témoignages

sur Cyprien & Daphrose

Et les enfants morts avec eux

temoignage rugamba Immaculée

"Maman, tu es la maman des chauffeurs"

Immaculée

Je m’appelle Immaculée NYIRAMANA. Je suis veuve depuis 22 ans. Je suis restée avec trois enfants, tous des garçons. Nous avons vécu difficilement. 

Mes enfants n’ont pas pu poursuivre leurs études, non par manque d’argent, mais pour d’autres raisons. Ils ont cherché du travail, en vain. Ils ont décidé d’aller faire leur apprentissage dans un garage. 

Mon fils aîné avait passé beaucoup de fois l’examen pour avoir le permis de conduire définitif catégorie A, mais sans succès. J’avais passé beaucoup de temps à prier pour lui, en invoquant les saints que je connaissais, comme sainte Rita, mais sans succès. Mon fils commençait à douter que je priais pour lui. Je lui disais que je priais pour lui et lui demandais d’y mettre du sien. Il en est arrivé à refuser d’aller à la messe, car, il jugeait que vont à la messe ceux qui vont remercier Dieu pour ce qu’il a fait pour eux, et que lui n’avait pas de raison d’aller le remercier. Je lui disais de ne pas se décourager. 

Quand j’ai reçu la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux, j’ai commencé à la réciter, car mon fils me disait qu’il allait, de nouveau passer l’examen. Je n’ai même pas fait neuf jours, au troisième jour, mon fils m’a appelée et m’a dit : « Je suis sûr maintenant que tu pries. Rends grâce à Dieu, car je viens d’obtenir mon permis de conduire une moto. » Mais, ça ne s’est pas arrêté là. Le jour suivant, il a obtenu du travail.

Je n’ai pas abandonné la prière, j’ai continué à recourir aux serviteurs de Dieu, mon deuxième fils a aussi obtenu un permis de conduire une voiture. Mes enfants me disaient : « Maman, tu es la maman des chauffeurs. »

Que Dieu soit loué. 

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Témoignage Rugamba_Anatolie carrée

"Mes bras et mes jambes étaient bloqués"

Anatolie

Je m’appelle Anatolie MUKANDINDA, j’ai 71 ans. J’habite au Rwanda, dans la paroisse de Rwamagana, depuis 3 ans. Quand j’ai quitté Butare où j’habitais avant, j’avais un handicap : un de mes bras et les jambes étaient devenus bloqués, à cause des problèmes de nerfs. Comme j’aimais prier, les voisins proches m’ont montré où se trouvait l’église et j’ai commencé à m’y rendre, mais en boitant et les nerfs me faisaient mal. Je devais m’appuyer sur un bâton. Quand nous louions le Seigneur, je ne pouvais élever que le bras droit, le gauche était bloqué. J’avais peur de mourir.

Après avoir reçu la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux, j’ai pris le temps de la dire souvent et quand j’arrivais à l’endroit où il est écrit « on exprime une prière », je me calmais et exprimais mes demandes, dont celle de guérir de ces maux qui m’empêchaient de m’épanouir dans la prière.

Puis, au fur et à mesure, j’ai pu élever mon bras gauche qui était bloqué depuis 5 ans. J’ai commencé à marcher sans boiter et sans utiliser de bâton. Maintenant, je marche avec aisance, je danse pour le Seigneur, en levant les bras sans problèmes. Je n’ai pris ni comprimés ni reçu d’injection pour soulager mes maux de nerfs. Seule cette prière m’a aidée.

Par la suite, j’ai aussi connu un accident grave qui pouvait m’ôter la vie, j’ai fait appel à l’intercession des serviteurs de Dieu et j’en ai été sauvée. Suite à cet accident, j’avais eu mal au bassin et j’étais incapable de marcher, actuellement, je marche sans problèmes.

J’accompagne ceux qui visitent les malades à domicile, leur apportant le sacrement de l’eucharistie.

Grâce à leur prière, j’ai eu soif d’adorer Jésus dans le Saint Sacrement et j’ai reçu la joie du cœur.

En fait, ils ont réalisé pour moi ce que je ne saurais exprimer. 

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Temoignage Rumgba Rene carre

Un couple dans la tempête

René

Mon frère et sa femme avaient entamé un processus de divorce. Ils avaient été au tribunal et venaient de faire deux visites préparatoires au procès. Durant ces visites, ils recevaient des causeries et on leur demandait si vraiment, ils avaient réfléchi à ce qu’ils voulaient faire, on leur demandait les motifs profonds de cette décision et s’ils ne pouvaient pas s’asseoir ensemble, en parler entre eux et revoir leur décision. Il leur restait la troisième et dernière visite pour que le procès débute. 

J’ai contacté les gens de la famille proche pour faire une neuvaine avec la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux. Durant cette période, nous sommes venus en pèlerinage au domicile et à la tombe des Rugamba. J’ai écrit une intention et l’ai déposée sur leur tombe, offrant ce couple. La suite est extraordinaire !

