Nouveau document épiscopal sur le Renouveau charismatique

La conférence des Évêques de France consacre son numéro d’avril 2018 des “Documents Épiscopat” au Renouveau Charismatique, un an après l’événement de la Pentecôte 2017 à Rome. Dans un article de ce numéro, le père François-Régis Wilhélem, théologien et professeur au Studium de Notre-Dame-de-Vie, membre du groupe d’accompagnement du Renouveau revient sur cet événement. Découvrez-en ici un extrait.

Une grâce de Pentecôte pour toute l’Église.

Cet article se fonde sur les discours du Pape prononcés lors de différentes rencontres avec le Renouveau charismatique italien : ceux du 1er juin 2014 et du 3 juillet 2015. Ils sont complétés par ses différentes interventions à l’occasion de la célébration à Rome du « Jubilé d’or » du Renouveau, à la Pentecôte 2017. La lecture d’autres discours montre que l’essentiel de sa pensée sur le Renouveau est contenu dans ces textes [1].

LE RENOUVEAU CHARISMATIQUE: « UNE ÉCOLE DE SAMBA ? »

Comme en a témoigné le prédicateur de la Maison pontificale, le capucin italien Raniero Cantalamessa : « Le pape François est le premier pape à pouvoir parler du Renouveau à partir d’une expérience personnelle. Je l’ai connu avant qu’il soit Pape […] J’ai vu qu’il était déjà très engagé sur le plan œcuménique, mais son intérêt pour le Renouveau lui permet de corriger et de dire ce qui ne va pas » [2].

De fait, le 1er juin 2014, lors d’une rencontre avec le Renouveau charismatique italien au stade olympique de Rome ), le pape François confiait avec humour : « Les premières années du Renouveau charismatique à Buenos Aires, je n’aimais pas beaucoup ces charismatiques. Et je disais d’eux : “Ils ont l’air d’une école de samba !” Je ne partageais pas leur façon de prier et les nombreuses nouvelles choses qui se passaient dans l’Église. Après, j’ai commencé à les connaître et en fin de compte j’ai compris le bien que le Renouveau charismatique fait à l’Église. Et cette histoire, qui de l’école de samba” progresse, finit d’une manière singulière : peu de mois avant de participer au conclave, j’ai été nommé assistant du Renouveau charismatique en Argentine par la conférence épiscopale. Le Renouveau charismatique est une grande force au service de l’annonce de l’Évangile, dans la joie de l’Esprit Saint.»

CE QUE LE PAPE ATTEND DU RENOUVEAU

Le Pape prend donc clairement position en faveur du Renouveau, ce qui lui permet de l’avertir de certains dangers comme, par exemple, «l’organisation excessive » : « Vous, peuple de Dieu, peuple du Renouveau charismatique, faites attention à ne pas perdre la liberté que l’Esprit-Saint nous a donnée. Le danger pour le Renouveau [… c’est celui de l’organisation excessive […]. Oui, vous avez besoin d’organisation, mais ne perdez pas la grâce de laisser Dieu être Dieu ! »

Selon lui, les caractéristiques du Renouveau tiennent en ces termes : « évangélisation, œcuménisme spirituel, soins des pauvres et des nécessiteux, accueil des marginalisés. Et tout cela sur la base de l’adoration ». À partir de ces fondements, François précise ce que l’Église attend du Renouveau : la conversion au Christ jusqu’à la sainteté ; le partage en Église de la grâce du « baptême dans l’Esprit Saint »[4] ; une évangélisation de type kérygmatique ; le témoignage d’un œcuménisme centré sur la foi en Jésus Seigneur et Sauveur ; l’attention aux diverses formes de pauvreté ; la recherche inlassable de l’unité dans le Renouveau et à l’extérieur de lui, en raison du fait que « le Renouveau charismatique est par sa nature même œcuménique…» (cardinal Léon-Joseph Suenens [5]) et que l’unité est nécessaire pour « l’évangélisation au nom de Jésus ». La fin de ce discours oriente déjà le Renouveau vers la célébration de son Jubilé d’or (1967-2017), prévue à Rome pour la Pentecôte 2017. Entre ces deux dates a eu lieu une autre rencontre sur la place Saint-Pierre, le 3 juillet 2015. Elle a été l’occasion pour le Pape d’affirmer de nouveau la spécificité du Renouveau charismatique catholique.

