Clarisses de Cormontreuil, de 1220 à nos jours

Cet article fait partie du dossier thématique :Saint François d’Assise →

En 1220, sœur Marie de Braye, arrive à Reims pour établir ce qui semble bien être le premier monastère de clarisses en France du Nord. Elle est envoyée, à la demande d’Albéric, archevêque de Reims, par sainte Claire elle-même, fondatrice des Sœurs Pauvres et donc première abbesse du monastère de Reims.

Par SOEUR ÉLISABETH MARIE

Monseigneur Guillaume de Joinville, successeur d’Albéric, installe la communauté sur un terrain en lisière de la ville. Au fil des siècles, de nombreuses familles de Reims et de la région verront leurs filles entrer au couvent des sœurs clarisses. En 1792, à la suite du refus des sœurs d’accueillir un aumônier assermenté, le Directoire de la ville de Reims ferme le couvent et disperse les sœurs. L’une d’elles, Sébastienne, retourne chez elle en emportant le manuscrit contenant l’histoire de la communauté depuis la fondation pour le soustraire aux ardeurs révolutionnaires. En 1933, le monastère des clarisses de Nantes refonde à Reims-Tinqueux, par l’envoi d’un groupe de sœurs. Après les aléas de la guerre de 1940 et de la construction du monastère, une jeune abbesse insuffle un élan nouveau dans la ligne du concile Vatican II. Les vocations arrivent et la communauté est sollicitée pour les fondations : d’abord en Afrique, en RDC, en Côte d’Ivoire, puis en France en zone rurale : dans l’Aisne à Vermand puis en Haute-Marne à Roôcourt-la-Côte. En 2000 la communauté se transfère sur la colline de Cormontreuil, en limite de la ville de Reims dans la Marne, dans un monastère de conception simple et ouverte, afin de signifier sa mission de louange et d’intercession pour le monde et son désir de rencontrer chaque personne de la part de Dieu, dans la paix et la joie franciscaines.

C’est le début d’une nouvelle histoire… Un chemin qui se poursuit ! Aujourd’hui, la communauté se compose d’une petite trentaine de sœurs à Cormontreuil. Les sœurs de la fondation de Vermand dans l’Aisne et quelques sœurs en Ehpad sont aussi rattachées à la communauté. Âgées d’une trentaine d’années à 95 ans, nous avons la joie d’être rassemblées dans la simplicité et la fraternité. La communauté est heureuse de s’ouvrir dans la maison d’accueil des personnes seules ou en groupe : venir parler avec une sœur, passer une ou plusieurs journées de retraite, participer aux temps de prière, à une cérémonie, à une session… Ou simplement entrer pour quelques minutes de silence et de recueillement à la chapelle. ¨

Pour en savoir plus, consulter le site : https://clarisses-cormontreuilcatholique.fr/

Cet article fait partie du dossier thématique :Saint François d’Assise →

Le magazine Il est vivant a publié le numéro spécial :

IEV n°350 - François d'Assise, un message universel Se procurer le numéro →

sur Facebook
par Whatsapp
par mail