La femme qui avait porté l’accusation au tribunal, y est retournée et l’a retirée. Le procès a été arrêté. Actuellement, ils vivent ensemble à la maison. Je ne peux pas dire que tous les problèmes ont été résolus à 100%, mais j’ai confiance que ce sera résolu. C’est un cheminement qu’ils font. Mais, maintenant, ils vivent dans la paix, dans leur foyer, comme mari et femme. Les tempêtes sont apaisées. Je témoigne, sans aucun doute, que c’est Cyprien et Daphrose qui l’ont fait, car leur couple avait atteint la limite de l’explosion.

Fait à Kigali, le 10/8/2022

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Temoignage Rugamba Elisabeth carree

"J'ai reçu de multiples grâces"

Elisabeth

Je m’appelle Elisabeth MUKAMUSONI, j’ai 78 ans. J’habite dans la Paroisse de Rwamagana, au Rwanda.

Cela fait un temps que je passe par les serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux pour transmettre à Dieu mes désirs. Voici les fruits de cette prière :

  • Dieu m’a guéri du handicap des jambes que j’avais depuis longtemps. Maintenant, je marche, alors que j’étais restée, longtemps, grabataire.
  • Cela faisait longtemps que je ne participais pas à la Messe, maintenant, j’y participe, car j’ai été guérie des vertiges qui m’empêchaient d’y assister.
  • J’avais une maison pour laquelle je ne trouvais pas de locataires, après avoir fait appel à l’intercession de la famille de Rugamba, j’en ai trouvé.
  • Cela faisait une année que mon petit-fils n’avait pas obtenu de stage, après avoir fait appel à la famille Rugamba, il l’a obtenu.
  • J’avais une hypertension grave et le médecin m’avait prescrit des médicaments. Quand j’ai commencé à les prendre, ils m’ont causé des malaises et j’ai dû les abandonner. J’ai demandé aux Rugamba de prier pour moi et quand je suis retourné à l’hôpital, ils ont trouvé que j’étais guérie de mon hypertension.

Que Dieu soit loué à cause de la famille Rugamba. Je rends grâce à Dieu qui a exaucé ma prière et a donné solutions aux problèmes qui m’empêchaient d’avoir la paix. Rugamba Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec vous, priez pour nous.

Notre Dame de la Victoire, priez pour nous.

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temoignage rugamba Eugenie

"Ses enfants ont accepté que, désormais, il reçoive les sacrements"

Eugénie

Je m’appelle Eugénie Uwamugira, responsable d’une des Communautés Ecclésiales de Base dans la Paroisse Rwamagana. Dans ma Communauté de Base, il y a un vieux pour qui les Rugamba ont fait un miracle à l’approche de sa mort.

Cela faisait presque 4 ans que ce vieux ne recevait pas de sacrements. Il était presqu’emprisonné dans sa maison, car ses enfants n’acceptaient pas que les gens lui rendent visitent. Nous, membres de la Communauté Ecclésiale de Base, souffrions de ne pas pouvoir lui rendre visite ni demander qu’on lui administre des sacrements, car ses enfants étaient dans d’autres confessions chrétiennes et n’acceptaient pas que les Catholiques aillent lui rendre visite. Même les voisins ne pouvaient pas y aller. Pourtant, ce vieux était un chrétien qui tenait à sa vie spirituelle. Nous avons prié, ça n’a rien donné.

Lorsque nous avons reçu la prière des Rugamba, nous l’avons dite en priant pour lui, durant neuf jours. A la fin de la neuvaine, nous sommes allés avec le prêtre de notre paroisse qui allait lui donner le sacrement des malades. La porte nous a été ouverte, même si nous avons passé 30 minutes, attendant qu’on nous ouvre. Ses enfants ont accepté que, désormais, il reçoive les sacrements.

Ceux qui faisaient l’apostolat ont demandé aux religieuses de lui apporter le Sacrement de l’Eucharistie. Elles ont été fidèles à cette mission jusqu’à ce que le vieux meure dans leurs bras, après qu’il eut reçu Jésus dans l’Eucharistie, demandé pour elles la bénédiction et porté au cou le chapelet qu’elles lui avaient apporté comme cadeau. Le vieux a été enterré chrétiennement, en présence de beaucoup de voisins.

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Temoignage Rumgba Rene carre

Soulagement financier dans une famille

Théophane et Angèle

Nous nous appelons Théophane et Angèle, nous sommes mariés et parents. Nous habitons à Kigali au Rwanda.

Depuis plusieurs années, nous sommes sous le poids de dettes que nous avons contactées pour régler les problèmes familiaux divers. Et dans le trimestre passé, un de nos fils nous a annoncé que les Assurances lui avaient écrit pour lui dire qu’il avait une dette de plus de 4.000 euros. En effet, il avait été opéré et hospitalisé, et il était sûr qu’il était assuré. Malheureusement, ce n’était pas le cas.