L’IDENTITÉ DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE CATHOLIQUE [6]

Le Renouveau n’est pas un « mouvement » comme les autres

Citant une nouvelle fois le cardinal Suenens [7], le Pape insiste sur le fait que le Renouveau n’est pas « un mouvement » au sens habituel du terme, mais plutôt « une grâce de Pentecôte pour toute l’Église » : « Puisse le Renouveau charismatique disparaître, comme tel et devenir une grâce pentecostale pour toute l’Église. Pour être fidèle à sa source, un fleuve doit se jeter dans la mer ! […] L’erreur première à éviter est celle d’inclure le Renouveau charismatique dans la catégorie des mouvements […] Le Renouveau n’est pas un mouvement au sens sociologique commun, il n’a pas de fondateurs, il n’est pas homogène et il inclut une grande variété de réalités, c’est un courant de grâce, un souffle rénovateur de l’Esprit pour tous les membres de l’Église, laïcs, religieux, prêtres et évêques. »

François adopte totalement cette analyse. Et pour illustrer à la fois l’unité du Renouveau et la diversité des dons qui s’y manifeste, il fait appel à une image déjà utilisée dans La joie de l’Évangile : celle du polyèdre, lequel « reflète la confluence de tous les éléments partiels » [8]. Et puisque l’Esprit est l’inspirateur de cette réalité aux multiples visages, il est le seul à être vraiment « irremplaçable dans l’Église ». Cette vérité permet au Pape de rappeler qu’« il n’y a pas de responsables à vie dans l’Église », d’où la distinction fort éclairante entre les fondateurs et les responsables d’une communauté : les responsables passent, mais « le charisme de fondation » demeure. Ainsi, « les fondateurs le restent à vie, c’est-à-dire que ce sont ceux qui inspirent, qui donnent de l’inspiration, mais ils laissent les choses se faire ».

L’identité fondamentale du Renouveau étant rappelée, le Pape l’invite à poursuivre son action dans deux directions : le partage de son expérience spirituelle et l’œcuménisme.

Aider à « la rencontre personnelle avec Jésus Christ »

François souligne une nouvelle fois la fécondité du « baptême dans l’Esprit », source d’une véritable « renaissance dans l’Esprit » (cf. Jn 3, 7-8). De là vient la nécessité de partager cette grâce avec tous (9), notamment avec ceux « qui vivent dans la rue », ou sont « marginalisés par toutes les souffrances de la vie », le but étant d’« aider le peuple de Dieu dans la rencontre personnelle avec Jésus Christ ».
Passant à un autre point de vue, le Pape insiste sur la nécessité d’entretenir un « lien fraternel et direct avec l’évêque diocésain » : « Je vous demande de prendre l’initiative de créer des liens de confiance et de coopération avec les évêques qui ont la responsabilité pastorale de guider le Corps du Christ, y compris le Renouveau charismatique. »

Et toujours, revient le souci de l’unité.

Rechercher « l’unité du corps du Christ »

Pour le Pape, il est urgent de progresser vers l’unité. Il considère que c’est une des tâches majeures du Renouveau : « Vous, les charismatiques, avez une grâce spéciale pour prier et travailler pour l’unité des chrétiens, parce que le courant de grâce traverse toutes les Églises chrétiennes. L’unité des chrétiens est l’œuvre de l’Esprit Saint et nous devons prier ensemble […] Maintenant, nous nous trouvons au moment où l’Esprit nous fait penser que ces divisions ne vont pas, que ces divisions sont un contre-témoignage, et nous devons tout faire pour aller de l’avant ensemble. » Marcher ensemble inclut « l’œcuménisme » de la prière, du travail, de la charité, de la lecture de la Bible… Cette avancée commune trouve son sommet dans « l’œcuménisme du sang » : « Le sang des martyrs d’aujourd’hui fait que nous sommes un […] Si l’ennemi nous unit dans la mort, qui sommes-nous pour nous diviser dans la vie ? »

Précisément, la célébration du Jubilé d’or de la Pentecôte 2017 a été un pas vers une plus grande communion.

