Naissance du Messie

Joyeux miracles

Joseph Challier, auteur de Joyeux miracles, paru aux  Editions de l’Emmanuel, nous offre ce récit incroyable de l’Oratorio de Haendel qui donne envie d’ouvrir son coeur très grand. 

Vers la fin de sa vie, Georg Friedrich Haendel vit seul, abandonné de tous. Oublié l’artiste ! Une nuit d’hiver, en 1741, il marche dans les nuits de Londres entre brouillard (cf. le fait qu’il se trouve à Londres) et souvenir des gloires passées (cf. le fait qu’il a été mis au placard). Il a déjà reçu pour son œuvre les honneurs de ce monde, et des plus grands. Pourtant, cette nuit comme hier il marche seul, sans témoin sans personne. Même l’inspiration ne le visite plus. Tous l’ont écouté, rois et reines l’ont applaudi… Désormais, tous l’ont abandonné. Pire, oublié. 

Après des heures de marche froide et solitaire, il revient dans sa chambre. Sur la table, il ouvre un paquet qu’un inconnu lui a déposé et dans lequel se trouve un texte. Frigorifié, Haendel s’assoit et commence à lire. Il s’agit du livret du célèbre librettiste Charles Jensens sur Jésus. Les mots réveillent l’âme de Haendel ! La braise de la créativité se met à se vivifier, elle devient flamme et bientôt flambée ! Il lit les promesses messianiques des Prophètes : “Consolez, oui, consolez mon peuple, dit l’Eternel. La Vierge sera enceinte et donnera naissance à un fils : Emmanuel…” 

Alors Haendel s’installe au piano et commence à composer. Trois semaines durant, il écrit, il rature, il couche sur la partition tout ce que son inspiration lui souffle… Mangeant et dormant à peine, tant il est absorbé par son travail. Il ne le sait pas, mais il est en train d’accoucher de son œuvre majeure, qui va conquérir le monde et les âmes, traverser les siècles et les cœurs. Le grand oratorio Le Messie est né. 

Nous ne composerons pas tous l’oratorio du Messie. D’ailleurs, pas besoin : c’est déjà fait. Mais offrir un petit présent à un ami esseulé… La tablette de chocolat envoyée par courrier à l’ami déprimé, le pavé de mille pages à l’amie alitée… 

Une autre chose me touche terriblement dans cette histoire : Haendel n’a pas fui sa solitude (il faut dire que Netflix n’existait pas encore) dans je ne sais quel dérivatif plus ou moins addictif. Et cela m’encourage à affronter la mienne. A ne pas la fuir. A bien sûr l’accompagner d’amis, de bons films… mais aussi à l’affectionner et à vivre des temps avec elle – ou avec Lui ?- Seul avec l’Un ? Et je ne parle pas de l’anneau de la Terre du milieu… mais bien… du Messie ! Bien vivant ! 

Découvrez ci-dessous l’interview intégrale de Joseph Challier, l’auteur de Joyeux miracles paru aux Editions de l’Emmanuel ! Passionnant et édifiant ! 

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