Le Congrès Mission aura lieu du 29 septembre au 1er octobre prochains dans 9 villes de France. Des centaines de bénévoles sont d’ores et déjà engagées dans l’aventure. Enthousiasmés et transformés par les Congrès précédents, ils ont compris l’urgence de la mission et bien que conscients de leurs pauvretés et de leurs limites, ils savent pouvoir compter sur l’Esprit-Saint. Découvrez leurs témoignages qui donnent envie !
Corentin et Guillemette de Gastines ont décidé de ne pas rester les bras croisés en attendant leur 5ème enfant, dont l’arrivée est prévue fin octobre. En janvier, ils ont accepté d’être responsables du pôle « volontaires » du Congrès Mission de Nantes. « Une mission à trois volets », explique Corentin avec clarté : « Recruter des volontaires et les former à l’esprit du Congrès Mission. Et en 3ème lieu, le plus important pour nous, former petit à petit une communauté fraternelle pour permettre que chacun des volontaires vive un chemin spirituel à travers le service du Christ. Car le service n’est pas une fin en soi mais un moyen. »
Être bénévole au Congrès Mission recouvre des missions très larges, engageantes sur le long terme ou ponctuelles : « Il peut s’agir d’organiser dès à présent la communication du Congrès, jusqu’à servir un verre d’orangeade sur le village du Congrès le jour J, organiser ou animer des tables rondes ou assurer le nettoyage à la fin du congrès. » A Nantes, entre 2500 et 3000 personnes sont attendues, dont environ 10% de bénévoles : « Pas une mince affaire, voire mission impossible. Nous savons que le premier responsable c’est le Christ, avec l’Esprit-Saint. » se rassure Guillemette.
Le jeune couple, qui prie pour savoir comment servir le Christ et l’Eglise, s’est donc naturellement rendu disponible. « On nous a appelés pour cette responsabilité-là et même si nous étions tentés par d’autres missions, nous avons souhaité répondre aux besoins exprimés. » Guillemette était attirée par l’animation des chants, Corentin par la programmation qu’il trouvait plus intéressante. Mais après quatre premiers mois de mission, ils reconnaissent volontiers que la responsabilité du pôle « volontaires » n’est pas complètement déconnectée de ce qu’ils sont et de leurs talents : l’animatrice en pastorale dans un collège et l’ancien directeur financier, jusqu’à il y a peu, y ont trouvé l’occasion de mettre leur leadership au service de la mission.
Corentin conclut avec ces mots entraînants : « L’Eglise est en train d’être complètement transformée et le mot « mission » va prendre un sens tout à fait nouveau. Il n’y a pas le temps pour tergiverser, il faut y aller et y aller maintenant ! S’engager ! prendre sa place ! Œuvrer pour notre temps, nous qui avons tellement reçus. Et servir le Christ et l’Eglise. »
A Rouen, Guillemette et Ghislain Delahaye donnent le ton d’emblée. A la question, pourquoi avez-vous accepté la mission, la réponse fuse, dans un éclat de rire : « Parce qu’on est fous ».
Faut-il préciser que Guillemette est responsable du pôle programmation et son mari du pôle logistique ? Les quadragénaires, parents de 5 enfants et membres de la Communauté de l’Emmanuel, n’ont pas hésité une seule seconde : « Pour nous, c’est important d’être missionnaires tout en étant enracinés localement dans notre paroisse. Le Congrès Mission est un super projet qui rassemble largement, notamment beaucoup de jeunes. On n’a pas trop réfléchi, on s’est dit que c’était évident de s’engager dans la préparation d’un événement qui va se passer pour la première fois à Rouen. »
Et Guillemette d’ajouter : « Il ne faut pas avoir peur de s’engager car tout ce qu’on ne fait pas car on n’arrive pas à le faire, c’est le Seigneur qui le fera. » D’ailleurs, ajoute-t-elle, « lors d’une réunion nationale en janvier, le premier message qu’on nous a fait passer c’était de prier, d’invoquer l’Esprit-Saint et de louer avant de commencer à travailler. » Autant dire que le pôle Programmation, dont la mission est de coordonner l’organisation des tables rondes, des ateliers, des veillées ou encore des spectacles… est entre de bonnes mains.