Face à ces problèmes, nous avons décidé d’en parler aux Serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Nous avons, aussi, fait un pèlerinage à leur tombe. Eux-mêmes avaient connu les mêmes problèmes et ils avaient vécu cela dans la confiance en Dieu.

Le soir du 23/11, soit deux mois après la clôture de leur procès de béatification au niveau diocésain, nous avons été dans notre Groupe de prière. Dans la soirée, après la louange, il y a eu une séance de témoignages sur les Rugamba et nous-mêmes en avons donné un. Nous nous sentions bien en communion.

Au retour, nous avons eu la preuve qu’ils étaient avec nous. Des amis qui nous avaient prêté 2.000.000 frws, soit 2.000 euros, nous ont presque supplié d’accepter la décision qu’ils avaient prise d’effacer l’ardoise de notre dette et comme ils savaient les difficultés rencontrées par notre fils, ils ont même demandé de contribuer à l’allègement de sa dette. Nous étions émus et les larmes coulaient sur nos visages, découvrant l’amour tendre que Dieu nous manifestait et la proximité de nos frères et sœurs, les Rugamba. Nous avons rendu grâce au Seigneur et remercié nos amis pour la manière dont ils ont été les outils de la Providence Divine.

Les signes que Dieu nous exauce par l’intercession des serviteurs de Dieu ne se sont pas arrêtés là. Une dame qui a su que notre fils avait rencontré des problèmes et qui n’a pas beaucoup de moyens, nous a donné 50 euros à lui envoyer. Puis, notre fils nous a annoncé qu’après un recours qu’il avait fait auprès des Assurances, il lui avait été annoncé que sa dette était ramenée à 800 euros et qu’il pourrait les payer en tranches de 200 euros, dès qu’il recommencerait à travailler. Nous avons été submergés par la Miséricorde Divine qui s’est penchée sur notre misère. Et nous avons chanté avec nos enfants : « Chantez avec moi le Seigneur, Célébrez-le sans fin, Pour nous, il a fait des merveilles et pour vous, il fera de même. » Oui, il marche auprès de nous et il veille ! Et il va aussi régler le reste de nos problèmes financiers.

Merci à Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux.

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Temoignage Rugamba Geraldine leg e1666044372198

"J'ai été guérie de pertes de sang"

Alphonsine

Je m’appelle Alphonsine, j’ai 45 ans, je suis mariée et mère de famille, infirmière de profession. J’habite le Rwanda.

J’ai attrapé subitement une maladie, l’hémorragie vaginale. Je n’ai pas compris comment ça venait et me demandais si c’était dû au vaccin contre le covid 19, comme nous nous imaginions que les vaccins qui nous étaient administrés nous causaient des problèmes. Les médecins ont tout fait pour me soigner. Ils m’ont prescrit divers examens médicaux, m’ont donné des médicaments, et ça ne marchait pas. J’ai eu un saignement ininterrompu durant 6 mois.

Mes collègues au travail me disaient que j’avais jauni, et je n’avais pas remarqué cela. Un examen m’a fait découvrir que j’avais l’anémie. Moi, je pensais, peut-être, que j’avais eu des troubles hormonaux fréquents chez les femmes de mon âge. J’ai imaginé beaucoup de choses. L’anémie m’a causé des vertiges et souvent, je sentais que j’allais m’évanouir. Les gynécologues m’ont donné de nombreux médicaments, ça ne s’est pas arrêté. J’ai rencontré des épreuves venant des collègues et des voisines qui me disaient que j’avais été ensorcelée et me proposaient d’aller consulter les médecins traditionnels, mais je ne voulais pas y aller. Mon mari et moi avons toujours horreur de cette médecine où peut se mêler la divination. Nous avons décidé de ne pas y aller, et d’offrir tout à Jésus.

Pourtant, un jour, j’allais si mal-à chaque instant, je changeais de couches, car le sang coulait à flots-et j’ai décidé d’aller au marché, acheter des médicaments traditionnels, comme si j’allais à la pharmacie, espérant qu’il n’y aurait pas de divination. Je suis allée au marché, aux stands des médicaments traditionnels, j’ai dit à un vendeur le problème que j’avais et il m’a dit qu’il avait les médicaments pour ça, mais qu’il voulait m’examiner.

Il a commencé à faire la divination, et a dit que j’avais été ensorcelée. Et il m’a donné des médicaments à prendre par voie orale et d’autres à inhaler. J’ai appelé mon mari qui était à son travail dans une autre région du pays, il m’a dit : « Oh ! Tu as accepté d’aller dans ces affaires, alors que nous avions décidé de ne pas y aller ! » Je lui ai dit que je l’avais fait, poussée par la douleur que je ressentais. Il m’a demandé de prendre tous les médicaments que j’avais reçus, de les jeter et d’aller faire l’adoration et dire à Jésus qu’il était le seul en qui nous avons confiance. Je l’ai fait. J’ai continué à saigner.

