Congrès Mission : au fait, à quoi ça sert ?

Dans 9 villes de France, du 29 septembre au 1er octobre

Dans un mois, le Congrès Mission ! Pour cette édition 2023, 9 villes de France se sont lancées dans l’aventure. Mais au fait, à quoi ça sert un Congrès Mission ? Nous avons posé la question à Joseph Challier, membre du comité de pilotage du Congrès Mission au sein duquel il représente la Communauté de l’Emmanuel. 

Joseph ChallierJoseph Challier : Le Congrès Mission a plusieurs vocations et il y a donc plusieurs réponses à l’utilité du Congrès. 

Si par exemple, je suis un missionnaire aguerri,  que j’évangélise facilement dans la rue, à mon travail et même en famille, que je prends régulièrement des nouvelles spirituelles des personnes rencontrées, le Congrès Mission sera pour moi comme une réjouissante réunion de famille, un feu d’artifice de belles rencontres. Je pourrai y retrouver des frères d’armes qui partagent le même combat que moi, bien que les modalités puissent varier. Le Congrès Mission me permettra de continuer à me former à l’écoute du chef des armées missionnaires : l’Esprit-Saint. 

Que diriez-vous à ceux qui, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, évangélisent sans le savoir et ne sont pas très motivés par le concept ? 

Je leur dis de prendre l’appel de Jésus au sérieux :  dans l’évangile de Marc, l’appel est clair : “Puis il leur dit : “Allez dans le monde entier. Proclamez l’évangile à toute la création.” Mc 16, 15. Dans l’évangile de Matthieu, ce que Jésus nous demande est également sans équivoque : “Allez ! De toutes les nations, faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.” Mt 28, 19. 

Le Congrès Mission est une occasion à saisir pour réfléchir en profondeur à cette question de la mission et de l’évangélisation. Pour faire tomber les craintes : la peur de faire du prosélytisme, de ne pas respecter la liberté des personnes… Et les dépasser, en rencontrant des  frères et sœurs en Christ, déjà en mission aux périphéries, quelles qu’elles soient, et en découvrant les champs d’action possible dans lesquels m’investir à mon tour. 

Il y a aussi les missionnaires fatigués, découragés, blessés par les difficultés de la mission… 

A ceux-là, je dis que le Congrès Mission est pour eux une opportunité de prendre un temps de repos à l’arrière-front. J’entends par “repos”, un temps de ressourcement.  En venant nourrir son désir missionnaire à la source, en se reconnectant à sa vocation de baptisé, en écoutant les témoignages nombreux sur les joies de la mission, à travers des rencontres qui ne manqueront pas d’être belles… 

Il est donc temps de s’inscrire ? 

Oui, car s’inscrire permet de décider d’y aller, puis dans les semaines à  venir d’inviter des amis, des proches, des collègues qui ne viendraient sans doute pas si je ne leur propose pas. Et au passage, cela envoie un signal d’encouragement à toutes les équipes de volontaires qui travaillent pour le Congrès Mission depuis des mois. 

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