8 jours de prière pour l’unité des chrétiens avec Charis

“Ils nous ont montré une bonté inhabituelle”, c’est le thème des 8 jours de prière, organisés par l’instance de communion Charis du 18 au 25 janvier 2020, à l’occasion de la semaine pour l’unité des chrétiens. Retrouvez ici toutes les méditations  de cette semaine en vidéo.

 

Pour orienter ces 8 jours, Charis a donné à méditer un extrait des actes des apôtres (Actes 27, 18 – 28-10), dont est tiré le thème de la semaine :

Le lendemain, comme la tempête nous secouait avec violence, on a jeté le superflu par-dessus bord. Le troisième jour, les matelots ont lancé, de leurs propres mains, le gréement du bateau à la mer. Depuis bien des jours, ni le soleil ni les étoiles ne se montraient et une tempête d’une violence peu commune continuait à sévir : désormais, tout espoir d’être sauvés nous était enlevé. Les gens n’avaient plus rien mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d’eux, a pris la parole : « Mes amis, il fallait m’obéir et ne pas quitter la Crète pour gagner le large : on aurait évité ces dommages et ces pertes ! Mais maintenant, je vous exhorte à garder confiance, car aucun de vous n’y laissera la vie, seul le bateau sera perdu. Cette nuit, en effet, s’est présenté à moi un ange du Dieu à qui j’appartiens et à qui je rends un culte. Il m’a dit : “Sois sans crainte, Paul, il faut que tu te présentes devant l’empereur, et voici que, pour toi, Dieu fait grâce à tous ceux qui sont sur le bateau avec toi.” Alors, gardez confiance, mes amis ! J’ai foi en Dieu : il en sera comme il m’a été dit. Nous devons échouer sur une île. » Or, la quatorzième nuit que nous dérivions sur la mer Adria, vers minuit, les matelots ont pressenti l’approche d’une terre. Ils ont lancé la sonde et trouvé vingt brasses ; un peu plus loin, ils l’ont lancée de nouveau et trouvé quinze brasses. Craignant que nous n’allions échouer sur des rochers, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière, et ils appelaient de leurs vœux la venue du jour. C’est alors qu’ils ont cherché à s’enfuir du bateau, et qu’ils ont descendu la chaloupe à la mer sous prétexte d’aller tirer les ancres de la proue. Paul a dit alors au centurion et aux soldats : « Si ces gens-là ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. » À ce moment, les soldats ont coupé les filins de la chaloupe et l’ont laissé partir. En attendant que le jour se lève, Paul exhortait tout le monde à prendre de la nourriture : « Voilà aujourd’hui le quatorzième jour que vous restez dans l’expectative, sans manger ni rien prendre. Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car il y va de votre salut : aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. » Ayant dit cela, il a pris du pain, il a rendu grâce à Dieu devant tous, il l’a rompu, et il s’est mis à manger. Alors tous, retrouvant confiance, ont eux aussi pris de la nourriture. Nous étions en tout deux cent soixante-seize personnes sur le bateau. Une fois rassasiés, on cherchait à alléger le bateau en jetant les vivres à la mer. Quand il fit jour, on ne reconnaissait pas la terre, mais on apercevait une baie avec une plage, vers laquelle on voulait, si possible, faire avancer le bateau. Les matelots ont alors décroché les ancres pour les abandonner à la mer, ils ont détaché les câbles des gouvernails et hissé une voile au vent pour gagner la plage. Mais ayant touché un banc de sable, ils ont fait échouer le navire. La proue, qui s’était enfoncée, restait immobile, tandis que la poupe se disloquait sous la violence des vagues. Les soldats ont eu alors l’intention de tuer les prisonniers pour éviter que l’un d’eux s’enfuie à la nage. Mais le centurion, voulant sauver Paul, les a empêchés de réaliser leur projet ; il a ordonné de gagner la terre : à ceux qui savaient nager, en se jetant à l’eau les premiers, aux autres soit sur des planches, soit sur des débris du bateau. C’est ainsi que tous sont parvenus à terre sains et saufs.

Une fois sauvés, nous avons découvert que l’île s’appelait Malte. Les indigènes nous ont traités avec une humanité peu ordinaire. Ils avaient allumé un grand feu, et ils nous ont tous pris avec eux, car la pluie s’était mise à tomber et il faisait froid. Or comme Paul avait ramassé une brassée de bois mort et l’avait jetée dans le feu, la chaleur a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main. À la vue de la bête suspendue à sa main, les indigènes se disaient entre eux : « Cet homme est sûrement un meurtrier : il est sorti sain et sauf de la mer, mais la justice divine ne permet pas qu’il reste en vie. » Or Paul a secoué la bête pour la faire tomber dans le feu, et il n’en a éprouvé aucun mal, alors que les gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber raide mort. Après avoir attendu un bon moment, et vu qu’il ne lui arrivait rien d’anormal, ils ont changé complètement d’avis : ils disaient que Paul était un dieu. Il y avait là une propriété appartenant à Publius, le premier magistrat de l’île ; il nous a accueillis et, pendant trois jours, nous a donné une hospitalité cordiale. Or son père était au lit, atteint de fièvre et de dysenterie. Paul est allé le voir, il a prié, lui a imposé les mains et lui a rendu la santé. À la suite de cet événement, tous les autres malades de l’île venaient à lui et ils étaient guéris. On nous a comblés d’honneurs et, lorsque nous avons pris la mer, on nous a fourni tout ce dont nous avions besoin. (Source : Aelf )

Source : Site de Charis

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