A l’hôpital, il m’a été proposé de vérifier s’il n’y avait pas de cancer. Pour cela, ils ont prélevé un tissu de l’utérus. Entretemps, j’ai décidé d’arrêter, même, les médicaments que je recevais de l’hôpital, car j’avais peur que ça détruise mon foie et puis, d’ailleurs, ils n’avaient pas pu arrêter l’hémorragie.

Nous avons continué à prier et nous avons invoqué Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Au moment où j’attendais les résultats de l’examen du cancer, nous avons pu participer à un pèlerinage sur la tombe des Rugamba, le 5 novembre 2021. Les Responsables du pèlerinage connaissaient mon problème et m’avaient visitée quand j’étais hospitalisée. Arrivés chez les Rugamba, nous étions une douzaine. Après la messe qui avait eu lieu dans la chapelle des Rugamba, il y a eu exposition du Saint Sacrement. Durant l’adoration, on a proposé que les frères et sœurs prient pour moi. Je me suis mise à genoux, ils ont demandé que le Seigneur me guérisse, et que nous ayons un témoignage de l’intercession des serviteurs de Dieu Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts avec eux. Ils ont reçu une parole : « En ce lieu, le Seigneur y donnera la paix. »

En y venant, j’avais la peur du cancer, car le gynécologue qui me suivait à Butare, disait qu’en regardant mon utérus à travers l’échographie, il devinait un cancer. Quand on priait pour moi, j’ai ressenti comme si la peur s’évaporait de moi. Un frère a dit : « Même si c’est un cancer, Dieu le guérit aussi. » Je suis rentrée chez moi et, dès le lendemain, la quantité de sang a commencé à diminuer. L’amélioration s’est confirmée le deuxième jour. Arrivée au quatrième jour, le médecin m’a appelée, et m’a annoncé qu’ils n’avaient pas trouvé de cancer. Au sixième jour, l’hémorragie s’était arrêtée définitivement. J’ai été guérie. J’ai pensé que je n’aurais pas de règles de manière normale ; mais, le moment venu j’ai eu mes règles et tout continue normalement.

J’attribue ma guérison aux Rugamba car nous les invoquions avant même le pèlerinage. Mais, le fait que je me sois mise à genoux dans leur chapelle, qu’on ait prié pour moi et que dès mon retour, la guérison a commencé à se manifester, je suis consciente que le Seigneur m’a guérie à partir de là.

J’ai fait des examens de contrôle, ils ont trouvé que j’avais été guérie de l’anémie et puis, avant, ils avaient trouvé que j’avais l’hémolyse (destruction des globules rouges présents dans le sang), tout était parti. Je ne suis pas retourné voir le médecin. Il m’avait proposé que, comme il n’y avait pas de cancer, le seul remède qui restait était de m’ôter l’utérus. Il m’avait même donné un rendez-vous pour l’opération, la semaine qui suivait le pèlerinage et quand j’ai vu que le saignement diminuait, j’ai demandé une semaine supplémentaire. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Je lui ai dit que je voyais que j’étais en train de guérir, qu’il n’avait plus besoin de m’opérer.

Aujourd’hui, moi et ma famille rendons grâce à Dieu qui m’a guérie. Nous avons une forte conviction que c’est par l’intercession des Rugamba. Nous encourageons, par conséquent, tous nos frères et sœurs d’avoir confiance en Dieu, de prier sans cesse et de demander aux Rugamba d’intercéder pour nous.

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temoignage rugamba liberata

"N'ayez aucune dette envers personne,
sinon celle de l'amour"

Liberata

Je m’appelle Liberata MUHUTUKAZI, je vis dans la Paroisse Rwamagana, au Rwanda.

C’est au cours de la neuvaine préparant Pâques 2022 que j’ai commencé à recourir à l’intercession de Cyprien et Daphrose Rugamba et les enfants morts. Et Dieu m’a montré qu’il entendait ma prière.

J’avais des dettes, atteignant 300.000 frws que je ne pouvais pas rembourser. J’avais prié longtemps sans trouver de réponse. Chaque année, je me disais que j’allais cultiver pour pouvoir trouver de l’argent lors de la récolte. L’année arrivait à son terme, sans que je n’aie trouvé cet argent.

Quand j’ai eu la prière pour me confier à Rugamba et à sa famille, je l’ai récitée, demandant au Seigneur d’obtenir le remboursement de ces dettes. Être chrétienne et avoir une grosse dette me semblaient contradictoires, car Saint Paul dit : « N’ayez aucune dette envers personne, sinon celle de l’amour » (Rm 13, 8).

J’avais cultivé du maïs, et ça avait bien poussé. Lors de la récolte, j’ai imploré les serviteurs de Dieu, le prix de vente officiel a augmenté et lorsque j’ai vendu, j’ai obtenu presque 500.000 frws, somme qui dépassait celle des dettes que j’avais. J’ai pu rembourser toutes mes dettes, me sentir soulagée et vivre ma vie chrétienne dans la paix. J’ai pu réaliser la force de la prière adressée à Dieu par l’intercession de ses serviteurs. Je lui rends grâce à Dieu qui les avoir créés et les avoir élus comme saints.