LA CÉLÉBRATION DU JUBILÉ D’OR (Rome, 31 mai-4 juin 2017)

Plusieurs interventions pontificales importantes ont marqué ce Golden Jubilee, particulièrement: un message pour l’ouverture du Jubilé (1er juin), ainsi que des paroles très fraternelles et pleines d’espérance à l’endroit de responsables de différentes confessions chrétiennes (évangéliques et pentecôtistes) (3 juin). Dans cette dynamique œcuménique, la veillée au cirque Maxime est apparue clairement comme le sommet de ces journées intenses (3 juin au soir) qui se sont clôturées par la messe du jour de Pentecôte (4 juin).

Le message du Pape et la réception des pasteurs au Vatican

Dans son message, le Pape souligne à nouveau l’urgence de l’unité en vue de la mission : « Vous êtes un instrument précieux de l’Esprit pour cheminer avec les autres frères chrétiens unis dans la prière et dans l’action envers les nécessiteux, en marchant ensemble vers la table de l’Eucharistie » [10].

Deux jours plus tard, au Vatican, lors d’une réception historique et combien bouleversante (on pourrait dire sans exagérer : prophétique !), de quelque cent vingt pasteurs évangéliques charismatiques et pentecôtistes venus à son invitation, François a déclaré : « Marchons ensemble, donnons de l’aide aux pauvres ensemble, la charité ensemble, l’éducation ensemble : tous ensemble. Et que les théologiens travaillent de leur côté et nous aident. Mais nous, toujours en chemin, jamais immobiles… et ensemble. » Les participants ont été surpris et émus par la chaleur de l’accueil, ainsi que par le caractère inédit de l’événement [11].

La veillée œcuménique au cirque Maxime

Le soir du 3 juin, veille de la fête de Pentecôte, quelque cinquante mille membres de mouvements charismatiques du monde entier, repréochant environ cent vingt-cinq pays, se sont retrouvés au cirque Maxime autour du pape François et de leaders évangéliques et pentecôtistes.

Avant son discours, plusieurs groupes de louange ont longuement animé la prière et diverses personnalités se sont exprimées, notamment le P. Raniero Cantalamessa, ainsi qu’un pasteur pentecôtiste de « l’Église de la Réconciliation » située à Caserte (Italie) : Giovanni Traettino, ami de Jorge Bergoglio lorsque celui-ci était archevêque de Buenos Aires [12]. Fait notable, le Pape lui avait rendu visite, ainsi qu’à sa communauté en juillet 2014. Ce contexte explique le style si amical et si enthousiaste du discours du pasteur Traettino qui a particulièrement souligné la puissance symbolique de ce lieu « mouillé du sang chrétien des martyrs ».

Le discours du Pape [13]

« Un Cénacle à ciel ouvert »

La joie de François était évidente ! Il a comparé ce rassemblement à l’expérience du Cénacle, « un Cénacle à ciel ouvert» : « Aujourd’hui nous sommes comme dans un Cénacle à ciel ouvert, parce que nous n’avons pas peur : à ciel ouvert, mais aussi avec le cœur ouvert à la promesse du Père. Nous sommes réunis “nous tous croyants”, tous ceux qui professent que “Jésus est le Seigneur” […] L’Esprit Saint nous a réunis pour établir des liens d’amitié fraternelle qui nous encouragent sur le chemin de l’unité, l’unité pour la mission – non pas pour être immobiles ! […] Pour annoncer la Bonne Nouvelle à tous les peuples !»

