Quand l’engagement rend libre !

Chronique
Par Séverine

La chronique de la semaine

Samedi soir, j’avais rendez-vous pour une veillée de prière, à laquelle je m’étais engagée. Samedi matin, je reçois un message : des amis qui nous invitent à diner. Mon premier élan du cœur me fait dire : Trop chouette ! Puis, je réalise… nous ne pouvons pas y aller, nous avons pris cet engagement pour cette veillée de prière. Premier soupir, premier combat.

Samedi midi, je vois ma journée avancer sans aucun temps calme, pour bouquiner ou faire un jeu avec mes enfants et me vient l’idée de « sécher » cette veillée de prière : dire que si je n’y allais pas, je pourrais regarder un bon film, confortablement installée dans mon canapé, entourée de mes enfants, en mode maxi câlin ! Après une bonne semaine de boulot, le pied ! Mais je suis engagée… Deuxième soupir, deuxième combat.

Samedi fin de journée, les enfants nous ont préparé un diner-surprise : apéro géant sur la table basse, musique à fond, joie en perspective. Je regarde ma montre, nous devons partir dans 45 minutes. Troisième soupir, troisième combat.

Qu’à cela ne tienne, je décide de vivre à fond les 45 minutes « cadeau » que j’ai devant moi et de ne pas me dérober pour la veillée de prière. Je suis engagée, j’irai, même si ça me coûte. Mon cœur se serre au moment d’embrasser mes filles qui sont ravies du film qu’elles vont regarder sans nous.

Dans la voiture, je continue à me dire combien ma vie pourrait être plus légère sans tous ces engagements qui occupent le moindre recoin de mon agenda et même de mon esprit.

Malgré cela, en arrivant, à mon grand étonnement, je suis saisie d’une joie qui m’envahit complètement : joie de retrouver des frères et sœurs en Christ, joie de louer le Seigneur, joie de redire au Seigneur : oui, je veux te suivre et te chanter chaque instant de ma vie.
Et pour enfoncer le clou, un court enseignement est prévu sur… l’engagement ! Tiens donc ! Je cite : « Notre engagement nous protège et nous garde. Il est le lieu de notre liberté. Lorsque nous élaborons notre budget familial, nous décidons que telles sommes sont allouées à telles dépenses et même si des occasions de les dépenser autrement se présentent, le budget établi vient nous garder de dévier de nos priorités. Le temps et les moyens mis en œuvre à travers notre engagement sont, de la même manière, alloués au Seigneur. Alors, quand l’engagement est pris, je commence à louer ! »

En ce samedi soir qui s’achève, je suis en paix et dans la joie : en paix, car j’ai compris à nouveaux frais cette évidence pourtant paradoxale : l’engagement rend libre. Dans la joie, car en expérimentant, une fois encore, que mon engagement ne me concerne pas moi seule, mais que nous sommes appelés à veiller les uns les autres sur notre sainteté réciproque, le Seigneur me redisait qu’il m’avait choisie, qu’il m’attendait et qu’il comptait sur moi.

Gloire à Dieu !

Recommandez cet article à un ami

sur Facebook
par Whatsapp
par mail