Mon fils et la femme avec qui il vit n’ont pas fait le mariage religieux, car la femme était musulmane. Je souffrais qu’ils vivent comme des païens. J’ai recouru à l’intercession des Rugamba et la femme, aujourd’hui, a commencé à se préparer au baptême. Cela est une étape importante vers le sacrement de mariage.

La prière de Rugamba et Daphrose et leurs enfants a creusé en moi une grande soif d’adorer, je ressens un grand désir de demeurer devant Jésus-Eucharistie.

Loué soit Jésus qui les a mis à ses côtés. Merci Dieu.

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temoignage rugamba marguerite-marie

"Je doutais encore de ma vocation"

Marguerite-Marie

Je m’appelle Marguerite-Marie, je suis dans la Communauté de l’Emmanuel, en étape de formation dans la vie consacrée.

Je voudrais vous partager comment j’ai vu clair dans ma vocation grâce aux Rugamba.

Après le Cycle Sainte Thérèse (un parcours de 9 mois pour discerner), je doutais encore de ma vocation, je ne savais pas vraiment si le Seigneur m’appelait ou pas. Alors, on est venu en pèlerinage au domicile des Rugamba et nous avons eu une prière fraternelle sur leur tombe. Je me suis mise à genoux, les frères et sœurs ont prié pour moi. Une sœur a ouvert la Bible et elle est tombée sur la parole de Dieu dans Isaïe 54, un verset qui disait : « Celui qui t’a créée, c’est ton mari.» J’ai compris que c’était la confirmation, je ne pouvais pas douter. J’ai continué le cheminement. Me voici en tenue commune des sœurs consacrées.

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temoignage rugamba theopiste

"J'ai été guérie d'un genou qui avait enflé"

Théopiste

Je m’appelle Théopiste. J’ai été guérie d’un genou qui avait enflé, à tel point que j’étais incapable de marcher. J’ai fait une neuvaine en implorant Rugamba et sa famille pour qu’ils intercèdent pour moi afin que je guérisse de ce mal avec la prière de demande de béatification de Cyprien et Daphrose et les enfants morts avec eux. Que soit loué Jésus qui m’a guérie par leur intercession. C’était au cours de la neuvaine préparatoire à Pâques. Bonne famille Rugamba, prie pour nous.

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Temoignage Rugamba Marie et etienne_carree

"De l'espérance d'enfant à la réanimation, ils nous ont accompagnés jusqu'au bout"

Marie et Etienne

Nous sommes Marie & Etienne et nous nous sommes mariés à l’automne 2018. Nous étions très heureux de notre mariage et venions de nous installer dans une nouvelle ville, avec un nouveau travail pour Etienne. Nous étions ravis de commencer notre vie de jeunes mariés dans une ville à explorer, avec de nouvelles personnes à rencontrer et avions le grand désir de fonder une famille rapidement.

Nous avons hélas rencontré des difficultés pour concevoir un petit enfant, cela a duré presque trois ans. C’était d’autant plus difficile que les naissances étaient nombreuses dans nos familles, chez nos amis ou encore dans notre paroisse où il y a beaucoup d’enfants. Nous nous sommes bien vite dit que nous ne pouvions vivre cette épreuve qu’avec Dieu, et qu’il nous fallait des intercesseurs : nous avons choisi Cyprien et Daphrose et tous leurs enfants !

Marie connaissait les Rugamba parce qu’elle a été membre de l’Emmanuel et les avait fait découvrir à Etienne, notamment via le film « J’entrerai au ciel en dansant ». Nous avons donc commencé assez vite après notre mariage à réciter la prière de demande de béatification avec comme intention notre vie de couple et notre désir d’avoir un petit bébé.

En parallèle de cela, nous les avons prié à la demande d’un couple d’amis qui traversait une période difficile et pour qui la prière aux Rugamba a été source de réconciliation. Cette expérience a fait grandir notre amitié avec les Rugamba et nous avons continué à les prier de façon régulière pour nous, particulièrement pour notre désir d’enfant.