Le Pape a exprimé sa conviction que la proclamation en commun – et donc dans la paix – de la Seigneurie de Jésus, est capable de faire progresser la paix dans le monde. Un des mots-clés de son discours est : « ensemble ».

« Avancer ensemble »

Dans la pensée du Pape, toujours très concrète, la marche vers l’unité nécessite non seulement des réflexions, mais également des actions coordonnées : « Avancer ensemble, travailler ensemble ; nous aimer. Ensemble chercher à expliquer les différences, nous mettre d’accord, mais en marchant ! Si nous restons immobiles, sans avancer, jamais, jamais nous ne nous mettrons d’accord. C’est ainsi, parce que l’Esprit veut nous voir avancer. »

Afin de caractériser l’esprit qui doit animer cette marche, le Pape utilise une expression empruntée à « un frère luthérien », celle de « diversité réconciliée ». Sans nier, évidemment, les différences théologiques qui séparent encore catholiques et protestants, le Pape préfère insister sur la nécessité d’entreprendre des actions communes, terrain favorable à une progression effective de l’œcuménisme, puissamment fécondé aujourd’hui par « l’œcuménisme du sang ». Cet aspect si fort du témoignage chrétien doit être un encouragement à se laisser emporter par ce « courant de grâce de l’Esprit ».

« Un courant de grâce pour toute l’Église »

François revient sur la spécificité du Renouveau qui n’est ni « une institution», ni « une organisation», mais « un courant de grâce », une « œuvre souveraine de l’Esprit Saint », « née œcuménique » et ouverte à l’avenir : « Cinquante ans […] c’est le moment de la réflexion […], le moment d’aller de l’avant avec plus de force, en libérant nos épaules de la poussière du temps que nous avons laissé s’accumuler, en remerciant pour ce que nous avons reçu et en affrontant le temps nouveau avec confiance dans l’action de l’Esprit Saint ! »

Les tout derniers mots reprennent l’essentiel du discours : « Partager avec tous dans l’Église le baptême dans l’Esprit Saint, louer le Seigneur sans retenue, avancer ensemble avec les chrétiens de différentes Églises et communautés chrétiennes dans la prière et dans l’action pour les plus nécessiteux. Servir les plus pauvres et les malades, voici ce qu’attendent de vous l’Église et le Pape, de vous, Renouveau charismatique catholique, mais de vous tous, vous tous qui êtes entrés dans ce courant de grâce !»

Le lendemain matin, l’homélie de la messe jour de Pentecôte devait être le point d’orgue ce Jubilé.

L’homélie du jour de Pentecôte[14]

Diversité et unité sont les grands axes de l’homélie: « Le même Esprit crée la diversité et l’unité et, ainsi, façonne un peuple nouveau, diversifié et uni : l’Église universelle. D’abord, avec imagination et de manière imprévisible, il crée la diversité ; à chaque époque, en effet, il fait fleurir des charismes nouveaux et variés. Ensuite, le même Esprit réalise l’unité : il relie, réunit, recompose l’harmonie. »

Cependant, avertit le Pape, cette harmonie est menacée par « deux tentations récurrentes » et contraires : « La première, c’est celle de chercher la diversité sans l’unité» ; la seconde, « celle de chercher l’unité sans la diversité».

Dans le premier cas, «on choisit la partie, non le tout, l’appartenance à ceci ou à cela avant l’appartenance à l’Église ; on devient des “supporters” qui prennent parti plutôt que des frères et sœurs dans le même Esprit… » Dans le deuxième, «l’unité devient uniformité, obligation de faire tout ensemble et tout pareil, de penser tous toujours de la même manière. De cette façon, l’unité finit par être homologation et il n’y a plus de liberté».

