«Venir à Paris, être hébergé dans une famille, pour moi c’était inaccessible et en plus, c’était des gens riches qui nous accueillaient et j’étais raciste des riches. J’avais peur… Mais quand nous sommes arrivés, on a été accueillis dans une famille qu’on gardera dans nos cœurs à jamais. » nous livre Joseph, habitant de la cité de Sainte-Musse à Toulon.
Joseph et sa famille ont été accueillis à Versailles par Edouard et Christine, des amis du Rocher, pendant 4 jours pour participer à un séjour famille organisé dans le cadre des 20 ans de l’association. A cette occasion, plus de 500 habitants sont venus des 9 antennes, accueillis par 70 familles amies du Rocher. Des peurs, des appréhensions, des préjugés, il y en avait des deux côtés, mais en osant la rencontre, les barrières sont tombées. « Joseph et sa famille nous ont tout de suite ouvert leur cœur et on s’est dit : pourquoi est-ce qu’on a eu peur ? » confient Edouard et Christine. Ces deux familles témoignent que la rencontre entre personnes d’origine, de croyance, de milieu social différents est possible ! L’audace de la rencontre les a amenés chacun à l’expérimentation concrète de la fraternité.
Des rencontres profondes, des cœurs touchés, des regards transformés, il y en a eu des centaines lors de ce séjour famille. Le samedi 6 novembre, à l’occasion de la journée anniversaire du Rocher, plus de 1100 personnes, habitants des cités, donateurs, équipes, parrains, partenaires, anciens volontaires, sont venues partager un temps fraternel, simple et joyeux. La fraternité, c’est un baume réparateur de toutes les fractures : sociales, culturelles sociologiques, religieuses…
La fraternité permet la joie, l’amitié, la paix, la confiance, l’estime de soi et des autres. C’est un joyau qui se travaille de manière artisanale.
Merci de nous aider à faire rayonner Le Rocher pour contribuer à changer les regards et diffuser cette culture de la rencontre au sein de notre société. Merci d’être à nos côtés, merci de votre soutien.
Comme le dit Salma : « Il fallait oser le faire même si, sur le fond, il y avait des craintes. Il faut juste oser, comme on dit au Rocher : oser la rencontre ! »