Tout au long de ce parcours difficile Cyprien et Daphrose nous ont accompagnés comme des frère et sœur aînés. Nous ne sommes pas très patients tous les deux et avons eu beaucoup de mal à vivre cette épreuve, notamment parce qu’un grand sentiment d’injustice nous habitait. Les Rugamba nous ont aidés à avancer petit à petit, pas après pas, sans trop nous décourager et avec beaucoup de douceur. Ils nous ont soutenus dans des moments de désespérance et nous ont aidés à nous réjouir de victoires que nous avions dans les diverses étapes arides de ce chemin. Ce qui nous frappe le plus avec le recul, c’est que le Bon Dieu a toujours mis sur notre chemin les bonnes personnes, très compétentes, qui nous écoutaient en vérité et agissaient de façon toujours très ajustée. Il y a quelques années, Marie avait lu un numéro de « Il est vivant » sur Cyprien et Daphrose et avait été marquée en particulier par une parole de Cyprien : « Il faut avancer dans la confiance au Seigneur. Quand on roule la nuit, on ne voit pas tout le trajet que l’on va faire mais les phares éclairent progressivement une courte distance jusqu’au bout du voyage. Pour notre vie, c’est pareil : il faut vivre au jour le jour, sans s’inquiéter de ce qui est devant, vivant le présent avec la lumière que Dieu nous donne et avancer petit à petit. » Tout au long de cette épreuve inattendue et douloureuse, Marie s’est souvent rappelé de cette phrase.

Après presque trois années de prières régulières à Cyprien et Daphrose (presque exclusivement à leur intercession) et plusieurs pèlerinages à Rocamadour et Cotignac pour demander une aide pour avoir un enfant, nous nous sommes rendus à l’été 2021 à Notre Dame du Laus. C’est à cet endroit que nous avons eu la confirmation, par une Parole de Dieu, que nous allions avoir un enfant rapidement et c’est à cette période que Marie est tombée enceinte. La grossesse s’est bien déroulée jusqu’au 6ème mois où Marie a été touchée soudainement par une paralysie faciale. C’est une pathologie bénigne mais particulièrement déroutante : Marie avait une moitié de visage totalement figée et ne pouvait de ce fait plus lire (entre autres désagréments). C’est à ce moment que nous avons lu ensemble chaque soir (Etienne lisant à haute voix) le livre de Jean Luc sur Cyprien et Daphrose. La paralysie s’améliore très lentement mais nous continuons à avancer dans la confiance, tout tendus vers le but heureux de la naissance.

Au 8ème mois, Marie doit rester alitée pendant un mois car il y a un risque d’accouchement prématuré. Avec ces épreuves successives, Marie s’est davantage sentie rejointe par Cyprien du fait qu’il avait été souvent malade durant sa vie (ce que nous avons découvert dans le livre). Les Rugamba et leurs enfants ont été de vrais compagnons pour nous dans cette période particulièrement déroutante. Par la suite et à quelques semaines de l’accouchement seulement, nous avons appris qu’il ne nous serait pas possible d’accoucher dans le lieu que nous avions choisi à cause de plaquettes sanguines trop basses de Marie. C’était pour nous un vrai renoncement, après le parcours difficile que nous avions eu pour attendre ce bébé : nous souhaitions vraiment pouvoir accoucher dans un environnement aussi doux et familial que possible. Nous avons donc de nouveau dû faire confiance pour accepter un accouchement dans une nouvelle maternité, avec une équipe que nous ne connaissions pas et qui ne connaissait pas notre histoire.

Notre petit Pio est né le 4 mai et l’accouchement s’est bien passé. Il était en pleine forme. Nous lui avons donné les prénoms de Pio, Marie, Cyprien pour le mettre sous le patronage Saint Padre Pio et de Cyprien. Cependant, juste après l’accouchement, Marie a souffert en premier lieu d’une grave hémorragie du post-partum et a dû être transférée dans la nuit de l’accouchement vers un hôpital plus important pour stopper l’hémorragie. Les choses se sont rapidement dégradées et les examens ont montré qu’elle souffrait également d’un syndrome de HELLP (= forme gravidique de prééclampsie – nous avons appris cela plusieurs jours après car les médecins tâtonnaient pour le diagnostic final). Pour Marie, cela se traduisait par un arrêt complet des reins, une légère atteinte au cœur et au foie mais surtout par une tension très élevée difficilement maîtrisable.

Le lendemain de l’accouchement, toutes les opérations entreprises pour stopper l’hémorragie ont échoué jusqu’à une dernière opération chirurgicale qui, si elle n’avait pas fonctionnée, aurait conduit à l’ablation de l’utérus de Marie. Heureusement l’hémorragie a pu être stoppée, Marie a gardé son utérus ! Deux jours après l’accouchement, Etienne est venu à l’hôpital pour apporter quelques affaires à Marie qui était partie sans rien lors de son transfert. Même s’il n’a pas pu la voir, Etienne a choisi de lui apporter dès ce moment la prière à Cyprien et Daphrose, estimant que c’est ce qui était vraiment important pour Marie dans ce contexte. Marie n’a pu revoir Pio que 3 jours après la naissance dans un service de réanimation et a pu recevoir le sacrement des malades à ce moment-là, grâce à un l’un de nos amis prêtre.