D’où la nécessité de prier l’Esprit pour lui demander « un regard qui embrasse et aime » « son Église, notre Église » et ce, «au-delà des préférences personnelles ». Il s’agit d’obtenir de lui qu’elle soit «la maison accueillante et ouverte, où on partage la joie multiforme de l’Esprit-Saint ». Pour cela, une profonde transformation du cœur est nécessaire. Elle ne devient possible que par « le premier don du Ressuscité » qui est le « pardon » : « Sans pardon l’Église ne s’édifie pas… »

Et le pape François de conclure son homélie par cette belle prière : « Esprit de Dieu, Seigneur qui te trouves dans mon cœur et dans le cœur de l’Église, toi qui conduis l’Église, façonne-la dans la diversité, viens ! Pour vivre, nous avons besoin de Toi comme de l’eau: descends encore sur nous et enseigne-nous l’unité, renouvelle nos cœurs et enseigne-nous à aimer comme tu nous aimes, à pardonner comme tu nous pardonnes ! Amen.»

[1] Sur la pensée du Pape, on peut se référer également à la conférence de Mgr Miguel Delgado Galindo, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, lors de la rencontre européenne du Renouveau, Varsovie, 2 octobre 2015 (stucom.nl/document/0402fr.pdf).
[2] Le Figaro, 3 juin 2017
[3] Discours du pape François à la 37 convocation nationale du Renouveau dans l’Esprit, stade olympique de Rome, dimanche 1er juin 2014. [vatican.va/content/ francesco/fr/speeches/ 2014/june/documents/ papafrancesco_20140601 rinnovamento-spiritosanto.html].
[4] Pour une réflexion théologique d’ensemble sur le Renouveau, voir : COMMISSION DOCTRINALE DU SERVICE INTERNATIONAL DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE CATHOLIQUE (International Charismatic Catholic Renewal Services, ICCRS), L’effusion de l’Esprit Saint, Éd. des Béatitudes, Nouan-le-Fuzelier, 2012. En plus de l’ICCRS, existe la Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowships (Fraternité catholique des communautés et ass charismatiques d’alliance (abréviation « Catholic Fraternity »]). La « Fraternité catholique » regroupe des communautés charismatiques catholiques au service de la mission de l’Eglise, en communion avec le Pape. Elle n’est pas un mouvement ecclésial hiérarchiquement structuré, mais une fédération de communautés et associations, reconnues par leurs Ordinaires diocésains respectifs. Elle regroupe cinquante et une communautés et associations présentes dans quatorze pays. A la demande du pape François, une restructuration de l’ICCRS et de la Catholic Fraternity est en cours afin d’aboutir à un unique service international du Renouveau charismatique catholique. [laici.va/content/laici/fr/sezioni/associazioni/repertorio/fraternita-cattolica-delle-comunita-e-associazioni-carismatiche-html ; catholicfraternity.net] [5] Les réflexions théologiques du cardinal Suenens, grand artisan du Concile et accompagnateur du Renouveau, sont habituellement désignées sous l’appellation de Documents de Malines et publiées sous le titre : L’Esprit-Saint, souffle vital de l’Église, 3 tomes, Éd. Association FIAT, Oppem-Meise (Belgique), 2001/2002. Pour la genèse de ces documents voir : card. L.-J. SUENENS, Souvenirs et espérances, Fayard, Paris, 1991, p. 223s.
[6] Voir l’intervention sur : w2.vatican.va/content/ francesco/fr/speeches/ 2015/july/documents/ papa-francesco 20150703_movimentorinnovamento-spirito.html
[7] Sur le témoignage du cardinal concernant l’événement de la Pentecôte 1975, à Rome, voir : card. L.-J. Suenens, Les imprévus de Dieu, Fayard, Paris, 1993, p. 219s.
[8] Le polyèdre « reflète la confluence de tous les éléments partiels qui, en lui, conservent leur originalité », La joie de l’Évangile, § 236.
[9] Peu auparavant, devant des prêtres du monde entier, le Pape avait lancé cette même invitation : « Je vous demande à chacun d’entre vous qui faites partie de ce courant de grâce du Renouveau charismatique d’organiser des séminaires de préparation à l’effusion de l’Esprit dans vos paroisses, séminaires, écoles dans les quartiers pour partager le baptême dans l’Esprit-Saint ; dans la catéchèse pour que se produite par l’action de l’Esprit Saint la rencontre personnelle avec Jésus qui change la vie. » Intervention du pape François au cours de la 3e retraite sacerdotale mondiale, Rome, 12 juin 2015.
[10] Voir l’intervention sur : fr.zenit.org/ articles/renouveau-charismatique
[11] Voir l’intervention sur : fr.zenit.org/articles/ensemble-et-en-chemin-invitation-du-pape-a-des-responsables-evangeliques/
Voir les témoignages émouvants des pasteurs Carlos Payan et Éric Célérier sur lavie.fr/religion/catholicisme/des-pasteurs-evangeliquesaupres-du-pape-carlos-payan-raconte-07-06-201782662_16.phpv
[12] Sur la rencontre entre Jorge Bergoglio et Giovanni Traettino, voir le site évangélique d’information: lafree.ch, 2017.
[13] Voir l’intervention sur : fr.zenit.org/articles/renouveau-charismatique-bapteme-dans-lesprit-louange-et-service-traduction-integrale/
[14] Voir l’intervention sur : w2.vatican.va/ content/francesco/fr/homilies/2017/ documents/papa-francesco_20170604_omelia-pentecoste.html