A Toulouse, on retrouve le même enthousiasme contagieux chez Isabelle Hervy. Après plusieurs Congrès Mission à Paris, où elle vit une expérience transformante, cette maman de deux adolescentes, très engagée dans sa paroisse depuis 8 ans, se sent appelée à servir pour l’organisation du Congrès Mission en région : « Pour moi, c’était une évidence. Je voyais vraiment les fruits pour ma paroisse qui envoyait chaque année un nombre plus important de paroissiens au Congrès. Je reste convaincue de l’urgence de la mission et de la nécessité d’une prise de conscience de cette urgence par les chrétiens. Ce qui m’a frappé très fortement la première année et qui a continué à gonfler mon cœur les années suivantes, c’était de voir combien cette expérience de communion dans la diversité de l’Église, était source de joie. »
Résultat des courses, en 2021, Isabelle accepte d’être responsable du Congrès de Mission de Toulouse avant de récidiver pour l’édition 2023. « Je préfère parler du Congrès Mission du Sud-Ouest à Toulouse, car nous couvrons 18 diocèses et 3 provinces ecclésiastiques. On a des volontaires de Bordeaux qui ont répondu à l’appel de la mission, de Perpignan, de Cahors, d’Albi, ou encore de Bayonne. » se réjouit-elle.
Son rôle en tant que responsable de l’événement ? « Être porteur de la vision du Congrès Mission que beaucoup n’ont encore jamais vécu. Appeler largement des ouvriers pour la mission et faire confiance à l’Esprit-Saint à travers les rencontres qu’il permet pour constituer des équipes avec des tas de gens que je ne connaissais pas avant. Enfin, ma mission comme responsable c’est aussi avoir de la charité : envers les bénévoles qui s’engagent, avec leurs talents mais aussi leurs limites et envers les congressistes pour leur faire la meilleure proposition possible. C’est une ligne de crête. »
EN BREF : JOIES, DIFFICULTES et ESPERANCES
Corentin et Guillemette de Gastines
Une joie ? Une veillée de prière pour notre pôle. Un très beau moment mais qui nous a échappé, que l’on ne maitrisait pas du tout.
Une difficulté ? Travailler avec des gens qui fonctionnent différemment.
Une espérance ? Le Congrès Mission agrège assez largement des croyants de tous horizons. C’est ça l’Eglise et là que se trouve son avenir. Nous espérons que nous allons continuer à avancer dans ce sens-là.
Isabelle Hervy
Une joie ? Suivre le Christ en le servant et en servant l’Église. Et que mon mari, éloigné de l’Eglise, me permette, avec beaucoup de générosité, de m’engager ainsi.
Une difficulté ? Le manque de soutien de la part de personnes sur qui on aimerait pouvoir compter. C’est une invitation à se remettre entre les mains du Seigneur.
Une espérance ? Que chacun, bénévole ou congressiste, vive à fond le chemin de conversion XXL qui lui est proposé.
Guillemette et Ghislain Delahaye
Une joie ? Une grande communion de prière ! Et la joie de l’Annonce
Une difficulté ? Le challenge du temps. La préparation est courte.
Une espérance ? Que de plus en plus de personnes se mettent en route pour annoncer la Bonne Nouvelle dans des lieux désertés !
Les 9 éditions du Congrès Mission 2023
En 2023, le Congrès Mission repart dans 9 villes de France.

Provence-Alpes-Côte d’Azur
Marseille
du 22 au 24 septembre
en partenariat avec les Rencontres Méditerranéennes
Bourgogne-Franche-Comté
Besançon
du 29 septembre au 1er octobre
Hauts-de-France
Lille
du 29 septembre au 1er octobre
Auvergne-Rhône-Alpes
Lyon
du 29 septembre au 1er octobre
Pays de la Loire
Nantes
du 29 septembre au 1er octobre
Normandie
Rouen
du 29 septembre au 1er octobre
Occitanie
Toulouse
du 29 septembre au 1er octobre
Centre-Val de Loire
Tours
du 29 septembre au 1er octobre
Île-de-France
Versailles
le 30 septembre
Congrès Mission Jeunes