Dès les premières complications de la nuit de l’accouchement, Etienne a demandé à nos familles et amis de prier pour Marie. Par la suite, cela s’est transformé en véritable chaîne de prière et nous avions fait le choix de demander à tous de prier par l’intercession de Cyprien et Daphrose (à l’aide de la petite prière de demande de Béatification). Etienne a ensuite mis en place un chapelet quotidien à notre domicile lyonnais où étaient les bienvenus tous ceux qui souhaitaient prier pour la rémission de Marie. Chaque jour, la prière à Cyprien et Daphrose y a été récitée après qu’Etienne aient pris le temps de les présenter et d’expliquer le choix de ces intercesseurs. D’autres personnes qui étaient à distance ont également interrogé Etienne sur Cyprien et Daphrose. De nombreuses messes ont été célébrées pour nous et nous avons vécu une expérience forte de communion fraternelle dans cette épreuve. Petite anecdote : alors qu’elle était en réanimation, c’est parce qu’elle a repéré la vierge de l’Emmanuel sur la prière de Cyprien et Daphrose qu’une aide-soignante a demandé à Marie si elle souhaitait recevoir la visite de l’aumônerie de l’hôpital. Grâce aux visites de l’aumônerie et à la Communion qu’Etienne s’arrangeait pour apporter à Marie, elle a pu communier presque chaque jour, en même temps qu’elle pouvait passer du temps avec Pio (15 minutes au maximum par jour en réanimation). Marie prenait le Saint Sacrement contre son cœur et Pio dans ses bras : c’était pour nous un vrai moment d’adoration. Nous nous sommes par ailleurs sentis véritablement épaulés par la prière de très nombreuses personnes, et nous le croyons, par l’intercession des Rugamba.

Au total, Marie aura passé 17 jours en réanimation durant lesquelles les atteintes au foie et au cœur se sont résorbées d’elles-mêmes et où sa tension a enfin pu être stabilisée. Elle a ensuite passé une quinzaine de jours dans un service de néphrologie et a finalement pu sortir de l’hôpital plus vite qu’envisagé initialement, après un dernier examen qui a montré, contrairement aux attentes des médecins, que ses reins pourraient récupérer en totalité et qu’elle sortirait de cette pathologie sans séquelles. Marie estime que ce qui a caractérisé son séjour à l’hôpital, c’est l’abandon qu’elle a vécu dans les soins avec le personnel soignant, dans le fait d’être totalement livrée dans son intimité et sa santé, tout en étant éloignée de Pio et d’Etienne. Cela a été pour elle un grand moment d’intercession et d’offrandes pour de multiples intentions de prières. Elle a pu vivre l’annonce des mauvaises nouvelles successives dans la paix (en particulier lors de la première semaine) mais aussi la nécessité de s’accrocher au Seigneur dans les moments d’angoisse qu’elle a traversé (dialyses, perfusions, régulation de la tension…). Un jour en néphrologie où Marie pleurait car elle ne savait pas quand elle allait enfin rentrer pour pouvoir s’occuper de Pio, une de ses amies lui a adressé la même phrase de Cyprien sur les « feux de la voiture » qui l’avait tant porté avant cela. Marie a vraiment compris qu’elle était appelée à vivre cette épreuve de cette façon-là, dans la confiance au Seigneur au jour le jour, même si cela était difficile. Etienne de son côté s’est senti soutenu dans cette épreuve et est resté étonnamment confiant et serein. Cela a aussi été un grand temps de disponibilité pour les autres, un appel à la douceur, pour Marie au téléphone ou avec le personnel soignant, pour Etienne avec Pio, nos parents, nos frères et sœurs et tous ceux qui sont venus prier chez nous.

Lors de la prière quotidienne du chapelet et de la récitation de la prière, Etienne faisait dire comme intention « Nous te confions aujourd’hui spécialement la guérison complète de Marie et sans séquelles ». D’après les derniers examens passés les reins de Marie sont parfaits selon les dires des médecins et tout est rentré dans l’ordre. Nous avons pu expérimenter de façon très forte la puissance de la prière et la communion des Saints. Nous n’avons pas reçu une ou deux grâces mais bien une succession de grâces, jour après jour, par l’intercession de Cyprien, Daphrose et les enfants. Cela irrigue notre vie aujourd’hui de savoir de quel amour Dieu nous aime et combien il veut notre bonheur. Oui, le Seigneur a fait alliance avec nous le jour de notre mariage, il est fidèle et il fait toutes choses nouvelles !

Un peu plus d’un mois après la sortie d’hôpital, nous sommes allés à un mariage d’amis et avons été touchés d’entendre les noms de Cyprien et Daphrose dans la litanie des Saints. Nous avons eu la confirmation par nos amis qu’ils l’avaient fait à notre intention mais aussi parce qu’ils étaient heureux d’avoir découvert les Rugamba.

Et nous avons encore eu un cadeau, car la sœur de Marie, qui est consacrée dans l’Emmanuel, s’est rendue au Rwanda cet été pour y visiter les sœurs consacrées. Elle a pu aller, à notre demande, sur la tombe de Cyprien et Daphrose et des enfants. Elle a pu les remercier pour Pio et pour la guérison de Marie et nous leur avons confié de nouvelles intentions de prières.