les jeunes la foi et le discernement des vocationsDocuments épiscopat n°4 – 2018 – Les 50 ans du Renouveau charismatique catholique

“Rendre grâce pour le Jubilé du Renouveau charismatique catholique, célébré à Rome à la Pentecôte 2017, en interrogeant les fondements de cette expérience spirituelle transformante, est l’objectif de ce document anniversaire. Les années passent sur ce “courant de grâce” dont la dynamique ne se dément pas, l’Esprit Saint accomplissant une œuvre dont les fruits majeurs sont visibles dans la communion, l’espérance et la joie de croire.”

Tous les mois, la Conférence des Évêques de France édite un bulletin pour donner des éléments de compréhension en relation avec les grands thèmes d’actualité. Cette fois-ci, Documents épiscopat nous introduit aux enjeux du Renouveau charismatique catholique à l’occasion de ses 50 ans. En passant par la Pentecôte et le baptême dans l’Esprit fondateur du Renouveau, le lecteur peut y découvrir comment l’Esprit Saint appelle le Renouveau à s’engager pour l’unité de l’Église par une communion fraternelle toute particulière. Dans la lignée du concile Vatican II, il peut notamment aider à ajuster la place des laïcs dans l’Église et les renouveler dans leur appel à la sainteté.

Au sommaire
Éditorial – Un an après le Jubilé d’or du Renouveau – Mgr Gosselin et Mgr Scherrer
Une grâce de Pentecôte pour toute l’Eglise – P. F-R. Wilhélem
Les enjeux ecclésiaux de la grâce de Pentecôte – P. F-R. Wilhélem
L’expérience du baptême dans l’Esprit-Saint – P. V. Breynaert
50 ans après, des groupes de prière toujours dynamiques – E. Mellot
L’apostolat des laïcs dans le cadre de la nouvelle évangélisation et la contribution du Renouveau – L. Landete
La grâce de Pentecôte et l’unité du peuple de Dieu dans le Christ – P. Chieux et B. Lagrut
Bibliographie – P. F-R. Wilhélem

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Pour aller plus loin

pope francis 1784304 900x566 2Le Renouveau charismatique vu par le pape François

Le Pape François a convoqué les communautés charismatiques à Rome à la Pentecôte 2017 pour le Golden Jubilee du Renouveau charismatique catholique. Mais que pense-t-il du Renouveau Charismatique ? Extraits choisis de ses discours.

Lire l’article.

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