées : la multitude d’ateliers en fait un véritable laboratoire d’idées missionnaires

– une occasion unique pour s’insérer dans un maillage missionnaire qui couvre tout le pays.

 

L’Eglise est en pleine crise : l’heure est-elle vraiment à la mission ? Ne doit-on pas d’abord réparer le bateau ?

Notre conviction est que l’annonce de l’Evangile contribue fortement à la sanctification de l’Eglise (et accessoirement à la sanctification de tous les chrétiens qui s’y engagent !). En se recentrant sur sa mission de proclamer à tout homme le kerygme, le cœur de la Foi, l’Eglise ne peut que ressembler davantage à Jésus. Evangéliser c’est dire le Christ en vivant comme Lui. Que peut-on souhaiter de mieux à l’Eglise ?

Il me semble aussi que le manque d’élan vers l’extérieur est un symptôme d’une maladie de la foi. Quand on aime vraiment quelqu’un on aimerait que tous le connaissent et l’aiment à leur tour. Ne pas parler du Christ, ne pas vouloir conduire à Lui tous les hommes n’est-ce pas le signe que notre relation à Lui a perdu son ardeur première ou n’a jamais fait déborder notre cœur ? Paradoxalement je crois qu’une sortie volontaire de nous-mêmes à la rencontre de l’autre et donc de Dieu peut tout chambouler et opérer ce bouleversement. Cela a été en tous cas ma propre expérience.

C’est la 5ème édition de ce Congrès. Quelles sont les nouveautés cette année ?

Bien sûr ! Il y a eu de nombreuses évolutions au fil des ans. La trame générale du Congrès demeure sensiblement la même mais avec des ajustements. Chaque année nous explorons de nouveau domaine de la mission.

L’an dernier l’accent était mis sur le Manifeste, une déclaration d’intention pour mettre la Mission au premier plan. Cette année nous voulons sensibiliser toute l’Eglise à la question des signes et prodiges qui accompagnent l’évangélisation et en multiplient le fruit : guérisons, prophéties et délivrances. Nous allons proposer une École des charismes et une veillée de prière pour demander la guérison.

Nous accueillerons aussi HackmyBible, un rassemblement d’amoureux de la Bible (biblistes, communicants, créatifs, curieux, développeurs, entrepreneurs, innovateurs…) qui, vont imaginer pendant 48 heures, en équipe, de nouvelles manières de lire, découvrir et approfondir la Bible.

Le vendredi, une journée sera proposée pour les couples missionnaires. Les époux chrétiens ont reçu le 2ème grand sacrement de la maturité chrétienne et donc une mission particulière, une manière de dire Dieu particulière. Nous voulons inviter des couples qui ont le désir de s’impliquer ensemble à accueillir et approfondir cet appel par un temps de ressourcement, d’échanges et de rencontres.

 

Quels sont les fruits de ce congrès ?

Parmi les fruits visibles, je remarque l’essaimage, partout en France, de plusieurs initiatives locales présentées lors de précédents congrès : le dimanche des curieux, le parcours paroissial de première annonce Venez et Voyez, le parcours de la gratitude, le parcours pour les collégiens la joie de l’Evangile. Un réseau d’entraide s’est créé au fil de rencontres inattendues avec des fruits concrets, comme, par exemple, le financement d’une école au Burkina Faso, la collaboration sur des missions entre différents mouvements. Je crois aussi qu’il y a eu une prise de conscience et que certains se sont engagés dans la mission à un nouveau niveau. Enfin, je constate une recherche plus grande de l’unité avec des projets montés en collaboration.

 

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