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Temoignage rugamba louis et anne

"Nous avons prié Cyprien et Daphrose pour avoir un petit bébé"

Louis et Anne

Nous nous sommes mariés alors que nous avions 30 ans. Avant même le mariage, nous étions déjà soucieux d’un risque important d’infertilité dans notre couple car Anne souffrait d’une endométriose dont elle avait déjà été opérée. Notre désir d’avoir des enfants était pourtant fort et notre mariage a déjà été, dans ce contexte, un acte de foi que rien n’est impossible à Dieu.

Les premiers mois de notre mariage ont d’emblée été vécus dans l’inquiétude quant à cette question car nous ne voyions pas arriver de grossesse. Nous avons alors rapidement été formés aux méthodes naturelles de régulation des naissances afin d’acquérir une meilleure connaissance du cycle féminin et de favoriser la communication dans notre couple à ce sujet, dans le but de favoriser une grossesse. Après quelques mois infructueux, nous avons décidé de suspendre les observations rapprochées des cycles d’Anne afin de laisser plus de place à la providence, voyant que nous étions trop centrés sur cette question de la grossesse et que cela nous faisait du mal.

Un an après notre mariage, la question devenait néanmoins toujours plus prégnante et difficile, la fin de chaque cycle d’Anne étant une désillusion toujours plus lourde. Ses entrailles de femme étaient de plus en plus révoltées et en souffrance. Nous avons alors entamé un parcours de suivi en NaProTechnologie, méthode permettant d’allier une observation plus poussée du cycle naturel et un suivi médical.

Peu après, à la fin d’un cycle à nouveau infructueux, Anne est rentrée d’un week-end entre amis, non dans la joie, mais au sommet de la tristesse et de la révolte. Louis, voulant lui changer les idées, chercha alors une proposition à lui faire mais savait que toute proposition serait probablement, en l’état, mal reçue. Il pria alors intérieurement l’Esprit Saint de l’inspirer et reçu comme seule idée de regarder le documentaire sur la vie de Cyprien et Daphrose Rugamba intitulé « J’entrerai au Ciel en dansant ». Il savait qu’Anne avait été touchée par la vie de ce couple lors de la lecture récente d’un article portant sur eux, et notamment par la fidélité de Daphrose à toute épreuve. Louis, en quête de sainteté pour le couple et épris de culture africaine, avait lui-même été touché par l’ouverture du procès en béatification de ce couple africain.

A la surprise de Louis, Anne a tout de suite accepté la proposition de regarder ce documentaire, ce que nous avons donc fait dans la soirée avant de nous coucher. Tout au long du film, nous avons été saisis d’émotion devant la sainteté de ce couple extraordinaire, dont les dernières années de vie n’ont été que joie surnaturelle, don de soi et louange, malgré les pires épreuves, jusqu’au martyre. A la fin du film, nous étions tous deux en larmes, mais des larmes de joie, d’une joie profonde qui vient du Ciel. Nous avons alors chacun eu la même intuition, que nous nous sommes partagée : débuter une neuvaine de prière à Cyprien et Daphrose pour avoir un petit bébé. Nous avons alors immédiatement commencé cette neuvaine à cette intention (une dizaine de chapelet et la prière de béatification du couple).

Quelques jours plus tard, nous avons vu notre monitrice en NaProTechnologie dans le cadre du suivi. Au regard de diverses anomalies constatées par l’observation des précédents cycles, et probablement afin de nous aider à lâcher prise, elle nous a conseillé de ne pas nous attendre à une grossesse dans les prochains mois, au moins tant que les problèmes médicaux évidents sous-jacents ne seraient pas réglés. Cela a été difficile à entendre, particulièrement pour Anne qui a fondu en larmes. Mais nous avons pu partager à la monitrice que nous étions en train de dire cette neuvaine de prière à Cyprien et Daphrose Rugamba, ce qu’elle nous a encouragés à poursuivre. Elle nous a alors également proposé de confier notre désir d’enfant lors d’une messe qu’elle faisait régulièrement dire à ce type d’intention, ce que nous avons bien volontiers accepté.

L’après-midi qui a suivi ce rendez-vous, Anne a ressenti le besoin d’aller aux pieds du Seigneur se confier à lui et l’adorer dans le Saint Sacrement. C’est alors que dans sa prière, elle est parvenue à lui exprimer qu’elle préférait ne pas être séparée de Lui au fait d’attendre un enfant.

Quelques jours après la fin de la neuvaine, nous avons eu l’immense joie de découvrir qu’Anne était enceinte. Il a immédiatement été évident pour nous que nous devions cette grâce à l’intercession de Cyprien et Daphrose.

Neuf mois après, elle a accouché d’une petite Marie, qui depuis grandit très bien et fait notre joie. Nous lui avons donné pour deuxième prénom celui de Daphrose.

Merci Seigneur !

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